Œuvre Apocalypse (Pay per listen)

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Xo7
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Luc a écrit : 16 févr. 2025, 18:23
Elie a écrit : 16 févr. 2025, 17:01 Vous vous souvenez que dans VLP il y a "Je cherche encore" et 'L'Alhambra" et sur Messina "Marie", des chansons déjà jouées en live longtemps avant.

Pour Apocalypse, quelle chanson aimeriez-vous entendre en version studio ?

Moi ce serait "Elle était profonde", mais elle date tellement que je n'imagine pas qu'elle sorte un jour.
c'est le chant.
Il y a ton sourire.

Évidemment !
Chanteur démodé et la symphonie des Siècles !
gavroche_greyjoy
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Elie a écrit : 16 févr. 2025, 17:01 Pour Apocalypse, quelle chanson aimeriez-vous entendre en version studio ?

les chansons live que j'aimerais entendre sur Apocalypse :
- les anarchitectures II
- les mélancoliques
- ces gens-là 2023
- souffle le vent du nord

j'aimerais entendre aussi, La Route, écrite dans le livre Poésie (à priori ça devrait être le cas, sauf incohérence de l'Ours :laughing1: )

j'aimerais aussi que l'album soit un album contestataire, mais pas trop rock (contestataire "version" jeunesse lève-toi... pas contestataire "version" j'accuse...).

Enfin, pour reprendre la question d'Elie, mais dans le sens inverse, les chansons studios jamais jouées en concert, que j'aimerais entendre lors de la tournée :
- les enfants lune
- liberté
- ma populaire
Elie
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Dans les chansons que j'aimerai voir en live, outre les nouvelles d'Apocalypse évidemment :

Partie pop/rock :

- Rochechouart

Partie fête au village :

- Les bars du port
- Debbie
- Mon terroriste
- Mon européenne

transition :
- Sur les quais
- Marguerite version 2010

Partie rock :

- Sauver cette étoile
- Solution
- Ma petite couturière (qui manque trop dernièrement)
- Marie ou Marilyne
- Ma religieuse
- Burqa
- J'envoie

Acoustique :

- Notre dame mélancolie
- Ma vieille
Elie
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gavroche_greyjoy a écrit : 16 févr. 2025, 19:18 j'aimerais entendre aussi, La Route, écrite dans le livre Poésie (à priori ça devrait être le cas, sauf incohérence de l'Ours :laughing1: )
Alors ça rien n'est moins sûr, Mélancolie n'était pas dans... Mélancolie... ^^
Elie
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edit
Dernière modification par Elie le 18 févr. 2025, 20:10, modifié 1 fois.
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Ça sort d'où ?

La réf :


Soleil et chair
Arthur Rimbaud

Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l’amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang ;
Que son immense sein, soulevé par une âme,
Est d’amour comme Dieu, de chair comme la femme,
Et qu’il renferme, gros de sève et de rayons,
Le grand fourmillement de tous les embryons !

Et tout croît, et tout monte !

– Ô Vénus, ô Déesse !
Je regrette les temps de l’antique jeunesse,
Des satyres lascifs, des faunes animaux,
Dieux qui mordaient d’amour l’écorce des rameaux
Et dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde !
Je regrette les temps où la sève du monde,
L’eau du fleuve, le sang rose des arbres verts
Dans les veines de Pan mettaient un univers !
Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ;
Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre
Modulait sous le ciel le grand hymne d’amour ;
Où, debout sur la plaine, il entendait autour
Répondre à son appel la Nature vivante ;
Où les arbres muets, berçant l’oiseau qui chante,
La terre berçant l’homme, et tout l’Océan bleu
Et tous les animaux aimaient, aimaient en Dieu !
Je regrette les temps de la grande Cybèle
Qu’on disait parcourir, gigantesquement belle,
Sur un grand char d’airain, les splendides cités ;
Son double sein versait dans les immensités
Le pur ruissellement de la vie infinie.
L’Homme suçait, heureux, sa mamelle bénie,
Comme un petit enfant, jouant sur ses genoux.
– Parce qu’il était fort, l’Homme était chaste et doux.

