Telegram from a room

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E.L
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Une bien triste histoire que celle de Levguena.

C'est un profond sentiment de vide qui m'envahit en début d'écoute.
Tristesse et mélancolie m'accompagne note après note, parole après parole....

Une victime idéologique dressé en martyr de la vie...

Un mari, deux enfants qui pleurent une mère qui se bat entre deux voir trois nationalisme...
Qui préfère défendre une terre, un pays que de protéger ses enfants.
Qui pense que rendre ses enfants orphelins
et le prix de leurs liberté.
Qui se sacrifice pour défendre un drapeau...
Un drapeau prix entre deux autres drapeaux...celui de l'Europe et celui de la Russie...
Elle se bat pour une indépendance qui n'en n'est pas une...
Elle a aimé Paris, rêvé Paris...elle s'est nourris de la culture Française.
De son histoire , de son utopie, de son romantisme.
C'est une vision idéalisée de la France...de la résistance...
Est ce la terre que l'on occupe qui nous rends libre?
Est ce le drapeau qu'on défends?
Est ce que l'arme nous rends libre.
Est ce les milles chars qui obligent de prendre les armes?
La résistance ne se fait elle que par un combat déséquilibré ?
Une bien triste histoire de guerre idéologique dont les victimes sont les mères, les épouses....
Une guerre entre un Tyran et une bête informe , indéfini...
Du sang inutile....
Levguena aurait elle pu être Donetska ?
Grand mère née soviétique devenu Ukrainienne à qui on aura demandé d'oublier son identité d'hier pour suivre l'idéal d'un occident qui la méprise ?
Donetska morte parce qu'elle ne veut pas quitter la terre qui l'a vu naître peu importe le drapeau qui y flotte et qui ce sent plus proche de la Russie que d'un progressisme européen qui l'a dépasse complètement?

Levguena est une jolie chanson triste.
Une chanson qui nous entraîne sur une pente humide... Elle est le récit d'une mort inutile.
Elle est des orphelins...
Elle est le reflet d'une guerre ...
Elle est une prise de position de par son personnage.
Elle est pour faire pleurer, elle fait appelle à nos bon sentiments tout en créant une sensation de malaise .
Une histoire racontée from a Room...par un gars qui voit la guerre de part sa télé...
C'est l'héroïne que vendent les media...
Une forme de conte de fée fait pour correspondre à la bien-pensante afin de récolter des fonds...
Un effort de guerre pour soutenir l'Ukraine ou pour payer ton électricité...
Une zone blanche d'apparence lisse mais qui me semble par le malaise ressenti ouvrir un chemin interrogatif sur les sens des mots : liberté,sacrifice , nationalisme, Europe , monde...
C'est un point de vue narratif mensonger ...
Le "Je" qui s'exprime laisse penser que c'est "Levguina" qui parle...mais "le from a Room " "telegram" ( ou télé drame?)
Amène une lecture plus profonde à mon sens.
Il induit le rapport à une vue par écran interposé...la guerre dans le metavers... où la chair à canon distrait savamment nos cul posé dans nos chambres ..

Hâte de découvrir la suite.
Luc
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Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 15:16 Mais la chanson vous en pensez quoi ?
Ana Moreau a mué.
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Louve
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Il est en pré commande Fnac ... voilà voilà
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Angellore
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Luc a écrit : 18 nov. 2022, 15:29
Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 15:16 Mais la chanson vous en pensez quoi ?
Ana Moreau a mué.
Je vois vraiment pas le rapport avec Ana…
On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi.
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Louve
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Et donc si on achète sur La Fnac cette histoire de blockchain etc on est d'accord que ça ne fonctionne pas ? J'ai du mal à tout suivre, je ne sais pas si c'est moi ou si c'est lui qui n'est pas clair mais je pige rien à son truc.
Luc
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Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 16:26
Luc a écrit : 18 nov. 2022, 15:29
Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 15:16 Mais la chanson vous en pensez quoi ?
Ana Moreau a mué.
Je vois vraiment pas le rapport avec Ana…
Je trouve la diction et le rhyme de la chanson vraiment similaire aux chansons d'Ana Moreau, notamment à Shalala
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Angellore
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Luc a écrit : 18 nov. 2022, 17:41 Je trouve la diction et le rhyme de la chanson vraiment similaire aux chansons d'Ana Moreau, notamment à Shalala
C’est vrai qu’il y a quelque chose.
Après, en ce qui me concerne, y’a vraiment pas photo, Ievguenia est beaucoup plus belle que les chansons d’Ana.
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CellarDoor
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E.L a écrit : 18 nov. 2022, 15:29
Levguena est une jolie chanson triste.

Le "Je" qui s'exprime laisse penser que c'est "Levguina" qui parle...mais "le from a Room " "telegram" ( ou télé drame?)
Amène une lecture plus profonde à mon sens.
Il induit le rapport à une vue par écran interposé...la guerre dans le metavers... où la chair à canon distrait savamment nos cul posé dans nos chambres ..
C'est volontaire de martyriser son nom ?

