Greta Thunberg Vs Boyan Slat

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CellarDoor
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Greta :

Greta Thunberg, née le 3 janvier 2003 à Stockholm, est une militante suédoise pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Elle proteste à l’été 2018 devant le Parlement suédois, à l'âge de 15 ans, contre l'inaction face au changement climatique. En novembre 2018, elle lance la Skolstrejk för klimatet (« grève scolaire pour le climat »). Le mouvement se propage dans le monde entier après son discours à la conférence de Katowice de 2018 sur les changements climatiques (COP24), en décembre de la même année.
Elle reçoit plusieurs prix et distinctions pour son militantisme. Elle fait la couverture du magazine Time en mai 2019, qui lui décerne le titre de personnalité de l'année 2019. Des médias décrivent son impact sur la scène mondiale comme l'« effet Greta Thunberg ».


La jeune militante du climat Greta Thunberg désignée personnalité de l’année 2019 par le magazine « Time »

La force de la parole.

Boyan :

Boyan Slat, né le 27 juillet 1994 à Delft, est un militant écologiste néerlandais. Il abandonne ses études en ingénierie aéronautique à l'université de technologie de Delft1 pour lancer son projet et entreprise The Ocean Cleanup, qu'il dirige et visant à nettoyer les océans et notamment le vortex de déchets du Pacifique nord.

Le principe du nettoyage des océans est le placement de barrières flottantes en forme de "V" d'une profondeur de 3 m. Les barrières retiendront les plastiques et autres objets à la dérive et les conduiront vers une plateforme d'extraction. Cette plateforme, fonctionnant à l'énergie solaire, récupérera les matières en vue de leur évacuation et leur recyclage.

"D'ici 2050, nous aurons éliminé la pollution plastique des océans"

La force des actes.

Le début de la "popularité" :
  • Greta : Le 20 août 2018, jour de sa rentrée en neuvième année dans une école de Stockholm, Greta Thunberg fait le piquet de grève devant le Riksdag (Parlement suédois), et explique aux journalistes conviés qu'elle n'ira pas à l'école jusqu'aux élections générales du 9 septembre 2018.
  • Boyan : A 18 ans (et après avoir commencé ses recherches à 16 ans), Boyan invente un système solaire de nettoyage des océans. A 17 ans, son projet collecte environ 2 millions d'euros en financement participatif.
Aujourd'hui :
  • Greta Thunberg prend une année sabbatique à partir de l'été 2019 pour assister à des rencontres internationales et des conférences dans plusieurs pays qui l’invitent, l’amenant sur plusieurs continents.
  • En novembre 2019, Boyan dévoile un nouveau projet, The Interceptor, destiné à lutter contre la pollution plastique dans les cours d'eau, responsable de 80 % de la pollution plastique mondiale, selon les données avancées. Le projet prend la forme d'une barge autonome de 24 mètres de long, alimentée par des panneaux solaires. Boyan Slat vise à déployer The Interceptor dans les mille rivières les plus polluées du monde d'ici cinq ans.
La médiatisation :
  • Greta, c'est 196 000 000 de résultats dans Google.
  • Boyan, c'est 569 000.
Les récompenses :

