L'Ours aux lettres
- goelandfou
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L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
- goelandfou
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L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
- goelandfou
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C'pas Damien ça
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
- goelandfou
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C'est donc confirmé il en a une ptite
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
L'important c'est de savoir s'en servir !
Spoiler
nan j'déconne
- suffragettes AB
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Qui pourra l'interpréter? Un ours peut-être
- goelandfou
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Il sait plutôt bien s'en servir
Spoiler
on parle bien de sa guitare !?
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Pour reprendre un peu ce que tu disais juste avant une de tes dernières tournées :
J’ai hâte de retourner vivre, de me sentir vivant, avec toi et mes acolytes de concerts !
J’ai hâte de retourner vivre, de me sentir vivant, avec toi et mes acolytes de concerts !
- suffragettes AB
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Ta question est légitime Damien car...
""""Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d'une façon différente de celle imposée par les automatismes socio-culturels qu'elle commande? Quand les prétendus choix de l'un ou l'autre résulte de nos pulsions instinctives, de notre recherche du plaisir par la dominance et de nos automatismes socio-culturels déterminés par notre niche environnementale? Comment être libre aussi quand on sait que ce que nous possédons dans notre système nerveux, ce ne sont que nos relations intériorisées avec les autres? Quand on sait qu'un élément n'est jamais séparé d'un ensemble? Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient? Quand on sait que l'organisation des sociétés humaines jusqu'au plus grand ensemble que constitue l'espèce, se fait par niveau d'organisation qui chacun représente la commande du servomécanisme contrôlant la régulation du niveau sous-jacent? La Liberté ou du moins l'imagination créatrice ne se trouve qu'au niveau de la finalité du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déterminisme cosmique qui nous est caché, car nous n'en connaissons pas les lois.""""
Et puis...
"""A-t-on pensé aussi que dès que l'on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance? Mais là encore, c'est enlever à celle-ci son apparence de gratuité, de don du prince, c'est supprimer le mérite de celui qui la pratique, comportement flatteur empreint d'humanisme et que l'on peut toujours conseiller, sans jamais l'appliquer, puisqu'il n'est pas obligatoire du fait qu'il est libre. Pourtant, il est probable que l'intolérance dans tous les domaines résulte du fait que l'on croit l'autre libre d'agir comme il le fait, c'est-à-dire de façon non conforme à nos projets. On le croit libre et donc responsable de ses actes, de ses pensées, de ses jugements. On le croit libre et responsable s'il ne choisit pas le chemin de la vérité, qui est évidement celui que nous avons suivi. Mais si l'on devine que chacun de nous depuis sa conception a été placé sur des rails dont on ne peut sortir qu'en « déraillant », comment peut-on lui en vouloir de son comportement? Comment ne pas tolérer, même si cela nous gêne, qu'il ne transite pas par les mêmes gares que nous?"""
J'espère que cet extrait (d'Henri Laborit) pour répondre à ta question aura résolu l'énigme philosophique qui te tourmente actuellement .
Si tu as d'autres questions, n'hésites pas...
""""Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d'une façon différente de celle imposée par les automatismes socio-culturels qu'elle commande? Quand les prétendus choix de l'un ou l'autre résulte de nos pulsions instinctives, de notre recherche du plaisir par la dominance et de nos automatismes socio-culturels déterminés par notre niche environnementale? Comment être libre aussi quand on sait que ce que nous possédons dans notre système nerveux, ce ne sont que nos relations intériorisées avec les autres? Quand on sait qu'un élément n'est jamais séparé d'un ensemble? Qu'un individu séparé de tout environnement social devient un enfant sauvage qui ne sera jamais un homme? Que l'individu n'existe pas en dehors de sa niche environnementale à nulle autre pareille qui le conditionne entièrement à être ce qu'il est? Comment être libre quand on sait que cet individu, élément d'un ensemble, est également dépendant des ensembles plus complexes qui englobent l'ensemble auquel il appartient? Quand on sait que l'organisation des sociétés humaines jusqu'au plus grand ensemble que constitue l'espèce, se fait par niveau d'organisation qui chacun représente la commande du servomécanisme contrôlant la régulation du niveau sous-jacent? La Liberté ou du moins l'imagination créatrice ne se trouve qu'au niveau de la finalité du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déterminisme cosmique qui nous est caché, car nous n'en connaissons pas les lois.""""
Et puis...
"""A-t-on pensé aussi que dès que l'on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance? Mais là encore, c'est enlever à celle-ci son apparence de gratuité, de don du prince, c'est supprimer le mérite de celui qui la pratique, comportement flatteur empreint d'humanisme et que l'on peut toujours conseiller, sans jamais l'appliquer, puisqu'il n'est pas obligatoire du fait qu'il est libre. Pourtant, il est probable que l'intolérance dans tous les domaines résulte du fait que l'on croit l'autre libre d'agir comme il le fait, c'est-à-dire de façon non conforme à nos projets. On le croit libre et donc responsable de ses actes, de ses pensées, de ses jugements. On le croit libre et responsable s'il ne choisit pas le chemin de la vérité, qui est évidement celui que nous avons suivi. Mais si l'on devine que chacun de nous depuis sa conception a été placé sur des rails dont on ne peut sortir qu'en « déraillant », comment peut-on lui en vouloir de son comportement? Comment ne pas tolérer, même si cela nous gêne, qu'il ne transite pas par les mêmes gares que nous?"""
J'espère que cet extrait (d'Henri Laborit) pour répondre à ta question aura résolu l'énigme philosophique qui te tourmente actuellement .
Si tu as d'autres questions, n'hésites pas...
- goelandfou
- Messages : 2179
- Inscription : 17 nov. 2019, 17:20
bientôt ton anniversaire?
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
La belle, la rebelle
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours au nom de Robespierre
Ma France
Dis pourquoi douce France
Je ne vois qu’ignorance
Des fascismes à outrance
Pays de nos enfances
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours au nom de Robespierre
Ma France
Dis pourquoi douce France
Je ne vois qu’ignorance
Des fascismes à outrance
Pays de nos enfances
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