Apocalypse - paroles

Les albums, inédites, interprétations ...
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audrey83
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Faîtes péter les paroles d'humanité et de venise les gars au lieu de faire les zouaves :)
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allez au boulot bande de branleurs :)
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Bon pour apporter ma pierre à l'édifice,
Mettez toutes les chansons en 1 seul fichier. Envoyez ça sur un site de transcription automatique

Partagez le texte obtenu sur un pad et faites les corrections / annotations en collaboratif

Copiez le résultat fini ici :kiss2:
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
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audrey83
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j'avoue mon ingratitude, d'autant que là il tourne ton fichier alors merci.
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ça va t'a bien bossé le renard :)
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audrey83 a écrit : 08 mars 2025, 14:09 ça va t'a bien bossé le renard :)
L'informatique, c'est comme le bricolage, il faut avoir les bons outils ;)

Bon trêve de plaisanteries, j'ai ouvert un pad collaboratif où j'ai listé les chansons (ou pourra même y rajouter les inédites de la tournées, genre urticaire)
J'y ai copié les transcriptions déjà faite, et je viens de faire Oppression :heart: :heart: :heart: (d'alleurs, y'a un bout que j'arrive pas à comprendre)

https://pad.futuretic.fr/p/apocalypse

Petite aide technique, mais c'est pas miraculeux non plus
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
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audrey83
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--- a écrit : 08 mars 2025, 15:19
audrey83 a écrit : 08 mars 2025, 14:09 ça va t'a bien bossé le renard :)
L'informatique, c'est comme le bricolage, il faut avoir les bons outils ;)

Bon trêve de plaisanteries, j'ai ouvert un pad collaboratif où j'ai listé les chansons (ou pourra même y rajouter les inédites de la tournées, genre urticaire)
J'y ai copié les transcriptions déjà faite, et je viens de faire Oppression :heart: :heart: :heart: (d'alleurs, y'a un bout que j'arrive pas à comprendre)

https://pad.futuretic.fr/p/apocalypse

Petite aide technique, mais c'est pas miraculeux non plus
au top le bricoleur

putain les paroles de Jessie :), morceau outsider de mon classement initial, à reprendre complètement...je vais me mater rusty james je crois ce weekend.
Marcel
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Fleur Iranienne

Transcription automatique réaliser avec Vegas 22 sur la première partie, et ensuite lorsqu'il été débordé dans la deuxième j'ai essayer de compléter. Il y a bien sur beaucoup d’erreurs à corriger, ainsi que la ponctuation sûrement :



À l'aube je partirai. Mon amour ne pleure pas.
S'il nous faut nous quitter, on se retrouvera.

Un jour une autre terre, un autre ciel, tu sais,
qui saura nous ouvrir ses bras sans nous juger.

Ne t'en fais pas mon ange de la remonte inutile,
si nous deux nous sommes là, à marier naufragé.

Ils ne sont que violence, des vindictes de Dieu
et nous deux nous ne sommes que deux cœurs amoureux.

Si condamné à mort sont nos âmes d'enfants,
si par le mauvais sort, si sous le sceau du sang
sont longés les berceaux de notre amour qui bât,
quel que soit leur jugement et quelle que soit leur loi.

Et qu'ils veuillent nous pendre, ou nous mettre au cachot,
puisqu'un battement de cil de tes yeux, de tes mots,
vaut bien tous les supplices et toutes les blessures
que nos corps pourront faire. Oui, toutes ces pourritures.

Leur monde est mort déjà, et nous sommes l'avenir.
Ils n'y changeront rien. Les lois de cet empire
du mal qui veut tuer tous les cœurs qui s'y unissent
à d'autres cœurs que leurs ignorances bénissent.

Je serais lapidé demain par les bouchers,
pour avoir commis, oui, le crime d'avoir aimé,
d'avoir mêlé mon âme à la fleur liberté
au nectar de l'amour, d'avoir osé goûter.

Mais j'ai aimé alors, oui, je peux bien mourir,
restera pour toujours avec moi, ton sourire.

Mon amour, à bientôt dans un autre pays,
mon amour, tout là-haut, oui, dans une autre vie.

Mon pays, triste terre, sii je te dis adieu,
oui, c'est que sur nos terres sont les soldats de Dieu.

De Kaboul au Texas, la femme toujours suplice
la femme assassinée au bûcher sacrifice.

De leur puritanisme, à l'Est ou à l'Ouest,
toujours la même histoire, choléra ou la peste ?

Oh mon pays à Dieu, que mon cœur aille au ciel
et que Dieu leur pardonne, et que Dieu leur pardonne.

Ne pleure pas pour moi et sauve toi au loin,
aussi loin que tu peux, sauve toi dès demain.

Ne viens pas, s'il te plaît à mon exécution,
sois déjà au pays des fleurs de l'horizon,

ne pleure pas pour moi et sauve toi au loin,
aussi loin que tu peux.


Aussi loin que tu peux.


Aussi loin...




