Les Magnifiques

Alors ils rêvent ensemble, de rêves fatigués
(Les hommes)

Qu’importe les chemins
Que nous prendrons ensemble
(Rois demain)

Vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin
Vous qui pensez que l'autre vous sauvera la peau
Alors que de votre âme il fera des lambeaux
(Ceux qui sont en laisse)

ouais tu pourras oui déchirer ma chair sur la peau en lambeaux,
aller de port en port me boire jusqu’à la lie
(Betty)

Meduse a écrit : ↑19 janv. 2020, 17:00 ouais tu pourras oui déchirer ma chair sur la peau en lambeaux,
aller de port en port me boire jusqu’à la lie
(Betty)

Je prends la main sur Betty

La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
Et dans les bars du port, je cherche magie noire
Putains vous m'aurez plus

Pas besoin de notifier t'sais...

Comme un loup solitaire, elle va dans la nuit noire, Et se nourrir de sang est bien son seul espoir (Elle était profonde)

Ce n'est pas un adieu c'est juste un au revoir
Nos internationales battront toujours l'espoir
(L'oiseau liberté)

Si l’Internationale est morte,
Puis si le national l'emporte,

(la lutte)

Comme un fruit trop pourri ouais que le temps emporte
Un jour on finit tous sans les clés à la porte
(Ma vieille)

A ta porte des Pantin, à ta porte des Lilas
J't'en offrirai bébé, bébé j'te promets pas
Mais j'te promets bébé que j'vais essayer
D'oublier un peu le mal que j'me fait.
(Pleures pas)

En cendres au fond d’un cendrier
Bébé y a quelque chose de louche
(Cigarette)

Et s’il est un jardin qui soit fait de nos cendres
Comme ils sont des destins qui sont fait pour se pendre
Au cou d’une moitié au cou d’une colombe
De ces éternités qui dorment sous les tombes

(Au cimetière des amours)

Rien que pour un instant, l'éphémère devienne Éternité (j'veux qu'on baise sur ma tombe)

j'ai rêvé d'un pays mon frère
un pays qui n'aurait
de lois oui que le solidaire
oui de se partager
un horizon pour l'éphémère
(Premier mai)

A partager l'ami ton savoir à ces âmes
Qui n'ont pour triste maître que cet avoir pourri.
(Chatillon sur Seine)

Je marche dans des villes où des âmes sans nom
Me fredonnent le tien
Je suis perdu