Misère ! Maintenant il dit : Je sais les choses,
Et va, les yeux fermés et les oreilles closes.
Et pourtant, plus de dieux ! plus de dieux ! l’Homme est Roi,
L’Homme est Dieu ! Mais l’Amour, voilà la grande Foi !
Oh ! si l’homme puisait encore à ta mamelle,
Grande mère des dieux et des hommes, Cybèle ;
S’il n’avait pas laissé l’immortelle Astarté
Qui jadis, émergeant dans l’immense clarté
Des flots bleus, fleur de chair que la vague parfume,
Montra son nombril rose où vint neiger l’écume,
Et fit chanter, Déesse aux grands yeux noirs vainqueurs,
Le rossignol aux bois et l’amour dans les coeurs !

II

Je crois en toi ! je crois en toi ! Divine mère,
Aphrodite marine ! – Oh ! la route est amère
Depuis que l’autre Dieu nous attelle à sa croix ;
Chair, Marbre, Fleur, Vénus, c’est en toi que je crois !
– Oui, l’Homme est triste et laid, triste sous le ciel vaste.
Il a des vêtements, parce qu’il n’est plus chaste,
Parce qu’il a sali son fier buste de dieu,
Et qu’il a rabougri, comme une idole au feu,
Son cors Olympien aux servitudes sales !
Oui, même après la mort, dans les squelettes pâles
Il veut vivre, insultant la première beauté !
– Et l’Idole où tu mis tant de virginité,
Où tu divinisas notre argile, la Femme,
Afin que l’Homme pût éclairer sa pauvre âme
Et monter lentement, dans un immense amour,
De la prison terrestre à la beauté du jour,
La Femme ne sait plus même être courtisane !
– C’est une bonne farce ! et le monde ricane
Au nom doux et sacré de la grande Vénus !

III

Si les temps revenaient, les temps qui sont venus !
– Car l’Homme a fini ! l’Homme a joué tous les rôles !
Au grand jour, fatigué de briser des idoles,
Il ressuscitera, libre de tous ses Dieux,
Et, comme il est du ciel, il scrutera les cieux !
L’Idéal, la pensée invincible, éternelle,
Tout ; le dieu qui vit, sous son argile charnelle,
Montera, montera, brûlera sous son front !
Et quand tu le verras sonder tout l’horizon,
Contempteur des vieux jougs, libre de toute crainte,
Tu viendras lui donner la Rédemption sainte !
– Splendide, radieuse, au sein des grandes mers
Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers
L’Amour infini dans un infini sourire !
Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d’un immense baiser !

– Le Monde a soif d’amour : tu viendras l’apaiser.

Ô ! L’Homme a relevé sa tête libre et fière !
Et le rayon soudain de la beauté première
Fait palpiter le dieu dans l’autel de la chair !
Heureux du bien présent, pâle du mal souffert,
L’Homme veut tout sonder, – et savoir ! La Pensée,
La cavale longtemps, si longtemps oppressée
S’élance de son front ! Elle saura Pourquoi !…
Qu’elle bondisse libre, et l’Homme aura la Foi !
– Pourquoi l’azur muet et l’espace insondable ?
Pourquoi les astres d’or fourmillant comme un sable ?
Si l’on montait toujours, que verrait-on là-haut ?
Un Pasteur mène-t-il cet immense troupeau
De mondes cheminant dans l’horreur de l’espace ?
Et tous ces mondes-là, que l’éther vaste embrasse,
Vibrent-ils aux accents d’une éternelle voix ?
– Et l’Homme, peut-il voir ? peut-il dire : Je crois ?
La voix de la pensée est-elle plus qu’un rêve ?
Si l’homme naît si tôt, si la vie est si brève,
D’où vient-il ? Sombre-t-il dans l’Océan profond
Des Germes, des Foetus, des Embryons, au fond
De l’immense Creuset d’où la Mère-Nature
Le ressuscitera, vivante créature,
Pour aimer dans la rose, et croître dans les blés ?…

Nous ne pouvons savoir ! – Nous sommes accablés
D’un manteau d’ignorance et d’étroites chimères !
Singes d’hommes tombés de la vulve des mères,
Notre pâle raison nous cache l’infini !
Nous voulons regarder : – le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile…
– Et l’horizon s’enfuit d’une fuite éternelle !…

Le grand ciel est ouvert ! les mystères sont morts
Devant l’Homme, debout, qui croise ses bras forts
Dans l’immense splendeur de la riche nature !
Il chante… et le bois chante, et le fleuve murmure
Un chant plein de bonheur qui monte vers le jour !…
– C’est la Rédemption ! c’est l’amour ! c’est l’amour !…