[Pas compris]...peut crever, il y a des [nuits?] tu sais,
l'humanité entière, finir crucifié

Tu peux mourir avant, à l'instant dedans toi,
de mieux que mourir, perdue dans les bras,

cet amour plus fort, tous les verbes aimer,
cet amour plus fort, toute l'humanité,

puisqu'on passe ça vie, à chercher ça moitié
comme ont respire, perdue quand ont la trouvé

La terre orpheline, retrouver son ciel
quand les Marais Salines, plus besoin de ça,

de c'est sanglots qui tuent, tous les amours du monde,
si c'est toi que j'emporte, a jamais dans la tombe

Quand l'horizon de fleurs, qui fera les enfers
et même si nous deux, nous serons sous la terre

N'ai pas peur mon amour, quand ils jettent des pierres
puisque battra toujours, devant moi ta lumière

devant toi qui me guide, plaisir infinie,
c'est meilleur des loi, s'aimer d'interdits

jamais notre amour, finira au ...?
des mensonges religieux, vendent le ciel,

C'est l'enfer qui attend, si tous les cœurs pur
et non ne t'en fais pas, notre amour et l'armure

face à tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfers, tous les mondes entier,

je tenterai les dieux, les démons du temps
pour mon instant devient l'éternellement,

je serai ton épaule, fais parler vers
poésie sous terre, je ferez les lumières,

je t'aimerai, oui même, battant Lucifer,
si l'enfer est promis, oui à tous les censeurs

qui me brûlent, moi je garde, mon amour pour toi,
si seul les cœurs de pierre ...? ici bas,

alors je brûlerais plus fort que milles feu
plus fort que cette enfer, s'aimer sous les cieux

cette enfer de vivre, pour leur monde insipide
ou la loi de tout cœurs et de finir lipide

puisque même sur ma tombe, il y aura ton prénom,
puisque je n'ai que toi pour unique horizon

pousse tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfers, tous les mondes antiques,

puisque même ce bâton, il y aura ton prénom
puisque je n'ai que toi pour unique horizon

face à tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfants, tous les mondes entier
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Marcel a écrit : 08 mars 2025, 15:59 Fleur Iranienne

Transcription automatique réaliser avec Vegas 22 sur la première partie, et ensuite lorsqu'il été débordé dans la deuxième j'ai essayer de compléter. Il y a bien sur beaucoup d’erreurs à corriger, ainsi que la ponctuation sûrement :



À l'aube je partirai. Mon amour ne pleure pas.
S'il nous faut nous quitter, on se retrouvera.

Un jour une autre terre, un autre ciel, tu sais,
qui saura nous ouvrir ses bras sans nous juger.

Ne t'en fais pas mon ange de la remonte inutile,
si nous deux nous sommes là, à marier naufragé.

Ils ne sont que violence, des vindictes de Dieu
et nous deux nous ne sommes que deux cœurs amoureux.

Si condamné à mort sont nos âmes d'enfants,
si par le mauvais sort, si sous le sceau du sang
sont longés les berceaux de notre amour qui bât,
quel que soit leur jugement et quelle que soit leur loi.

Et qu'ils veuillent nous pendre, ou nous mettre au cachot,
puisqu'un battement de cil de tes yeux, de tes mots,
vaut bien tous les supplices et toutes les blessures
que nos corps pourront faire. Oui, toutes ces pourritures.

Leur monde est mort déjà, et nous sommes l'avenir.
Ils n'y changeront rien. Les lois de cet empire
du mal qui veut tuer tous les cœurs qui s'y unissent
à d'autres cœurs que leurs ignorances bénissent.

Je serais lapidé demain par les bouchers,
pour avoir commis, oui, le crime d'avoir aimé,
d'avoir mêlé mon âme à la fleur liberté
au nectar de l'amour, d'avoir osé goûter.

Mais j'ai aimé alors, oui, je peux bien mourir,
restera pour toujours avec moi, ton sourire.

Mon amour, à bientôt dans un autre pays,
mon amour, tout là-haut, oui, dans une autre vie.

Mon pays, triste terre, sii je te dis adieu,
oui, c'est que sur nos terres sont les soldats de Dieu.

De Kaboul au Texas, la femme toujours suplice
la femme assassinée au bûcher sacrifice.

De leur puritanisme, à l'Est ou à l'Ouest,
toujours la même histoire, choléra ou la peste ?

Oh mon pays à Dieu, que mon cœur aille au ciel
et que Dieu leur pardonne, et que Dieu leur pardonne.

Ne pleure pas pour moi et sauve toi au loin,
aussi loin que tu peux, sauve toi dès demain.

Ne viens pas, s'il te plaît à mon exécution,
sois déjà au pays des fleurs de l'horizon,

ne pleure pas pour moi et sauve toi au loin,
aussi loin que tu peux.


Aussi loin que tu peux.


Aussi loin...




[Pas compris]...peut crever, il y a des [nuits?] tu sais,
l'humanité entière, finir crucifié

Tu peux mourir avant, à l'instant dedans toi,
de mieux que mourir, perdue dans les bras,

cet amour plus fort, tous les verbes aimer,
cet amour plus fort, toute l'humanité,

puisqu'on passe ça vie, à chercher ça moitié
comme ont respire, perdue quand ont la trouvé

La terre orpheline, retrouver son ciel
quand les Marais Salines, plus besoin de ça,

de c'est sanglots qui tuent, tous les amours du monde,
si c'est toi que j'emporte, a jamais dans la tombe

Quand l'horizon de fleurs, qui fera les enfers
et même si nous deux, nous serons sous la terre

