Les Magnifiques

Digitalis a écrit : ↑04 mars 2025, 19:53

Unvisiteur a écrit : ↑04 mars 2025, 17:48

Digitalis a écrit : ↑04 mars 2025, 16:31

Les goûts et les couleurs, y'a rien de plus subjectif... Tu n'aimes pas, tu détestes, pour autant, dire que c'est de la merde, ça me semble très impérieux. Ça balaie immédiatement tout travail en amont de cet album, t'imagines à quel point ça pourrait être blessant ?

C'est justement parce qu'il n'y a pas de travail que je me permet de dire que c'est de la merde, ça ressent tant au niveau des paroles, des arrangements que muscialement. Il a pas passé 3 ans à faire ça c'est impossible, on est plus près de l'album l'alhambra écrit en une semaine, et encore, au moins l'alhambra était inspiré, ici ça n'est qu'un ressacé de ses discours pompeux usés jusqu'à la carricature.

Vraiment il aurait dû mettre un terme à sa carrière avec l'album "A Dieu" qui aurait été une très belle porte de sortie et qui semblait être sa première idée à la base mais non, l'argent appelant l'argent il fallait bien qu'il escroque une dernière fois ses fans avec un album éclaté.

Je ne vois pas où est l'escroquerie pour Apocalypse ? C'est quand même l'exacte inverse ou alors j'ai de la merde dans les yeux!?

tesco neo a écrit : ↑05 mars 2025, 05:20

audrey83 a écrit : ↑05 mars 2025, 03:40 Mon top dans l'ordre chronologique de préférence:

le requin (la plus géniale, et celle qui est surement la plus écoutée j'en suis certaine ) elle est addictive

Je lis ça je suis entrain de l'écouter en boucle tout de suite

Xo7 a écrit : ↑05 mars 2025, 09:24 Un mot pour résumer cet album après de multiples écoutes : JUBILATOIRE

Julien.R a écrit : ↑05 mars 2025, 08:18

Elie a écrit : ↑04 mars 2025, 18:45 Oui.
Je suppose que tu aurais insulté Brel s'il tu l'avais connu à l'époque des Bonbons ?
C'est la remarque typique de quelqu'un qui connait 4 chansons de Brel sérieux.
Il a fait plein de trucs ratés dans sa carrière, premièrement, et il a fait des chansons légères.
Même sur Les Marquises son dernier disque, Les remparts de Varsovie c'est une chanson marrante par exemple.

Pour Barbara c'est donc acté
Pour Brel, il était en train de mourir pour Les Marquises, pressé pour enregistrer et sur une musique de François Rauber c'est pas un truc gratté pour accompagner un texte torché. Pour les remparts, même contexte, il allait mourir il a choisi la joie pour partir.
Pour les bonbons, il campe un personnage, c'est une interprétation, c'est magnifiquement écrit et joué.
Il ne fait pas un constat sur la société comme un ado éméché, puis la musique...

Elie a écrit : ↑05 mars 2025, 12:45
Ok ben écoute reste dans ta vision très ouverte de l'art, taille toi les veines sur Barbara H24 si ça te chante, moi je continue de kiffer cet album rempli de vie.

Elie a écrit : ↑05 mars 2025, 12:45
moi je continue de kiffer cet album rempli de vie.

Céline a écrit : ↑05 mars 2025, 13:23

Elie a écrit : ↑05 mars 2025, 12:45

moi je continue de kiffer cet album rempli de vie.

Mais tellement !

Koolseb a écrit : ↑05 mars 2025, 14:20 J'en vois pas mal qui ont eu besoin de temps pour apprécier ce nouveau nectar, pour ma part j'ai été aussi tôt conquis.

Le contexte y faisait peut être beaucoup.
J'étais dans la belle famille au fin fond de la Creuse, et à chaque cigarette j'avais les yeux plongés dans l'immensité constellée. Cela ne vous aura pas échappé que les mots qui ressortent le plus de ces nouvelles chansons sont: étoiles, voie lacté, constellations, meteores, étoiles filantes, comètes,...
Les oreilles plongées dans le casque et les yeux dans la voûte céleste, j'avais la sensation que Damien me parlait directement et les chansons prenaient une saveur divine.

Avec l'annonce du projet "Apocalypse", nous étions nombreux à attendre une production noire et contestataire. J'étais peut être le premier dans cette attente, j'aime le Saez qui peint crûment la réalité et écorche les travers humains. Force est de constater que Saez m'a totalement pris à contre pied avec sa nouvelle œuvre.


Comme il a été déjà dit précédemment, à la vue de l'œuvre, le mot Apocalypse est à prendre au sens liturgique du terme: La révélation.

La littérature biblique apocalyptique fait état d’un présent malheureux où l’on ressent qu’un événement catastrophique est sur le point de se produire. Mais, au lieu d’être présenté comme source d’angoisse, celui-ci est révélateur d’un renouvellement du monde, d’une sorte de régénération. Il est donc souhaitable. Le présent sert alors à anticiper et préparer la venue d’un monde nouveau et meilleur.