Greta :
  • Greta Thunberg est l'une des trois nommés pour le prix Héros de l'environnement du WWF Suède.
  • Elle est nommée par la compagnie d'électricité Telge Energi pour le prix Enfants pour le Climat, mais a décliné cette nomination en apprenant que les autres finalistes devaient être envoyés du monde entier à Stockholm, et a déclaré : « Ils n'ont aucun contact avec la réalité. ».
  • En novembre 2018, elle a reçu la bourse d'études Fryshuset du jeune modèle de l'année.
  • Au mois de mars 2019, elle est proposée pour le prix Nobel de la paix.
  • Le tabloïd suédois Expressen la choisit pour représenter la femme de l'année 2019 en Suède.
  • Un sondage réalisé pour le journal Aftonbladet auprès de 1 000 personnes en mars 2019 la désigne également comme femme de l'année.
  • En avril 2019, elle reçoit le prix Liberté, qui est un prix de la région Normandie ouvert aux jeunes de quinze à vingt-cinq ans qui sont invités à voter en ligne.
  • L'université de Mons annonce en mai que Greta Thunberg recevra l'insigne et le diplôme de docteur honoris causa lors de la séance solennelle de la rentrée 2019.
  • Le 7 juin 2019, Amnesty International lui décerne, ainsi qu'au mouvement Fridays for Future qu'elle a inspiréd, son prestigieux Prix Ambassadeur de la conscience.
  • Le 12 juillet 2019, la jeune militante reçoit la Geddes Environment Medal, l'une des récompenses les plus importantes de la Royal Scottish Geographical Society, décernée « pour contribution exceptionnelle à la conservation et à la protection de l’environnement naturel et au développement durable ».
  • Le 25 septembre 2019, elle reçoit le prix Right Livelihood, connu sous le nom de « prix Nobel alternatif ». Greta Thunberg est distinguée « pour avoir inspiré et porté les revendications politiques en faveur d'une action climatique urgente conforme aux données scientifiques »
  • Le musée d'histoire naturelle de Londres annonce le 25 octobre 2019 que l'entomologiste Michael Darby a baptisé un minuscule coléoptère tout juste découvert Nelloptodes gretae (en), du nom de Greta, en allusion au slogan de celle-ci « On n'est jamais trop petit pour faire une différence » et en regard à sa contribution aux questions environnementales.
  • Le 11 décembre 2019, elle est désignée personnalité de l'année 2019 par le Time Magazine. et devient ainsi la plus jeune lauréate de cette distinction, décernée depuis 1927 par le magazine américain.
Boyan :
  • En novembre 2014, Boyan Slat s'est vu décerner le prix "Champions of the Earth" dans la catégorie "Inspiration et action" dans le cadre du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
  • En décembre 2017, il se voit décerner le titre de Néerlandais de l'année par le magazine Elsevier.
  • Non, c'est tout.
Alors, elle est où ton utopie ?
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liob3384
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Merci de faire découvrir Boyan Slat. Je vais regarder ce qu'il a fait.
Greta a eu le mérite de sensibiliser l'opinion ( mais pas Donald Trump) et les jeunes aux questions écologiques.
Mais d'après ton post Boyan a créé des choses pour changer le monde.
Solution : il faut que Greta parle de Boyan.
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CellarDoor
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liob3384 a écrit : 13 déc. 2019, 08:42 Merci de faire découvrir Boyan Slat. Je vais regarder ce qu'il a fait.
Greta a eu le mérite de sensibiliser l'opinion ( mais pas Donald Trump) et les jeunes aux questions écologiques.
Mais d'après ton post Boyan a créé des choses pour changer le monde.
Solution : il faut que Greta parle de Boyan.
Évidemment, je ne remet pas en cause l'impact positif que peut avoir Greta sur la prise de conscience.
Mais sa sur-médiatisation en fait un objet politique : pour un chef d'état, la recevoir devient un argument publicitaire, du Green Bashing.
"Vous avez vu ? On a reçu et écouté Greta, on est donc un parti - euh un pays - écologiste." Ce qui marche aussi avec les sommets.
Avec en intérêt, ne pas avoir à agir dans l'urgence, puisqu'elle ne propose pas de solution concrète.

En marge de la COP25, elle dit : "Nous faisons grève depuis plus d’un an et, globalement, rien n’a changé, la crise climatique est toujours ignorée par les gens au pouvoir".

Boyan, Fionn Ferreira (que personne ne connaît également, mais qui à 18 ans invente un aimant permettant de nettoyer les océans des particules fines), et bien d'autres, eux, changent des choses.

Merci Time, qui récompense la personne qui "influence le plus le monde".