N'ai pas peur mon amour, quand ils jettent des pierres
puisque battra toujours, devant moi ta lumière

devant toi qui me guide, plaisir infinie,
c'est meilleur des loi, s'aimer d'interdits

jamais notre amour, finira au ...?
des mensonges religieux, vendent le ciel,

C'est l'enfer qui attend, si tous les cœurs pur
et non ne t'en fais pas, notre amour et l'armure

face à tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfers, tous les mondes entier,

je tenterai les dieux, les démons du temps
pour mon instant devient l'éternellement,

je serai ton épaule, fais parler vers
poésie sous terre, je ferez les lumières,

je t'aimerai, oui même, battant Lucifer,
si l'enfer est promis, oui à tous les censeurs

qui me brûlent, moi je garde, mon amour pour toi,
si seul les cœurs de pierre ...? ici bas,

alors je brûlerais plus fort que milles feu
plus fort que cette enfer, s'aimer sous les cieux

cette enfer de vivre, pour leur monde insipide
ou la loi de tout cœurs et de finir lipide

puisque même sur ma tombe, il y aura ton prénom,
puisque je n'ai que toi pour unique horizon

pousse tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfers, tous les mondes antiques,

puisque même ce bâton, il y aura ton prénom
puisque je n'ai que toi pour unique horizon

face à tous les jugements, du premier au dernier
face à tous les enfants, tous les mondes entier
Ah ça y est, j'essaie d'organiser un peu le boudin et y'en a déjà un qui met le why :outrage: :outrage: :outrage:

J'ai copié ton travail sur le pad pour qu'on l'améliore ensemble, j'ai fait une passe sur la première moitié

;)

Trop belle cette chanson, je la préfère àAnatoline qui m'a tjs chagriné car récitée trop vite
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Michel
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audrey83 a écrit : 08 mars 2025, 12:09 merci Michel, j'ai procédé aux rectifications plus haut, en effet en ayant transféré les morceaux sur mon baladeur j'ai entendu la même chose que toi. Cette chanson a la beauté du phare.
encore une modif que je n avais pas entendu

vers la fin tu as écrit "composé dans les sud" , c est plutôt " composé des blessures"


bonne écoute
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audrey83
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Michel a écrit : 08 mars 2025, 18:26
audrey83 a écrit : 08 mars 2025, 12:09 merci Michel, j'ai procédé aux rectifications plus haut, en effet en ayant transféré les morceaux sur mon baladeur j'ai entendu la même chose que toi. Cette chanson a la beauté du phare.
encore une modif que je n avais pas entendu

vers la fin tu as écrit "composé dans les sud" , c est plutôt " composé des blessures"


bonne écoute
effectivement, je perds le Nord en ce moment :), le deuxième je l'avais identifié pourtant, rectification effectuée.
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audrey83
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Luna a écrit : 05 mars 2025, 00:10 Jessie


J’habitais à New York, Tribeca mon amour
Étouffé de buildings et de peur du vide
J’avais quelques amis de Brooklyn et du Queens
Qui venaient sur le toit pour chanter du Zeppelin

Il y avait ce soir-là un jeune homme avec eux
Que je connaissais pas, qui s’appelait Jessie
Moi qui sais lire l’humain, j’avais vu dans ses yeux
La rébellion de ceux qui deviennent mes amis

Quand tombait la nuit noire, on traînait les parkings
Avec quelques gonzesses, juste histoire que ça swingue
À regarder les gangs de la Sud Amérique
À tirer sur des bangs d’herbe de Jamaïque

À souffler des pétards au gré des gyrophares
On regardait New York qui posait son regard
Mon ami le plus cher à mes yeux était là
Il avait les yeux clairs qui font voir au-delà

De la mélancolie des ruisseaux d’Arkansas
Des putains d’Hollywood aux chevaux du Texas
Jessie, il avait fait de la taule à Rikers
Jessie, à dix-huit ans, il avait pris deux ans

Parce qu’il avait tapé l’animalerie du coin
Pour remettre à la mer des poissons combattants
Dans le feu des bidons qui réchauffaient nos mains
Jessie, il savait lire dans les cendres du vent

Putain, t’es où Jessie
New York a froid et moi aussi
Sur les toits je traîne la nuit sur mon dos
Le silence des villes, le bruit du train

Dans des bars à burgers où on draguait les filles
Qui sortaient des night-clubs, nous ne rentrions pas
Jessie, il arrivait à faire les yeux qui brillent
Aux plus belles de New York ou bien de l’Illinois

Alors on traînait là, sur les rooftops du monde
Bras d’honneur aux gratte-ciels, je te tiens si tu tombes
Toi, t’avais l’air indien ; moi, j’avais l’air de rien
Rien de plus que ton ombre, oui, mais ça m’allait bien

De voir ta poésie, Rusty James sur les toits
Dans New York agonie, toi tu volais, je crois
Ta gueule d’ange est filée (ou ‘effilée’ ?) aux reflets des lumières
Faufilée(s) dans les ombres trajectoires du lointain

Quand il m’jouait ses sons aussi peu tunés que lui
J’entendais l’horizon qui naissait dans un cri
J’lui disais qu’on pourrait tourner à deux en France
Il m’disait qu’il était trop libre pour les Français

On parlait de partir là où vont les rivières
On rêvait de s’enfuir pour tout laisser derrière
On allait faire le tour des États unifiés
En stop ou en traileur dès qu’on aurait le blé

Putain, t’es où Jessie
New York a froid et moi aussi
Sur les toits je traîne la nuit sur mon dos
Le silence des villes, le bruit du train

Au-dessus du pont, dans l’appartement
Où je dors à présent, y’a des pigeons
Ils me parlent de toi, ils disent « je te ressemble (ou ‘ressens’ ?) »
On s’dit que tu vas bien, que tu n’es pas très loin

Putain, t’es où Jessie
New York a froid et moi aussi
Sur les toits je traîne la nuit sur mon dos
Le silence des villes, le bruit du train
ça y est j'ai maté rusty james, cité dans Jessie

film planant :)
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quelques beaux plans
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audrey83 a écrit : 08 mars 2025, 20:09
quelques beaux plans
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J’adore les photos/images/dessins/etc. en noir et blanc. Et quand il y a une p’tite touche de couleur en plus, c’est très joli aussi.