Telegram, c'est l'application hébergée dans le cloud, dans les satellitaires. C'est d'un côté (utilisateur) l'open source, gratuit et libre. L'aspect démocratique. De l'autre côté (serveur) la partie propriétaire, fermée et obscure. La dictature. C'est le chiffrement partiel, qui s'arrête à une frontière dans un monde numérique. C'est l'histoire de deux russes, ou presque. Un ex-russe opposant de Poutine et naturalisé français, parisien, et de son frère qui vit à Saint-Pétersbourg. Telegram, c'est l'héritage de la blockchain, l’application phare du conflit ukrainien.

Telegram, en anglais, c'est aussi ce message envoyé via le fil électrique qui relie l'expéditeur au destinataire, en opposition justement avec l'image d'écran interposé. Un télégramme from a room, c'est une connexion fine et fragile, indispensable, d'un inconnu dans une chambre à un(e) autre inconnu(e) dans une autre chambre, enfin ce qu'il en reste. Ou l’inverse, le canal qui permet de partager l'information, de s'exprimer à la place de ceux qui ne peuvent (plus ?) s'exprimer.

Ievguenia (Bosch), c'est une Ukrainienne révolutionnaire de l'Empire russe, qui dirige, pendant 4 ans et à la suite de la révolution d'Octobre (1917) à Saint-Pétersbourg, une partie de l'Histoire libre de l'Ukraine.

Ievguenia c'est, au départ, le chant (faux, encore) esseulé d’une âme en guerre. Qui au fil du temps est rejoint par un cœur de voix, venant sublimer peu à peu la chanson. Si l’union est la force, c’est la Résistance qui fait l’union. Pas encore européenne, même si elle le chante. Puis ce cœur se tait, laissant place à la mélodie dénudée, funéraire.

Le fil du télégraphe est un électrocardiogramme qui trace au gré des électrons les dernières impulsions d’une liberté, celle d’être une victime sans être sa caricature. Que ça te chante, ou non.
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Peb
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Je ne ressens aucune émotion à l'écoute de cette chanson.

Le manifeste prenait déjà une direction,à mon sens insipide, avec des personnages aussi incomplets que caricaturaux.

On est dans cette continuité là, la fragilité que je perçois n''est qu'un chant maniéré.

J'ai vraiment pas l'impression qu'il vit le truc, mais qu'il l'interprète à sa mauvaise sauce.

C'est qu'une texture " belle" , cette chanson, rien de plus, vraiment pas à mon goût.
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E.L
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CellarDoor a écrit : 18 nov. 2022, 18:08
E.L a écrit : 18 nov. 2022, 15:29
Levguena est une jolie chanson triste.

Le "Je" qui s'exprime laisse penser que c'est "Levguina" qui parle...mais "le from a Room " "telegram" ( ou télé drame?)
Amène une lecture plus profonde à mon sens.
Il induit le rapport à une vue par écran interposé...la guerre dans le metavers... où la chair à canon distrait savamment nos cul posé dans nos chambres ..
C'est volontaire de martyriser son nom ?

Telegram, c'est l'application hébergée dans le cloud, dans les satellitaires. C'est d'un côté (utilisateur) l'open source, gratuit et libre. L'aspect démocratique. De l'autre côté (serveur) la partie propriétaire, fermée et obscure. La dictature. C'est le chiffrement partiel, qui s'arrête à une frontière dans un monde numérique. C'est l'histoire de deux russes, ou presque. Un ex-russe opposant de Poutine et naturalisé français, parisien, et de son frère qui vit à Saint-Pétersbourg. Telegram, c'est l'héritage de la blockchain, l’application phare du conflit ukrainien.

Telegram, en anglais, c'est aussi ce message envoyé via le fil électrique qui relie l'expéditeur au destinataire, en opposition justement avec l'image d'écran interposé. Un télégramme from a room, c'est une connexion fine et fragile, indispensable, d'un inconnu dans une chambre à un(e) autre inconnu(e) dans une autre chambre, enfin ce qu'il en reste. Ou l’inverse, le canal qui permet de partager l'information, de s'exprimer à la place de ceux qui ne peuvent (plus ?) s'exprimer.

Ievguenia (Bosch), c'est une Ukrainienne révolutionnaire de l'Empire russe, qui dirige, pendant 4 ans et à la suite de la révolution d'Octobre (1917) à Saint-Pétersbourg, une partie de l'Histoire libre de l'Ukraine.

Ievguenia c'est, au départ, le chant (faux, encore) esseulé d’une âme en guerre. Qui au fil du temps est rejoint par un cœur de voix, venant sublimer peu à peu la chanson. Si l’union est la force, c’est la Résistance qui fait l’union. Pas encore européenne, même si elle le chante. Puis ce cœur se tait, laissant place à la mélodie dénudée, funéraire.

