et château de brume? comme dans les amours mortes, il y a ce principe, où il parle à la place d'une femme bien qu'il y ait peut-être un glissement volontaire vers le masculin à un moment donné, avec "je marche nu" et non "je marche nue", je me suis toujours posée la question avec cette chanson, si l'accord en genre de l'adjectif dans cette phrase n'était pas obligatoire ou s'il y a réellement un glissement vers le masculin, en tout les cas, c'est une démarche féministe, et d'autant plus féministe lorsqu'on ne sait plus si le Je est féminin ou masculin, ça signifie que dans le monde des mots, le genre ne se voit pas, et qu'au niveau cérébral il n'y a pas de différence, y a pas d'adam, y a pas d'eve

, il n'y a donc pas de
cache-sexe

,
on marche nus dans le monde des mots

, les écrivains l'ont tellement prouvé, qu'on peut être un homme et écrire à la première personne dans un personnage de femme et vice versa. La seule différence notoire: les hommes ont + de force physique mais les femmes ont le pouvoir de donner la vie, alors si dans beaucoup de chanson sur la femme, on souligne ce pouvoir là, je ne vois pas où est le problème, je ne vois pas en quoi ça serait mysogine...
et on oublie pas bien entendu "ma religieuse", la question du "ou" est réglée

, il me semble :
"Elle gardera le poing levé
Contre toutes les communautés
De ceux qui voudraient lui faire la peau
À nos féminines libertés"
(...)
"Putain la haine t'as vu la France
Communautaire fils de dieu
Dire qu'y a quarante ans ils s'cachaient
Putain ma vieille vas-y le progrès
Putain commence à nous faire chier
Avec leur théâtre d'amputés
D'la réflexion tous les troufions
De tous les dieux du monde entier"
"Ça croit encore aux contes de fées
Et ça vient vous donner des leçons
Mon vieux sur comment s'habiller
Ouais et puis quoi faudrait bouffer"
"Ceux-là qui en sont à vénérer
Bien sûr toujours la tête baissée
Pour accepter leur sort de pauvres
Perdus dans les mondialisés
Comme quoi rien n'est jamais acquis
Quelle que soit la modernité
Tant qu'on leur permettra d'parler
Ils viendront toujours nous faire chier
Société perdue religion
Sur des iPhones prostitution
Prise entre peste et choléra
Entre bikini et burqa
Entre Trump et les moyen âge
Putain mon vieux vas-y l'carnage
C'est pas l'époque des libertés
Putain fais tourner ton tarpé
Dans les cerveaux y a plus grand chose
Pour s'protéger de l'overdose
Ou pour retrouver du sacré
Y a-t-il d'autre choix que
cacher "
(...)
"Ma religieuse à moi
Elle met des doigts bien haut
À toutes les soutanes des pouvoirs
Qui voudraient la mettre au fourneau
À tous les apôtres ignorants
Puis à toutes les communautés
Qui voudraient ouais lui faire la peau
Elle gardera le poing levé"
et enfin dans la continuité féminisme "unisexe", on a "Germaine": "elle est garçon pigalle"