Tiens, cela me fait notamment penser à un artiste qui réalise de très belles œuvres : https://noir-artist.com/ :
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L’Humanité



Elle est dans l’électro, elle est dans la musique
Classique ou d’avant-garde, elle est l’art prophétique
Elle est dans le tribal, elle est dans nos ethniques
Au fond des fleurs du mal, elle est dans nos tantriques

Elle est dans les lotus, nénuphars d’hirondelles
Elle est dans les Vénus illuminant le ciel
Elle est dans l’animal ou dans l’intellectuel
Elle est dans ce banal qui fait tant de merveilles

Elle va des bords du Gange, du Népal à l’Indien
Du fond des Amazones aux ghettos mexicains
Elle va de la Bastille aux neiges de Moscou
Elle va de Chicago aux cocas du Pérou

Elle va de l’Esquimau aux enfants du Niger
Du Kilimandjaro à la fierté des Khmers
Elle va d’Hiroshima à la Cité des Anges
Du plastique des (ricaines ?) aux cadavres du Gange

Elle est l’ayahuasca, elle est dans les chamans
Elle est le nirvana, elle est la marie-jeanne
Elle est l’Amazonie autant que l’Amazone
Elle est dans l’indigène, elle est dans l’autochtone

L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité

Elle est dans les robots des tristes temps modernes
Elle est dans les drapeaux de cet humain en berne
Elle est dans les bateaux qu’on s’invente pour un soir
Elle est dans les philosophies de nos boudoirs

Elle est dans la magie, puis dans les magiciennes
Qui savent faire l’infini, oui, d’une simple graine
Elle est le premier cri, elle est dans les landaus
Elle est souffle de vie du berceau au tombeau

Elle est cœur à l’usine, elle est dans la machine
Elle est dans l’origine, elle est dans les racines
De nos médicinales, elle est dans l’eau-de-vie
Elle est dans les malades, dans le Saint-Esprit

Elle est aux minarets, ouais, dans les cathédrales
Des spiritualités du bien ou bien du mal
Elle est dans ceux qui prennent ou ceux qui tendent la main
Elle est dans les « je t’aime » que se disent tous les chiens

L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité

Elle est dans les réels ou dans les virtuels
Planquée au fond du ciel, elle est spirituelle
Elle est dans les divines, elle est dans nos païennes
Elle est dans Colombine, pis dans la Colombienne

Elle est dans les soirées, elle est pour s’évader
Ce qu’on met dans la veine pour pouvoir rêver
Elle est dans les enfers, elle est dans les paradis
Artificiels (ou « artificielle »), elle est densité (dans cités ?) de nos vies

Elle est dans nos névroses, elle est dans les malades
De nos vieux qui font chier, elle est dans la pommade
Quand il faudra torcher celui qui t’a fait naître
Elle est fatalité, oui, qu’il faut disparaître

Elle est le sédentaire, elle est dans les nomades
Elle est quand le désert a les yeux d’un vieux rade (?)
Elle est la soif de vivre autant qu’elle peut donner
La mort, oui, comme un livre, tu pourras l’emporter

L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité
L’Humanité

Elle est là tous les mois quand tu saignes du ventre
Elle est dessous la croix de la terre jusqu’aux cendres
Elle est dans l’orphelin, elle est dans les familles
Elle est dans les parfums qui font rêver les filles

Elle est dans les charniers, elle est dans la violence
Du siècle condamné, elle est la pénitence
Elle est sortant des reins le monstre aux yeux d’amour
L’enfant fait (fée ?) du vagin la sortie de secours

Elle est là entre les cuisses quand il pleure, les lumières
Des rivières qui vous glissent le son des univers
Le chant des morts qui vous content l’histoire
Elle est dans les amphores à garder nos mémoires

Elle est tout c’qui bat dans le cœur de la vieille
Elle est ce qui naîtra, elle est ce qui sommeille
Elle est, oui, toi et moi ; elle est nos ennemis
Oui, du mendiant au roi, elle est le premier cri

Le Chemin de croix, elle est dans l’eau-de-vie
Que je trinque avec toi dans les rivières des (lits ? lyres ? délires ?)
Elle est dans les enfers, puis dans les paradis
Artificiels, elle est densité de nos vies

Elle est dans les pouvoirs qui gangrènent les hommes
Elle est comme une histoire d’une satanée pomme
Elle est dans l’horizon qui crucifie le monde
Elle est quand le stérile deviendra la féconde

Quand ils seront là-haut les enfants des enfants
Voguant des satellites au fond des nuits du temps
Elle sera cette histoire qu’ils diront pour dormir
Que sur la Terre un jour, il y avait ton sourire

Elle sera souvenir des sourires de la Terre
Des ruines de nos empires dessous les jungles khmères
Elle sera l’écriture des vaudous du volcan
Elle sera les fantômes devenus les vivants

Elle sera 2001, l’Odyssée du néant
Quand elle ne sera plus qu’une étoile explosant
Elle sera la lumière traversée d’univers
Cimetière d’étoiles, elle sera les mystères

Elle sera solitaire dans les cieux de l’abîme
Elle sera voyageur qui cherchera l’ultime
Elle sera nouveau monde au fond des nuits du temps
Elle sera la féconde jaillissant du néant

Elle est dans les bourgeons, elle est dans les putrides
Elle est chez Cupidon, elle est chez les cupides
Elle est dans nos avides ou dans les généreux
Elle est dans les stupides de tous ces bienheureux

