Et dans l'ataraxie des instants,
Dans le vagabond éphémère,
L'oracle incandescent
Effeuille les Univers
Tic-tac.
Aurora quia habet aurum in ore
Apparait-elle ici-bas, arcane timide couchée dans le vide,
Qu'elle gémisse, sauvage, cauchemar céleste élancée et putride,
Obscure, inexorable, enchantement foudroyant,
Flèche courbée affamée des chairs palpitantes,
Arrachant l'oblique de ton âme filante,
Ton cœur peint de peur et de sang.
Qu'elle gémisse, sauvage, cauchemar céleste élancée et putride,
Obscure, inexorable, enchantement foudroyant,
Flèche courbée affamée des chairs palpitantes,
Arrachant l'oblique de ton âme filante,
Ton cœur peint de peur et de sang.
Heurter, dans l'inconscience et la transigeance, l'émérite acte de l'aurore,
Réveiller les gouffres funestes, repentants miraculeux,
Badiner avec le festin acerbe des premières lueurs,
Choir de cette cime céleste jusqu'au cruel malin,
Et récidiver.
Réveiller les gouffres funestes, repentants miraculeux,
Badiner avec le festin acerbe des premières lueurs,
Choir de cette cime céleste jusqu'au cruel malin,
Et récidiver.
Je plussoie ! C'est à la fois beau, profond et intrigant.
Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là. Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voie ; qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile ; qui pour vous donnera son âme s'il le faut, et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut
Sur le filigrane des avenirs, la déliquescence des traits trace l'atonie du néant. Ne restera-t-il de nous, effilés de bout en bout, que l'ombre monotone du renouveau, l'éternel nécessité, l'anorexie des épilogues ?
Toi l'Odalisque, feuilletée de bout en bout...
Toi l'Odalisque, feuilletée de bout en bout...
- suffragettes AB
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Oculos habent et non videbunt.
L’acrasie spontannée de l’acide avenir
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
Les ... dociles... lueurs ... ??!Zagan a écrit : ↑21 janv. 2020, 23:07 L’acrasie spontannée de l’acide avenir
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
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