Ma joie de la journée c'est de voir qu'y'en a beaucoup qui n'savent pas débattre du fond dès qu'ils perdent pieds.
Pour se rassurer, dès lors, ils voient des défauts chez les autres alors que eux mêmes les ont.
Toujours mieux d'accuser l'autre que de chercher à comprendre des raisonnements qui ne vont pas dans notre sens, puis de se regarder bien en face dans un miroir, mais quand bien-même ils le feraient pas dis qu'ils perçoivent ce qu'ils se cachent à eux-mêmes.
La nature humaine c'est beaucoup d'emballage, d'apparence, de paraître.
Ça veut surtout voir ce que ça fait, sans voir ce que ça ne fait pas.
Ça parle de ses expériences personnelles comme de la sommité du sens qui devrait être commun à leurs yeux.
Ça ne sait pas reconnaître ses torts, ça patauge dans son coma pensant être éclairé, réfutant toute possibilité de pensée des autres qui leur est différente.
Quand eux-mêmes rabaissent l'action des autres, ils s'extirpent de la conscientisation de ce schéma là, se pensant légitime et s'étonne quand l'élastique leur revient dessus.
C'est une joie réelle de parcourir des pages d'expressions de ce bestiaire.
A qui sait désapprendre le monde de béni-oui-oui spirituel que certaines bêtes clament assez forts, forcément.
A qui souhaite apprendre des réactions des autres, chercher l'essence qui fait tourner leur moteur.
Dès qu'il y a une petite poussière de limaille qui arrive dans leur réservoir, ça va faire cracher leurs pots d'échappements et faut voir ce qui s'en échappe, c'est pas propre malgré les beaux idéaux qu'ils se vantent d'avoir, ces gens-là.
Enfin, ce ne sont que des idéaux, j'pense bien qu'ils le savent, ou pas.
Mais vous en êtes tous pardonnés, vous êtes bien plus tous victimes que coupables, soyez-en rassurés.
Un jour ça accuse l'autre, puis le lendemain ça agit exactement comme ce qu'il reprochait à l'autre, hier encore .
Et sans rancune, jamais.
ça vaut pour tous, j'y suis inclus.