Elle est dans cet enfant qu’on n’a pas fait
Elle est dans cet infiniment que tu portes sacré
Elle est cet invisible qui fait de l’humain roi
De plus loin que lui-même, elle est le cœur qui bat

Elle est le cœur qui bat
Elle est le cœeeeur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur

Chacun porte sa croix
Mais dis-moi sur la croix
Est-ce que tu crois toujours ce que tu crois

Dis-moi mon cœur



(Pfiooooooooouuuuuu… ^^)
Dernière modification par Luna le 13 mars 2025, 03:37, modifié 4 fois.
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audrey83
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ah oui pas mal ton street art luna, merci du partage et de la retranscription humanité
Spoiler
celui qui colle le mieux à Jessie chez ton noir artist c'est celui-là je trouve
dream+big+-+decoupe+-+hd+copie+130x130cm+(1).jpg
Avec la cathédrale la chapelle sixtine revisitée :)
NOIR+artist+-+Mural+Painting+-+fresque+murale.jpg
NOIR+artist+-+Mural+Painting+-+fresque+murale (1).jpg
NOIR+artist+-+Mural+Painting+-+fresque+murale (2).jpg
NOIR+artist+-+Mural+Painting+-+fresque+murale (3).jpg
et celui là a un écho particulier pour moi :)
Fragment+12+162x114+-+low.jpg
Je n'ai pas peur de mourir...Encore une chanson qui n'a pas saisi mon attention au premier abord dans la nuit du 1er au 2 à l'instar de Jessie mais qui à froid modifie encore mon classement initial, c'est peut-être l'orgue de l'album.
Spoiler
Son kyrie ou psaume étant "aimer c'est se battre pour perdre", qui dit kyrie dit austérité musicale qui semble avoir décourager quelques-uns à l'écoute. Comme un écho de la litanie des anarchitectures dans la forme. Album cantique au potentiel quantique, de plus en plus mystique dans l'églises des rêves :), "nous aurons des métros comme des basiliques" dixit aragon dans le sacre de l'avenir, le premier morceau humanité ainsi que le second en ont aussi des accents d'ailleurs "Aux hurlements divins, aux sons des walkyries, Seras-tu avec moi dans le grand incendie ?(...)Dans les mégalopoles quand je cherche un jardin.
Du fond des cathédrales, au chant des minarets", morceau apocalyptique dans le premier sens du terme celui de fin du monde. Dans la nouvelle "humanité" il y a comme une sorte de transfiguration plus positive et le" je n'ai pas peur de mourir" résonne dans le sens de apocalypse/révélation/transcendance, horizon des possibles sémantiques, dans l'aude-là de la résistance psychique et dans la beauté poétique...nos constellations intérieures et nos sangs littéraire
Je n'ai pas peur de mourir

La vérité est ailleurs
mais la mienne
est juste devant moi
les armes à la main
pour la destinée
de mon amour et moi
pour la beauté de notre étoile et de
ce que son ventre fera

Je n'ai confiance qu'en le souffle du vent
ni les juges ni les lois
je ne crois qu'en
l'horizon des possibles
du libre au-dedans soi

moi pour un nouveau monde
je quitterai tout
pour tes yeux tu vois

Je donnerai ma vie pour le combat
de ton ventre horizon
toujours le poing levé contre les lois
ici de l'oppression
puisque nos libertés sont hors-la loi
je serai rébellion

Je défendrais ma terre et ma famille
par le sang s'il le faut
si je dois verser mon sang pour mon sang
je scierai leurs barreaux
mon amour de toi et de ce berceau
je serai le héros

Non je n'ai pas peur de mourir
dans tes bras mon amour
tant pis si devant nous vient le pire
tant qu'il me reste ton sourire
pour dessiner les contours
dans ton ventre moi je vois l'avenir
moi je vois l'avenir
avec toi
avec toi
oui

et sur le dos d'une hirondelle
si c'est l'heure d'aller voir ailleurs
faut voir loin du troupeau là qu'on en est
les yeux fermés vers l'abattoir
toujours le pélerin crucifié
sur l'autel argent roi

entre les typhons et les vents
toi moi notre enfant liberté
ce monde n'a plus d'alternative
que le suicide pour exister
l'humain est mort
pour une poignée d'or
puisqu'elle est programmée

la guerre civile dans mon pays
des frères contre des frères
ruisseaux de sang
toujours la violence dans leurs yeux
mais la vérité est devant
moi j'ai qu'une cause
qu'une seule armée
ma femme et mon enfant

avec l'oiseau il faut partir
loin des sociétés des enfers
que la terre brûle
ou qu'elle explose enfin
au fond des univers
ami des fleurs et de la pluie
enfant
d'une terre sans frontières

le monde tourne à l'envers
dis-moi t'a vu où on en est
mon frère
dans Babylone nous marchons
toi et moi
on sauvera pas le monde
c'est mort
mais nous, nous nous sauverons nous-même
et l'horizon sera notre seule loi

alors s'il est l'heure de partir
là où l'humanité n'est pas
là où seul l'animal aura le droit
toujours menacé oui
mais toujours libre
restera le combat
contre le monde
si c'est toi contre moi
si c'est moi avec toi
avec toi
avec toi
oui
si c'est moi avec toi
avec toi
avec toi
oui
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
si c'est moi avec toi
Spoiler
et le point d'orgue :)





je ponctue pas dans les retranscriptions :), y a pas beaucoup de ponctuation dans l'anthologie, libre à chacun de trouver sa ponctuation :).
Dernière modification par audrey83 le 09 mars 2025, 03:45, modifié 1 fois.
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L’Étoile


Puisque le monde est devenu fou
Puisque c’est toujours nous contre eux
Puisque ce ciel est à genoux
Puisque la Terre brûle de mille feux

Puisque la fin du monde arrive
Dis-moi dans l’encre de nos yeux
Pourquoi d’acide sont nos salives
Pourquoi d’orage sont tous les cieux (yeux ?)