C'est ainsi que Saez se présente à nous à travers ses nouvelles chansons. Un Saez lucide et incisif mais un Saez amoureux et optimiste.
Et honnêtement, compte-tenu des temps moroses dans lesquels nous gravitons depuis des années et allant en s'accentuant, c'est une bonne bouffée d'air frais qui fait le plus grand bien !

Il y aurait beaucoup à dire sur ses nouvelles chansons et il faudrait plusieurs jours pour le faire.
Je vais juste parler des 2 premiers morceaux pour l'instant.
Le premier, Arizona Baby, est le décollage pour l'univers cosmique.

Ce morceau me fait beaucoup penser a certaines productions de Hans Zimmer, notamment en lien avec la BO d'Interstellar.
Il y a peut-être une influence selon moi, en tout cas ce premier morceau nous entraine directement dans une ballade rêveuse vers ce qu'il y a plus grand que nous. Et c'est sans doute le fil conducteur de cette nouvelle oeuvre dans laquelle Saez nous dit que la vérité se dérobe devant nos yeux mais se trouve au fond de nous, que rien ne vaut la nature, environnement dans lequel la vie ne laisse pas place aux questions mais simplement à la contemplation.
Et c'est ainsi que Saez nous offre de prendre La Route.

Il a toujours été criant que Saez est un artiste qui peint ses chansons comme il recouvrirait une toile, il manie le micro comme un pinceau.
La particularité de cette chanson, assez inédite il me semble, c'est qu'elle se déroule en 3 volets bien distincts. Comme le serait un triptyque dans l'univers de la peinture.

Dans le 1er volet, c'est le point de vue d'un Saez heureux au milieu des animaux et de la nature avec sa femme. On peut presque imaginer Saez & Ana comme Adam & Eve dans le 1er volet du Jardin des Délices de Jerome Bosch. "La fin du monde on s'en fout !"

Transition cosmique à la interstellar puis 2ème volet.

Dans le 2ème volet, c'est le point de vue de sa femme. C'est la voix d'Ana qui prend alors le dessus, on ne reconnait même plus forcément l'écriture de Saez. Autre point de vue mais au final sens très similaire, les deux âmes sont en osmose.

Transition cosmique à la interstellar puis 3ème volet.

Dans le 3ème volet, magnifique, Saez fait le résumé, la conclusion de l'oeuvre. Cet horizon sera sa tombe.
Une ode à l'amour et à la nature!!!


Les bords de la Seine
Raoul Dufy

audrey83 a écrit : ↑05 mars 2025, 14:28

Koolseb a écrit : ↑05 mars 2025, 14:20 J'en vois pas mal qui ont eu besoin de temps pour apprécier ce nouveau nectar, pour ma part j'ai été aussi tôt conquis.

Le contexte y faisait peut être beaucoup.
J'étais dans la belle famille au fin fond de la Creuse, et à chaque cigarette j'avais les yeux plongés dans l'immensité constellée. Cela ne vous aura pas échappé que les mots qui ressortent le plus de ces nouvelles chansons sont: étoiles, voie lacté, constellations, meteores, étoiles filantes, comètes,...
Les oreilles plongées dans le casque et les yeux dans la voûte céleste, j'avais la sensation que Damien me parlait directement et les chansons prenaient une saveur divine.

Avec l'annonce du projet "Apocalypse", nous étions nombreux à attendre une production noire et contestataire. J'étais peut être le premier dans cette attente, j'aime le Saez qui peint crûment la réalité et écorche les travers humains. Force est de constater que Saez m'a totalement pris à contre pied avec sa nouvelle œuvre.


Comme il a été déjà dit précédemment, à la vue de l'œuvre, le mot Apocalypse est à prendre au sens liturgique du terme: La révélation.

La littérature biblique apocalyptique fait état d’un présent malheureux où l’on ressent qu’un événement catastrophique est sur le point de se produire. Mais, au lieu d’être présenté comme source d’angoisse, celui-ci est révélateur d’un renouvellement du monde, d’une sorte de régénération. Il est donc souhaitable. Le présent sert alors à anticiper et préparer la venue d’un monde nouveau et meilleur.

C'est ainsi que Saez se présente à nous à travers ses nouvelles chansons. Un Saez lucide et incisif mais un Saez amoureux et optimiste.
Et honnêtement, compte-tenu des temps moroses dans lesquels nous gravitons depuis des années et allant en s'accentuant, c'est une bonne bouffée d'air frais qui fait le plus grand bien !

Il y aurait beaucoup à dire sur ses nouvelles chansons et il faudrait plusieurs jours pour le faire.
Je vais juste parler des 2 premiers morceaux pour l'instant.
Le premier, Arizona Baby, est le décollage pour l'univers cosmique.

