pas d'attente= ennui, ce n'est pas tout à fait ce qui est dit, il a ensuite reformulé le terme ennui par rythme de vitalité; donc en effet paix et tranquilité après l'apothéose c'est à peu près ça , on est tous tranquille une fois que les attentes ont été comblés , c'est universel , je mets ici le dialogue en détail:Meduse a écrit : ↑24 oct. 2020, 19:55 Ces philosophes alors Pas d'attente = ennui ? Je dirai pour ma part paix et tranquilité. Mais il est bien difficile d'être un petit bouddha, alors j'imagine que nous sommes régies par nos attentes, conscientes ou non, tout de même... dans nos choix, nos préfèrences, nos directions.
Merci du partage Suffragette , c'est très nourrissant
Il est tout de même étrange que la plupart des idées prennent source dans la littérature ou la peinture. La passion et l'imagination des artistes sont elles factuellement analysables ? Peut on réellement fonder des théories d'ensemble en observant des expériences singulières (et qui plus est, fictionnelles ?) Mon mental remercie le distinguo, mais mon coeur reconnaît les deux amours. L'eau et le vin
Raphael : « comment affranchir l'amour de cette dialectique qui conduit de la jubilation à la mélancolie qui s'ensuit ? Tout amour désire durer toujours et pourtant tout amour fait l'expérience du caractère provisoire...
Nicolas Grimaldi :-peut-être le dirai-je autrement...le propre du plaisir c'est que tout y tend, donc il est en quelque sorte l'ultimité de l'attente mais en même temps lorsque nous n'attendons plus rien alors c'est l'ennui, or ce qui fait la jubilation de l'existence c'est une alternance de tensions et détentes, de volupté et de relâchement, je ne dirai pas c'est alors l'ennui, c'est le rythme de la vitalité, c'est ce qui fait ressembler une expérience amoureuse à une expérience musicale.
-la vague et le ressac, yattle sisttle (?), vu qu'on est dans les battements du coeur
-exactement, moderato cantabile, allegreto vivace, largo. »
Et pour rebondir sur le fait que tu soulignes que la plupart des idées prennent source dans la littérature ou la peinture, je répond encore "universel", et j'ajoute "archétype", larousse dit: "Chez C. G. Jung, structure universelle issue de l'inconscient collectif qui apparaît dans les mythes, les contes et toutes les productions imaginaires du sujet sain, névrosé ou psychotique." ou du sujet artiste . Les théories d'ensemble à partir d'expériences singulières, ça encore il n'y a rien de moins singulier que l'amour , il suffit de lire les fragments du discours amoureux de barthes pour s'en convaincre...on fonctionne tous pareil, certes il y a des nuances, mais lorsqu'on est épris on fonctionne tous pareils. La littérature n'est que la traduction de notre psyché amoureuse en l'occurence, attention il y a une langue amoureuse mais différents accents j'en conviens, l'universel n'est assimilable à un conformisme de psychologie sociale.
Sinon entre l'amour de concupiscence et celui de bénévolence , pareil les deux sont biens , enfin tout dépend où on situe notre coeur , le coeur est souvent dans la bénévolence, le sexe souvent dans la concupiscence, et le mental fait le distingo entre ce qui vient du coeur et ce qui vient de l'appétit sexuel, on peut même trouver les deux amours en une personne je suppose(un bon coup qui a des sentiments j'apelle ça), en tout cas s'il n'y a pas de bénévolence ça ne dure pas, s'il n'y a que de l'attraction et de la concupiscence, c'est parfois un feu de paille et on s'ennuie vite, il n'y a pas de rythme de vitalité qui s'installe. Enfin voilà je trouve que de savoir ce genre de truc ça évite de se dire qu'on n'aime plus l'autre parce-que y a moins de sensations fortes par exemple ou d'avoir envie d'aller voir ailleurs quand on est en couple et je trouve que les deux lascards l'expliquent bien avec leur rhétorique un peu guindée .