Aux flammes de tes yeux dans la nuit
Moi je réchauffe un peu mon âme
En attendant le tsunami
Venant d’un(e)* météore en flammes

Mon amour, oui, si c’est ainsi
Que doit se terminer la route
Que s’écrit la fin de nos vies
Entre les larmes, entre les gouttes

Nous trouverons la destination
Dans les étoiles ou sur la Terre
Nous retrouverons la connexion
Dans la pénombre ou la lumière

Pour donner un sens à tout ça
Main dans la main, cœur sur le cœur
S’aimer sera notre seule loi
Si la vérité est ailleurs

Au-delà l’espace et le temps
Nous trouverons l’étoile
Bravant le cœur de l’ouragan
Nous gonflerons nos voiles

Par-delà les mers en furie
Dans les tourbillons déferlantes
Tes yeux seront le seul abri
À mon cœur en descente

Nos âmes iront dans les étoiles
Au milieu des comètes
Nous toucherons notre idéal
Loin de l’enfer de leur planète

Elle peut venir, la fin du monde
Toi contre moi, yeux dans les yeux
S’envolant pour un autre monde
Nous deux comme deux oiseaux de feu

Toi et moi, nous serons des étoiles
Apocalypse, ô mon amour
Tous les deux face aux océans
Attendant le lever du jour

Venant d’une (du ?) météore en sang (cendres ?)
Que vienne la vague de feu
Nous la surferons doigt bien haut
Invincibles nous serons nous deux
Nous nous envolerons tout là-haut

Toi et moi, ça fait l’infini
Et nous deux si c’est tout ou rien
Tes yeux seront le seul abri
Contre la pluie d’étoiles qui vient

Du ciel en pleurs, c’est un chemin
Qui se dessinera, j’te promets
De lumière (ou « deux lumières ») seront nos destins
De(ux) poussière(s) dans l’infinité

Nous trouverons la destination
Dans les étoiles ou sur la Terre
Nous retrouverons la connexion
Dans les pénombres ou la lumière

Main dans la main, cœur contre cœur
S’aimer sera notre seule loi
Si la vérité est ailleurs
Tu sais, la réponse est en soi

Puisque pour une étoile qui meurt
Une autre renaîtra
Puisque sont nos battements de (du ?) cœur
Éphémères ici-bas

Tu seras ma destination
Dans les étoiles ou sur la Terre
Nous retrouverons nos connexions
Dans les pénombres ou la lumière

Main dans la main, cœur contre cœur
S’aimer sera notre seule loi
Si la vérité est ailleurs
Tu sais, la réponse est en soi

Toi et moi, ça fait l’infini
Et nous deux si c’est tout ou rien
Tes yeux seront le seul abri
Contre la pluie d’étoiles qui vient

Toi et moi, nous serons des étoiles
Toi et moi, nous serons des étoiles


[Ce que j’entends ensuite vaguement au loin :]

(Jusqu’à la fin du monde
Ce sera toi et moi
Éclairant la nuit
Jusqu’après l’au-delà (?)

Si c’est la fin du monde
Les étoiles dans nos bras
Chaque minute, chaque seconde
Loin devant l’au-delà (?)

Ouais, de la fin du monde
Puisqu’on s’aime, toi et moi
Chaque minute, chaque seconde
Quel que soit le combat

Si c’est la fin du monde
Les étoiles dans nos bras
Chaque minute, chaque seconde
Ce sera toi et moi

Jusqu’à la fin du monde
Jusqu’à la fin du monde
Jusqu’à la fin du monde
Ce sera toi et moi

Jusqu’à la fin du monde
Jusqu’à la fin du monde
Jusqu’à la fin du monde
Jusqu’à la fin du monde)


* « Météore » est masculin, mais il dit bien « une », je crois…
Dernière modification par Luna le 13 mars 2025, 06:42, modifié 5 fois.
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Venise


Et moi, si je t’ai jamais emmené(e) à Venise
Si je t’ai pas promené(e) sur les quais de Londres
Si on s’est pas tendu les lèvres sur la Tamise
Si on n’a pas fait l’amour sous l’orage qui gronde

Si je t’ai jamais emmené(e) sur un voilier
Au bout du monde juste pour danser un tango
À Rio pour faire l’Amazone dans les troquets
Si on n’a pas vu les cerisiers de Kyoto

Si je t’ai jamais emmené voir Singapour
À Saïgon, Mexico, pour faire l’amour
Si je suis pas devenu Lawrence d’Arabie
Sur des purs-sangs si on n’a pas bravé la vie

Si je t’ai pas construit une paillote de mes mains
Pour protéger le feu d’un ouragan aux Marquises
Si j’ai pas su faire la Pléiade d’un parchemin
Si j’ai pas su faire des ouragans de nos brises

Si je suis pas devenu Pirate des Caraïbes
Si je suis pas devenu roi des océans
Si j’ai pas combattu mille hommes, mille nations
Pour avoir le droit, oui, de te faire un enfant

Si j’ai pas construit cathédrales ni pyramides
Les gens d’en bas finissent rarement pharaons
Si j’ai pas conquis les étoiles, si dans le vide
Si j’ai pas su dessiner meilleur horizon

Si j’ai pas bravé les caps Horn ni les lochs Ness
Si j’ai pas combattu les feux de mille foudres
Si j’ai pas acheté une île loin de ces liesses
De ces mondes déchirés, impossibles à recoudre