Ce morceau me fait beaucoup penser a certaines productions de Hans Zimmer, notamment en lien avec la BO d'Interstellar.
Il y a peut-être une influence selon moi, en tout cas ce premier morceau nous entraine directement dans une ballade rêveuse vers ce qu'il y a plus grand que nous. Et c'est sans doute le fil conducteur de cette nouvelle oeuvre dans laquelle Saez nous dit que la vérité se dérobe devant nos yeux mais se trouve au fond de nous, que rien ne vaut la nature, environnement dans lequel la vie ne laisse pas place aux questions mais simplement à la contemplation.
Et c'est ainsi que Saez nous offre de prendre La Route.

Il a toujours été criant que Saez est un artiste qui peint ses chansons comme il recouvrirait une toile, il manie le micro comme un pinceau.
La particularité de cette chanson, assez inédite il me semble, c'est qu'elle se déroule en 3 volets bien distincts. Comme le serait un triptyque dans l'univers de la peinture.

Dans le 1er volet, c'est le point de vue d'un Saez heureux au milieu des animaux et de la nature avec sa femme. On peut presque imaginer Saez & Ana comme Adam & Eve dans le 1er volet du Jardin des Délices de Jerome Bosch. "La fin du monde on s'en fout !"

Transition cosmique à la interstellar puis 2ème volet.

Dans le 2ème volet, c'est le point de vue de sa femme. C'est la voix d'Ana qui prend alors le dessus, on ne reconnait même plus forcément l'écriture de Saez. Autre point de vue mais au final sens très similaire, les deux âmes sont en osmose.

Transition cosmique à la interstellar puis 3ème volet.

Dans le 3ème volet, magnifique, Saez fait le résumé, la conclusion de l'oeuvre. Cet horizon sera sa tombe.
Une ode à l'amour et à la nature!!!


Les bords de la Seine
Raoul Dufy

Comme d'hab koolseb toujours pertinent , belle analyse, même si tu choisis le moment où je dois me casser au boulot (et ce jusqu'à minuit au moins) pour sortir ton pavé mais c'est toujours un réel plaisir d'avoir ton éclairage, d'entrevoir la lumière , j'attends les autres.

Y a du je est un autre dans cet album c'est indéniable .

Angellore a écrit : ↑05 mars 2025, 16:13 Bien d’accord avec tous les avis précédents (sauf que pour moi c’est pas son meilleur album depuis J’accuse, juste impossible de dépasser Messina et NDNM, Lulu je sais pas, c’est à voir sur la durée)
Je m’y remets là, impossible de découvrir les autres actes, je reste scotchée sur le 1 et le 2.
La route se révèle petit à petit : j’adore la première partie, la deuxième partie avec Ana plus présente est hyper onirique, j’adore ! C’est la troisième partie de la chanson avec laquelle j’ai eu le plus de mal jusqu’à présent, on va voir là.
Et je kiffe le thème Arizona baby.
Tout cela invite au voyage. Une introspection. Une envie de vivre et d’être heureux, voire amoureux.

Edit: Désolée pour ma réaction à chaud concernant la présence d’Ana, oui j’aimerais plus de choeurs saeziens, mais franchement ça rend bien la présence d’Ana, c’est frais, et tu sens qu’ils te racontent une histoire au fil des 28 chansons.

Edit 2: Putain je suis sur le cul de l’Acte I, c’est juste incroyable, mais que c’est BEAU, ça m’emporte tellement loin, j’ai envie de pleurer de gratitude, remercier Damien pour cette merveille, ces sensations uniques que sa musique éveille en moi, tain ça va faire 26 ans, oui y’a des bas parfois, mais tain sa musique me touche le coeur, me rend heureuse, je suis émerveillée

Angellore a écrit : ↑05 mars 2025, 16:13 Edit 2: Putain je suis sur le cul de l’Acte I, c’est juste incroyable, mais que c’est BEAU, ça m’emporte tellement loin, j’ai envie de pleurer de gratitude, remercier Damien pour cette merveille, ces sensations uniques que sa musique éveille en moi, tain ça va faire 26 ans, oui y’a des bas parfois, mais tain sa musique me touche le coeur, me rend heureuse, je suis émerveillée

Elie a écrit : ↑05 mars 2025, 18:05

Angellore a écrit : ↑05 mars 2025, 16:13 Edit 2: Putain je suis sur le cul de l’Acte I, c’est juste incroyable, mais que c’est BEAU, ça m’emporte tellement loin, j’ai envie de pleurer de gratitude, remercier Damien pour cette merveille, ces sensations uniques que sa musique éveille en moi, tain ça va faire 26 ans, oui y’a des bas parfois, mais tain sa musique me touche le coeur, me rend heureuse, je suis émerveillée

Attends d'attaquer attentivement l'acte III et la suite.
L'acte I c'est fade à côté.