"La critique est aisée, mais l'art est difficile"
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liob3384
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Il y a aussi 2 soeurs (je crois) qui on réussi par leur militantisme à abolir le plastique sur leur île. A Bali je crois. Il faudrait que je recherche plus précisément.
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Nobody
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Tout à fait d'accord avec CellarDoor.
C'est comme toujours qu'une question de médiatisation...
Il y a tellement de gens qui font des choses réellement concrètes dont on entend jamais parler et beaucoup qui ont de bonnes idées mais qui ne trouveront jamais de financeurs alors que ça pourrait vraiment faire avancer les choses.
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CellarDoor
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liob3384 a écrit : 13 déc. 2019, 13:02 Il y a aussi 2 soeurs (je crois) qui on réussi par leur militantisme à abolir le plastique sur leur île. A Bali je crois. Il faudrait que je recherche plus précisément.
Isabel et Melati Wijsen, 10 et 12 ans (à l'époque).
https://www.google.com/amp/s/news.konbi ... ques-bali/
Et plus généralement :
https://www.google.com/amp/s/www.ladn.e ... ger-monde/
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liob3384
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C'est bien ça. Justement j'étais en train de chercher.
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Lime
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Charlotte a écrit : 13 déc. 2019, 16:22 Tout à fait d'accord avec CellarDoor.
C'est comme toujours qu'une question de médiatisation...
Il y a tellement de gens qui font des choses réellement concrètes dont on entend jamais parler et beaucoup qui ont de bonnes idées mais qui ne trouveront jamais de financeurs alors que ça pourrait vraiment faire avancer les choses.
C'est exactement la question. Pourquoi est-ce que l'on a préféré présenter un visage pour illustrer la lutte pour le climat et pourquoi les idées concrètes peinent à trouver des financements? Systématiquement trop risquées? Pas rentables? Trop onéreuses?
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Meduse
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Lime a écrit : 15 déc. 2019, 12:52
Charlotte a écrit : 13 déc. 2019, 16:22 Tout à fait d'accord avec CellarDoor.
C'est comme toujours qu'une question de médiatisation...
Il y a tellement de gens qui font des choses réellement concrètes dont on entend jamais parler et beaucoup qui ont de bonnes idées mais qui ne trouveront jamais de financeurs alors que ça pourrait vraiment faire avancer les choses.
C'est exactement la question. Pourquoi est-ce que l'on a préféré présenter un visage pour illustrer la lutte pour le climat et pourquoi les idées concrètes peinent à trouver des financements? Systématiquement trop risquées? Pas rentables? Trop onéreuses?
Tout ce qui est du domaine "green washing" trouve des financements. Tout ce qui est du domaine de la décroissance est combattu et saboté, car incompatible avec le modèle économique dominant. Tout ce qui est du domaine de l'altruisme et de l'écologie sans but commercial est porté par la société civile, les ONG ou les fondations. Pas par le politique ou la finance.

Si vous avez un contre exemple pour tempérer mon affirmation, postez. Ça fera du bien à mon moral !

(Mais à mon avis va falloir attendre une nouvelle air...)
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CellarDoor
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Meduse a écrit : 15 déc. 2019, 13:31 Tout ce qui est du domaine "green washing" trouve des financements. Tout ce qui est du domaine de la décroissance est combattu et saboté, car incompatible avec le modèle économique dominant. Tout ce qui est du domaine de l'altruisme et de l'écologie sans but commercial est porté par la société civile, les ONG ou les fondations. Pas par le politique ou la finance.

Si vous avez un contre exemple pour tempérer mon affirmation, postez. Ça fera du bien à mon moral !

(Mais à mon avis va falloir attendre une nouvelle air...)
Croire que la finance ne porte que des projets capitalistes et l'associer au greenwashing est caricatural, et symptomatique du monde d'aujourd'hui où la volonté de chacun s'arrête là où sa compréhension disparaît.
Un contre-exemple ?
Aujourd'hui l'ESG (pour environnement, social, gouvernance) est une préoccupation qui devient majeure pour beaucoup d'acteurs de ce monde capitaliste. La signification ? Il vaut mieux investir dans l'altruisme que dans la croissance effrénée, car au delà de l'image même que cela renvoie, la pérennité à long terme réside davantage dans ce monde vert que dans le monde noir. Tous ou presque en sont conscients (et on peut douter des intentions des publiques stupidités) . Un exemple plus concret ? Les agences de notation de crédit prennent aujourd'hui en compte des critères ESG dans leur évaluation du risque, ce qui se traduit par "une entreprise pétrolière présente plus de risque et moins d'intérêt qu'une entreprise phorovoltaïque, quand bien même la profitabilité serait moindre. Alors préférons la seconde".
Mais il est bien plus facile de dénoncer un système, une doctrine, un pouvoir, que de chercher à comprendre le fonctionnement profond dans lequel il s'inscrit.
Je ne défends rien de cela, mais le paradoxe du peuple qui s'endette (pour un smartphone, une télé, une voiture, une maison, etc.) en crachant sur la finance est un exemple de l'hérésie actuelle.