Faut leur laisser, faut juste partir, faut juste s’en foutre
Se bécoter, oui, même devant la fin du monde
Faut pas perdre son temps, oui, la vie est trop courte
Faut s’embrasser, puis faut s’aimer chaque seconde

Si je t’ai pas offert la vie que tu mérites
Si j’ai pas le porte-monnaie des millionnaires
Si j’ai pas vu, putain, le temps passer trop vite
Toutes ces années mortes envolées dans la poussière

J’ai fait d’mon mieux, j’ai tout donné, c’est pas ma faute
Si dès qu’j’te vois, j’ai la voix d’un vinyle qui saute
Si j’ai le cœur qui saigne trop quand tu me quittes
Si j’y peux rien, j’t’ai dans la peau, j’t’ai dans les tripes

Si j’ai pas su faire l’Atlantique de ce canal
Pour faire voguer ton cœur plus loin que leur déprime
Si j’ai pas bien lu tous les jours où t’avais mal
Des lieux communs si j’ai pas su en faire des cimes

Si j’ai pas construit de palais ni de pays
Si j’suis pas devenu homme d’affaires bonimenteur
Si j’ai pas promis Mars pour finir Miami
Si j’ai pas les fortunes des amputés du cœur

Si tu savais comme je regrette, oui, chaque seconde
Où l’on s’est pas barrés pour aller voir la mer
Tout ça pour quoi, jouer leur jeu, devenir une ombre
Pour ramener même pas de quoi se payer une bière

Comme j’ai la rage, t’as pas idée, oh mon amour
J’pourrais mourir pour rendre un peu ta vie meilleure
Juste pour t’emmener aller voir le lever du jour
Sur une plage juste pour rêver d’un ailleurs

Mon amour, c’est fini tout ça, ça rime à rien
Ces poésies qui prennent mon sang, qui prennent mon âme
La confiture pour les cochons, pour tous ces chiens
D’un pays mort et enterré qui sent l’pétale (?)

Rien ne m’volera une seconde supplémentaire
Je suis à toi, tu es à moi, que le reste meure
J’en ai rien à foutre si leur monde part en poussière
S’ils sont les ténèbres, nous sommes la lumière du cœur

Si j’ai pas demandé ta main sous Notre-Dame
J’étais trop pressé, tu sais j’ai pas su attendre
Dès que j’t’ai vu(e), j’ai mis tout mon être et mon âme
À genoux devant tes yeux d’amour, va comprendre

J’suis ridicule, mais t’es ma seule raison de vivre
Alors tu vois, tout c’que j’t’ai dit un peu plus haut
C’est c’qu’on va faire du temps, oui, qu’il nous reste à vivre
À tes côtés et puis à côté d’un p’tit Rimbaud

Allez viens mon amour, on s’en va à Venise
On s’en va se promener sur les quais de Londres
Conjuguer nos yeux et nos lèvres sur la Tamise
Et faire l’amour dessous les orages qui grondent

Au petit matin, s’en aller sur un voilier
Au bout du monde juste pour danser un tango
À Rio pour faire les pirates dans les troquets
Pour déjeuner sous les cerisiers de Kyoto

À dîner dans les casinos de Singapour
À Saïgon, Mexico, pour faire l’amour
Tu seras Cassandre, je serai Lawrence d’Arabie
Sur des purs-sangs au galop pour braver la vie

Je te construirai une paillote, oui, de mes mains
Pour protéger le feu des typhons des Marquises
Je te ferai la Pléiade, oui, d’un parchemin
Je saurai même faire des ouragans de la brise

Pour toi, je deviendrai Pirate des Caraïbes
Pour toi, je deviendrai le roi des océans
Je combattrai mille hommes de mille nations
Pour avoir le droit, oui, de te faire un enfant

Je construirai des cathédrales, des pyramides
On peut venir d’en bas et finir pharaon
Tout est à dessiner, oui, quand le ciel est vide
Je dessinerai des étoiles pour faire l’horizon

À Rome, à Florence ou qu’importe, même à Rio
Voir un lever du jour comme au Temps des Cerises
À Calcutta, même à la Havane, chez Castro
Tant qu’on n’est pas mort, c’est que la vie est promise

Allez mon amour, il l’heure de dire adieu
À ce pays, à cette enclave, à ce non-sens
La vie c’est fait pour la passer yeux dans les yeux
À faire l’amour chaque seconde de l’existence
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Ma meuf à moi


J’ai revu tous mes potes, j’prends des cuites tous les soirs
J’m’endors dans la (ma ?) compote, kébab dans mon plumard
J’mange du pop-corn en slip, j’me lave plus les ratounes
Même dans mes mauvais trips, les draps sentent la foufoune

Des meufs sur l’canapé, j’peux jouer d’la guitare
J’peux passer mes journées à fumer des pétards
J’peux jouer à la Play sans m’arrêter d’rouler
Plus besoin d’faire semblant d’fumer du CBD

Je porte le même caleçon depuis que tu t’es barrée
J’ai plus qu’une religion : boire, bouffer et baiser
Et refaire le tour des bars à la pêche à la raie
À faire des gosses à des mouchoirs j’passe mes journées

Toute (?) la pupute de luxe, plan(s) à 4, plan(s) à 3
J’fais la vidange sur les nichons d’Vanessa
J’bouffe que du KFC et puis quand vient le soir
J’traîne même chez les pédés, j’vomis sur les comptoirs

