Les Magnifiques

y a les souvenirs et les malaises
des nuits d'baise à n'en plus finir
le gout d'la chair et l'arrière gout
d'un dernier coup face à la mer
mais pour de vrai foi de bourbon
l'abandon à l'imaginaire
jouer le faux sans faire semblant
pour satisfaire ses illusions

j'suis fatigué, soulé, des sourires de conventions, de tous faire comme si elles étaient belles nos vies. Fatigué, de chercher un bonheur que d'autres que moi ont défini, normé, balisé, réduit. Trahi. Fatigué de chercher, le calme, le repos, la sereinité. Fatigué d'affronter chaque réveil comme un coup de poing dans le ventre. Fatigué de toute cette place laissé par le vide. Du gaspillage infini de nos énergies qu'on oppose entre elles, des combats menés contre rien d'autre que les autres. Fatigué du futile et de l'essentiel, fatigué d'être fatigué.

Kaio a écrit : ↑30 août 2021, 11:33 j'suis fatigué, soulé, des sourires de conventions, de tous faire comme si elles étaient belles nos vies. Fatigué, de chercher un bonheur que d'autres que moi ont défini, normé, balisé, réduit. Trahi. Fatigué de chercher, le calme, le repos, la sereinité. Fatigué d'affronter chaque réveil comme un coup de poing dans le ventre. Fatigué de toute cette place laissé par le vide. Du gaspillage infini de nos énergies qu'on oppose entre elles, des combats menés contre rien d'autre que les autres. Fatigué du futile et de l'essentiel, fatigué d'être fatigué.

T'arrive trop tard, elle a déjà été faite



"Usé" a été prise aussi, va falloir innover sévère.

"fatigué du mensonge et de la vérité"

Embrasse donc un flic, il va t'en donner lui de la vérité

--- a écrit : ↑30 août 2021, 11:43

Kaio a écrit : ↑30 août 2021, 11:33 j'suis fatigué, soulé, des sourires de conventions, de tous faire comme si elles étaient belles nos vies. Fatigué, de chercher un bonheur que d'autres que moi ont défini, normé, balisé, réduit. Trahi. Fatigué de chercher, le calme, le repos, la sereinité. Fatigué d'affronter chaque réveil comme un coup de poing dans le ventre. Fatigué de toute cette place laissé par le vide. Du gaspillage infini de nos énergies qu'on oppose entre elles, des combats menés contre rien d'autre que les autres. Fatigué du futile et de l'essentiel, fatigué d'être fatigué.

T'arrive trop tard, elle a déjà été faite



"Usé" a été prise aussi, va falloir innover sévère.

abîmé
abattement
abattu
abruti
accablé
accablement
échiné
écoeuré
écrasé
éculé
affaiblissement
alanguissement
élimé
amorti
amusement
anéanti
anémié
épuisé
épuisement
éraillé
éreinté
éreintement
assommé
asthénie
asthénique
éteint
étourdi
avachi
battu
blasé
brisé
cerné
claqué
courbatu
courbaturé
courbature
crevé
déformé
défraîchi
dégoûté
délabré
délavé
démoralisé
déprimé
dérangé
détente
ennui
ennuyé
esquinté
essoufflé
excédé
exténué
exténuation
faible
faiblesse
fané
fini
flagada
flapi
fou
fourbu
fourbure
foutu
halbrené
harassé
importuné
incommodé
indisposé
las
lassé
lassitude
lézardé
limé
malade
meurtri
mort
moulu
passé
patraque
pendant
pompé
ramollo
râpé
raplapla
rebattu
recru
relâchement
rendu
repos
revenu
rompu
roué
ruiné
sénile
saturé
souffrant
surentraîné
surmené
surmenage
timbré
tiré
toqué
usé
usagé
vanné
vaseux
vermoulu
vidé

je vote pour vermoulu

flapi ca sonnerait bien aussi.

(les *ment polluent un peu la liste la qd même, ça manque de rigueur)

La vie normale. Celle qu'on voit des autres. Ceux là qui encaissent chaque jour, sans faillir, sans faiblir. Sans avoir envie de s'enfuir se réfugier dans leurs souvenirs. A l'abris dans leur propre tête et se laisser aller à l'ivresse. Sourd de tout le reste, dans l'obscurité bleue des profondeurs marines, plaqué au fond sous la pression. Hurler ses passions, ses désirs qui ne trouveront jamais d'écho à la surface des gens normaux. Qui vivent leur vie normale.

Bats des ailes papillon tu seras mort demain.

Y a pas de compromis, que des trahisons. Zéro concensus, zéro concession. Vivre libre ou mourir.

Se libérer d'un poids allégé de tout sens, voyager vers l'ivresse et jamais n'en revenir.
J'abandonne à la vie toute mon existance, et promet de ces mots de ne plus la retenir.

J'aime beaucoup ce que tu écris, c'est beau et inspirant

C'est touchant comme compliment ca, "inspirant"

Sous le soleil d'octobre se déhanchent au rythme du vent les branches du noisetier. Lancinante danse du ventre à se déshabiller de leurs étoffes jaunes, drapant de couleurs chaudes la douceur de l'automne.

Il y aurait tant à dire...
Sur les doutes que j'ai
de retrouver un jour
le goût de me réjouir
du bonheure des autres

Sur ce sentiment sale
de se sentir cerné
par ceux là qui sont les
descendant de ces autres
qui ont tué Jaurès.

Il y aurait tant à dire...
Sur le choix que je fais
entre croire et savoir
sans ne plus savoir ou
se situe la raison.

Sur l'autel donné
aux ombres de nos siècles
masquées d'identité
qui tâchent de raisin
l'idée de liberté.

Il y aurait tant à dire...
Que l'écrire m'épuise
que je n'ai plus la force
de tenir l'étendard
de mes propres démons.

Sur la résignation
colonisant mon âme
depuis ce jour précis
ou la vie m'a repris
ma soif de justice.

ca faisait longtemps