Mais oui, in fine, ce qui est servi à la table, c'est du Greta Vs Trump, c'est du buzz, de l'extrême, du "putaclic". C'est ce qui intéresse la majorité, ce qui fait vendre, ce qui choque.
Une ado de 15 ans asperger qui fait une grève scolaire est plus bankable qu'un Boyan, tout comme les tweets de Trump sont plus bankable que la lente progression de l'ESG.

Faut-il s'arrêter là pour autant ?
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Meduse
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CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 01:12 la volonté de chacun s'arrête là où sa compréhension disparaît.
Alors là ton pré-jugé me chatouille autant que ma mauvaise interprétation pour Charlotte et Lime dans le bac à sable. Si tu savais tous les capitalistes que j'ai fréquenté et dont certains sont encore des amis! Ma soif de savoir est plus forte que la tentation de l'entre soi politique et culturel.
CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 01:12 Un exemple plus concret ? Les agences de notation de crédit prennent aujourd'hui en compte des critères ESG dans leur évaluation du risque, ce qui se traduit par "une entreprise pétrolière présente plus de risque et moins d'intérêt qu'une entreprise phorovoltaïque, quand bien même la profitabilité serait moindre. Alors préférons la seconde".
Ok, merci. Ça me fait du bien de l'apprendre. Je suis tout de meme pas sûr que nous ayons notre mot à dire sur la 5G (pour ne prendre que cet exemple) qui tue la sensibilité la plus fine et la plus précieuse du vivant. Tu crois que l'ESG va mesurer ces risques ? Sont ils en mesure de l'anticiper ? Ont ils envie de considérer ces aspects invisibles ou les projets se bornent à l'aspect physique du monde ?
CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 01:12 Mais il est bien plus facile de dénoncer un système, une doctrine, un pouvoir, que de chercher à comprendre le fonctionnement profond dans lequel il s'inscrit.
Tu noteras mon invitation à la tempérance par de la contre argumentation, donc merci de jouer le jeu. Pas forcément utile de sortir le flingue ;)
CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 01:12 le paradoxe du peuple qui s'endette (pour un smartphone, une télé, une voiture, une maison, etc.) en crachant sur la finance est un exemple de l'hérésie actuelle.
Dans ce cas, distinguons la banque classique au service de l'économie réelle, de "La finance" qui relève plus du hold up puisque c'est elle qui détourne une grande partie de la monnaie créée pour continuer à faire mumuse dans sa bulle spéculative ! C'est la championne de l'évasion fiscale et du grand déménagement du monde. Et comme si elle n'était pas suffisamment néfaste, elle produit des traders pleins de coke qui vivent au rythme de l'algorithme plus qu'à celui du coeur !
CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 01:12 Croire que la finance ne porte que des projets capitalistes et l'associer au greenwashing est caricatural
Mais ouiiiii, JE SUIS une caricature !
Merci papa :)
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CellarDoor
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Meduse, je t'ai cité mais mon message ne t'était pas personnellement adressé.
Dans ce cas, distinguons la banque classique au service de l'économie réelle, de "La finance" qui relève plus du hold up puisque c'est elle qui détourne une grande partie de la monnaie créée pour continuer à faire mumuse dans sa bulle spéculative ! C'est la championne de l'évasion fiscale et du grand déménagement du monde. Et comme si elle n'était pas suffisamment néfaste, elle produit des traders pleins de coke qui vivent au rythme de l'algorithme plus qu'à celui du coeur !
Mais ce paragraphe est bien caricatural, oui ! Il n'existe pas (que) deux finances, tout comme les banques n'ont pas le monopole des investissements (exemple des fonds de pension aux États-Unis). Et puis l'image du trader pein de coke, sérieusement ? :ugeek: Allons-y gaiement, ajoutons les putes dans les bureaux, le lancer de nain et les hélicoptères ;)
Tu crois que l'ESG va mesurer ces risques ? Sont ils en mesure de l'anticiper ? Ont ils envie de considérer ces aspects invisibles ou les projets se bornent à l'aspect physique du monde ?
C'est bien l'objectif, de mesurer l'aspect environemental (l'impact sur les émissions de co2, le déforestation, etc.), social (droit du travail, humeur des employés mais aussi impact civil) et gouvernance (rémunération , égalité des genres, etc). Ça correspond exactement à ce que tu souhaites, non ?
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Meduse
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CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 09:42 Meduse, je t'ai cité mais mon message ne t'était pas personnellement adressé.
Je sais. Mais à 2 heures du matin j'tiens plus la bride émotionnelle ;)
CellarDoor a écrit : 17 déc. 2019, 09:42 Ça correspond exactement à ce que tu souhaites, non ?
Sur le papier c'est toujours rassurant, mais ça y est, j'ai atteind l'âge du désenchantement ! Assez adulte et expérimentée pour savoir que la lenteur de cette bureaucratie et les effets d'annonces du politique donnent rarement sur le terrain ce que je souhaite.