J’me barre tous les week-ends, j’ai eu l’permis moto
J’ai acheté une Kawa, 320 au chrono
Pour mourir ch’veux au vent, pour mourir conquérant
Pour faire mouiller les filles qui aiment ressentir dedans

Fini la vie d’grand-père, la télé et bobonne
Puis supporter ta mère, checker ton téléphone
Sinon toi tout va bien, ton poméranien nain
Toujours envie d’lui mettre des coups d’latte dans les reins

Tu vois c’est la belle vie depuis qu’tu t’es barrée
J’ai la vie d’Peter Pan, plus personne pour m’faire chier
C’est la teuf tous les soirs, je revis ma jeunesse
Fini la destinée d’un putain d’chien en laisse

J’peux mettre AC/DC, ouais, du soir au matin
Puis m’balader à poil, fumer des clopes dans l’bain
Puis y’a plus cette fréquence de voix comme une sirène
Moi j’y peux rien, les meufs me filent des acouphènes

Ma meuf à moi elle fume des Gitanes en caleçon
Et pourtant elle me dit d’pas crader l’pavillon
Tu l’as pas vue en string, des poils jusqu’au menton
Putain qu’elle est belle, gaulée comme un camion

Elle digère pas l’indien et je dois cleaner les chiottes
Elle aime pas mes copains, mais elle aime trop mes potes
P’tit penchant pour la tise et les locomotives
Gros penchant pour le cheese, crache pas sur les Maldives

Ma meuf à moi elle pisse debout comme un bonhomme
Toujours sur l’autoroute y’a sa vessie qui sonne
Elle pleure comme une madeleine devant ses p’tits mickeys
Elle a même réussi à m’faire chanter Disney

Elle est pas politique, elle dit « tous des pourris
Y’a qu’une seule loi dans c’monde, c’est d’penser à ses p’tits »
C’est l’anar des anars, mais pourtant faut qu’j’file droit
Va comprendre chez les meufs la raison à tout ça

J’ai plus à faire semblant avec tes copines ratées
Faire des anévrismes rien qu’à les écouter
Dans mon salon à voir toutes ces dégénérées
À faire leurs posts de merde de c’qu’elles bouffent à dîner

Pis j’te parle pas, putain, quand elles parlent politique
Révolution TikTok, welcome en Amérique
Un sponso pour les femmes, un sponso pour les chiens
Et ouais mon vieux c’est ça, putain, l’monde de demain

Moi j’suis pas adapté à c’monde dégénéré
Ouais mais ma grosse commence, tu sais, à me manquer
J’sais pas c’qu’elle a d’spécial ; elle pète, elle rote, elle chie
Boit la bière au goulot et fait pipi au lit

Ou c’est moi qui ai chialé, j’sais plus vraiment, qu’importe
J’passe mes jours à attendre qu’elle repasse par la porte
De mes songes, mes réels, y’a qu’elle qui fait l’essence
Du briquet de mes splifs et de mon existence

Ma meuf à moi elle fume des Gitanes en caleçon
Et pourtant elle m’dit qu’faut pas crader l’pavillon
Tu l’as pas vue en string, des poils jusqu’au menton
Mais putain qu’elle est belle, trop belle comme un camion

Elle digère pas l’indien, je dois cleaner les chiottes
Elle aime pas mes copains, mais elle aime trop mes potes
P’tit penchant pour la tise et les locomotives
Gros penchant pour le cheese, crache pas sur les Maldives

Ma meuf à moi elle pisse debout comme un bonhomme
Toujours sur l’autoroute y’a sa vessie qui sonne
Elle pleure comme une madeleine devant ses p’tits mickeys
Elle a même réussi à m’faire chanter Disney

Elle est pas politique, elle dit « tous des pourris
Y’a qu’une seule loi dans c’monde, c’est d’penser à ses p’tits »
C’est l’anar des anars, mais pourtant faut qu’j’file droit
Va comprendre chez les meufs la raison à tout ça

Une fois qu’on a tapé deux cuites et trois putains
Qu’on a fait l’répertoire d’ses ex et d’ses copains
Qu’on s’regarde dans l’miroir pour y mettre des coups d’boule
Changent toutes les perspectives quand sont vidées les couilles

C’est beau d’avoir 20 piges, ouais quand on a 20 piges
Un peu moins drôle quand on a 50 ans d’voltige
Ouais mais putain c’est triste, j’peux plus faire chier qu’moi-même
Quand y’a qu’à son poignet, ouais, qu’on peut dire « je t’aime »

Allez reviens, fait chier, y’a du ménage à faire
Ça va j’ai l’droit d’blaguer, ouais fais pas ta mégère
Ok j’ferai des efforts, j’irai plus voir les putes
J’me comporterai mieux, ouais, qu’un gorille en rut

Je laverai mes caleçons, pis je ferai la vaisselle
J’te papouillerai la nuit, pis j’te dirai qu’t’es belle
Chaque lever du jour, j’t’apporterai les croissants
Pis même dans le salon, j’mettrai un cheval blanc

Allez viens on arrête un peu toutes ces conneries
Ces pseudos rock’n’roll qui passent leur vie au lit
Allez viens pour le fun, viens j’me fais baptiser
Qu’j’puisse t’emmener dans l’église aller faire chier le curé

Allez viens on s’marie comme les vieux à l’époque
J’te mets une graine dans l’nid pour que tu tombes en cloque
Allez viens on s’la fait, la réelle aventure
Un ange sous ton nombril, un p’tit diable au cœur pur

Allez viens, on s’arrache
Allez viens, on s’arrache
Allez viens
Allez viens
Dernière modification par Luna le 13 mars 2025, 03:28, modifié 5 fois.
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