IV

Ô splendeur de la chair ! ô splendeur idéale !
Ô renouveau d’amour, aurore triomphale
Où, courbant à leurs pieds les Dieux et les Héros,
Kallipyge la blanche et le petit Éros
Effleureront, couverts de la neige des roses,
Les femmes et les fleurs sous leurs beaux pieds écloses !
– Ô grande Ariadné, qui jettes tes sanglots
Sur la rive, en voyant fuir là-bas sur les flots,
Blanche sous le soleil, la voile de Thésée,
Ô douce vierge enfant qu’une nuit a brisée,
Tais-toi ! Sur son char d’or brodé de noirs raisins,
Lysios, promené dans les champs Phrygiens
Par les tigres lascifs et les panthères rousses,
Le long des fleuves bleus rougit les sombres mousses.
– Zeus, Taureau, sur son cou berce comme une enfant
Le corps nu d’Europé, qui jette son bras blanc
Au cou nerveux du Dieu frissonnant dans la vague.
Il tourne lentement vers elle son oeil vague ;
Elle, laisse traîner sa pâle joue en fleur,
Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt
Dans un divin baiser, et le flot qui murmure
De son écume d’or fleurit sa chevelure.
– Entre le laurier-rose et le lotus jaseur
Glisse amoureusement le grand Cygne rêveur
Embrassant la Léda des blancheurs de son aile ;
– Et tandis que Cypris passe, étrangement belle,
Et, cambrant les rondeurs splendides de ses reins,
Étale fièrement l’or de ses larges seins
Et son ventre neigeux brodé de mousse noire,
– Héraclès, le Dompteur, qui, comme d’une gloire,
Fort, ceint son vaste corps de la peau du lion,
S’avance, front terrible et doux, à l’horizon !

Par la lune d’été vaguement éclairée,
Debout, nue, et rêvant dans sa pâleur dorée
Que tache le flot lourd de ses longs cheveux bleus,
Dans la clairière sombre où la mousse s’étoile,
La Dryade regarde au ciel silencieux…
– La blanche Séléné laisse flotter son voile,
Craintive, sur les pieds du bel Endymion,
Et lui jette un baiser dans un pâle rayon…
– La Source pleure au loin dans une longue extase…
C’est la Nymphe qui rêve, un coude sur son vase,
Au beau jeune homme blanc que son onde a pressé.
– Une brise d’amour dans la nuit a passé,
Et, dans les bois sacrés, dans l’horreur des grands arbres,
Majestueusement debout, les sombres Marbres,
Les Dieux, au front desquels le Bouvreuil fait son nid,
– Les Dieux écoutent l’Homme et le Monde infini !

29 avril 1870

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Elie
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Ca sort de l'IA :grin: Le Chat pour être précis

Ca m'a fait rire que ce soit pas mal, j'ai trouvé ça Apocalyptique ;)
Elie
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CA Y EEEEEEESTTTT !!!

Ca va jaser je pense...

Kapteyn
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Tu t ennuis ? :grin:
Shadoz
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Ce sont les vrais paroles de La route ? Ça promet, on dirait une compilation des paroles qu'il radote depuis quelques années...
Luc
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Shadoz a écrit : 18 févr. 2025, 20:23 Ce sont les vrais paroles de La route ?
Même question, j'ai le livre, mais j'ai pas lu...
Kapteyn
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Non ce ne sont pas les paroles...
Elie
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Inscription : 18 janv. 2021, 15:08

T'es sûr ?
Kapteyn
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Inscription : 22 mai 2020, 19:46

y a des bouts et elles sont mélangés ? Je ne connais pas le texte par cœur mais ça ne commence pas comme ca. En tout cas c'est assez naze de gâcher le plaisir a des gens qui n ont jamais lu les paroles et d abrutir la chanson . Enfin bon si ça t amuses... C est le principal.
Elie
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Rooh faut pas se vexer comme ça...
Kapteyn
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Inscription : 22 mai 2020, 19:46

Disons que j aime pas l IA utilisé comme ça. j aime pas que l on pique des choses a des gens, surtout pour ne pas respecter. J aime pas que l on gâche le plaisir d entendre les vrais paroles avec la vraie musique... J aime pas que l on se joue des gens crédules, suffit de voir les commentaires sur Facebook, et tes réponses.
Mais je sais tu cherchais justement des réactions comme la mienne en postant ça. Je suis plus triste que vexé.
Mais bon. De toute façon elle a jarte la vidéo, comme quoi y a pas que moi que ça dérange.
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