Toutefois, je t'accorde que ma posture est facile. Alors une note positive : la société civile sera 1000 fois plus efficace lorsqu'elle n'aura plus d'autre choix.
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Meduse a écrit : 18 déc. 2019, 01:03 Sur le papier c'est toujours rassurant, mais ça y est, j'ai atteind l'âge du désenchantement ! Assez adulte et expérimentée pour savoir que la lenteur de cette bureaucratie et les effets d'annonces du politique donnent rarement sur le terrain ce que je souhaite.
Ce que tu souhaites, ou ce que je souhaite, ou là où on devrait être, c'est certain que non. Ni aujourd'hui, ni demain, ni probablement jamais. Mais c'est aussi une illustration que des efforts sont faits, insuffisants, par volonté ou par contrainte, c'est au cas par cas. La condamnation unilatérale est autant néfaste que l'inaction et l'inertie de l'autodestruction.
Profitons de ces quelques lueurs pour (nous) inspirer...
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CellarDoor
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Des nouvelles de nos amis :

Boyan Slat : « Répondre à l'urgence sans être dépendant des volontés politiques »

J'espère que nous aurons éliminé la moitié des déchets présents dans le Pacifique d'ici à cinq ans.
Deux barges autonomes de 24 mètres de long ont été placées en octobre dans deux rivières, une en Indonésie et une en Malaisie. Elles récoltent le plastique avant qu'il n'atteigne l'océan. L'objectif est d'équiper les 1.000 rivières les plus polluées, responsables de 80 % des déchets dans les océans, avant fin 2025.

Greta Thunberg protège son nom et dépose la marque "Fridays for Future"

La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a annoncé sur Instagram avoir déposé la marque "Fridays For Future", du nom du mouvement écologiste qu'elle a fondé, ainsi que son propre nom pour les protéger.
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liob3384
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Et TRUMP vous présente Naomi Seibt l'anti Greta

Un groupe de réflexion, proche de l’administration Trump, a recruté une jeune Allemande pour en faire la voix des climatosceptiques.

Elle est jeune, éloquente, pleine de convictions… Mais ce sont là les seuls points communs que partage l’Allemande Naomi Seibt, 19 ans, avec Greta Thunberg. De trois ans sa cadette, la Suédoise a secoué le monde en posant son cartable de gréviste du climat devant son collège, déterminée à dénoncer l’inaction des politiques face au réchauffement.
Des millions de gamins, puis d’adultes, lui ont emboîté le pas lors de marches inédites, de Sydney à New York, en passant par Münster. C’est là que vit Naomi Seibt. C’est de là qu’elle a étalé ses premières convictions ultraconservatrices sur les réseaux sociaux. Avant de s’exprimer publiquement, en marge de la Conférence sur le climat, à Madrid, en novembre.
Sa fougue et sa photogénie n’ont pas échappé au think tank américain Heartland, proche de Donald Trump et des lobbys allergiques aux scientifiques de l’environnement. Le groupe de réflexion vient de la recruter, la rebaptisant d’emblée " l’anti-Greta Thunberg ". Effet garanti.
https://www.ouest-france.fr/environneme ... -6757525
Ceux qui se cachent derrière "l'anti-Greta Thunberg"
https://www.franceculture.fr/emissions ... rier-2020
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