Le fil du télégraphe est un électrocardiogramme qui trace au gré des électrons les dernières impulsions d’une liberté, celle d’être une victime sans être sa caricature. Que ça te chante, ou non.
Non, c'est une erreur de ma part pour le prénom...
Ma vue s'affaiblit 😅😂.

Point de vue intéressant que tu proposes...

Pour ma part, c'est du pur ressenti de l'instant de l'écoute...un premier avis sans approfondissement...

Une pensée primaire de ce que cela m'inspire en premier lieu....que ça te plaise ou non...
Dernière modification par E.L le 18 nov. 2022, 18:58, modifié 1 fois.
pedrosaez
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Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 15:16 Mais la chanson vous en pensez quoi ?
Je capte pas, vraiment, ça fait des mois qu’on attend une chanson, on en a enfin une et personne savoure ? Tout le monde est là à se poser des questions métaphysiques ?
Pour ma part je trouve que Damien tourne en rond musicalement depuis Le manifeste - l'oiseau liberté.
Evidemment c'est pas le cas de toutes les chansons mais de mon point de vue les sujets peuvent changer, j'ai l'impression d'entendre la même chanson, les mêmes gimmicks, la même structure etc..
Les choeurs à la noix perso j'en peux plus, ça se veut envoutant, entraînant ou je ne sais quoi mais perso je trouve ça insipide.
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Angellore
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pedrosaez a écrit : 18 nov. 2022, 18:54
Angellore a écrit : 18 nov. 2022, 15:16 Mais la chanson vous en pensez quoi ?
Je capte pas, vraiment, ça fait des mois qu’on attend une chanson, on en a enfin une et personne savoure ? Tout le monde est là à se poser des questions métaphysiques ?
Pour ma part je trouve que Damien tourne en rond musicalement depuis Le manifeste - l'oiseau liberté.
Evidemment c'est pas le cas de toutes les chansons mais de mon point de vue les sujets peuvent changer, j'ai l'impression d'entendre la même chanson, les mêmes gimmicks, la même structure etc..
Les choeurs à la noix perso j'en peux plus, ça se veut envoutant, entraînant ou je ne sais quoi mais perso je trouve ça insipide.
Tu trouves vraiment qu’il tourne en rond quand il passe de Bonnie à Château de brume, ou NDM, La Maria, Petrushka ou encore Anatoline ? :eek: Et je ne parle pas d’Humanité ou La belle au bois.
Oui il y a souvent la patte Saez mais toutes les chansons sont loin de se ressembler.
Là au contraire de toi je trouve que les chœurs apportent vraiment à la chanson, c’est comme une chorale, c’est pas que c’est envoûtant, c’est émouvant je trouve, comme dans A nos amours (en moins beau toutefois, s’il faut comparer) ou L’oiseau liberté. Mais en fait quand on regarde son répertoire y’a pas tant de chansons avec des chœurs. Perso j’adore. Ça me bouleverse. Question de sensibilité.
Et sérieux, entre ce qu’il nous a balancés en février et Ievguenia y’a juste pas photo niveau qualité des arrangements.
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Louve
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Je reviens après une première écoute et je suis contente, j'ai retrouvé les textes et la poésie que j'avais perdu depuis enlève ton masque et compagnie.

Les chœurs donnent une force je trouve. En tout cas moi ils ne me gênent pas sur cette chanson.

Cellardoor, j'aime bcp ton analyse.
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goelandfou
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Louve a écrit : 18 nov. 2022, 17:22 Et donc si on achète sur La Fnac cette histoire de blockchain etc on est d'accord que ça ne fonctionne pas ? J'ai du mal à tout suivre, je ne sais pas si c'est moi ou si c'est lui qui n'est pas clair mais je pige rien à son truc.
Rien à voir, sur la fnac t'achètes la musique comme d'hab
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Alchimie
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E.L a écrit : 18 nov. 2022, 15:29 Une bien triste histoire que celle de Levguena.

C'est un profond sentiment de vide qui m'envahit en début d'écoute.
Tristesse et mélancolie m'accompagne note après note, parole après parole....

Une victime idéologique dressé en martyr de la vie...

Un mari, deux enfants qui pleurent une mère qui se bat entre deux voir trois nationalisme...
Qui préfère défendre une terre, un pays que de protéger ses enfants.
Qui pense que rendre ses enfants orphelins
et le prix de leurs liberté.
Qui se sacrifice pour défendre un drapeau...
Un drapeau prix entre deux autres drapeaux...celui de l'Europe et celui de la Russie...
Elle se bat pour une indépendance qui n'en n'est pas une...
Elle a aimé Paris, rêvé Paris...elle s'est nourris de la culture Française.
De son histoire , de son utopie, de son romantisme.
C'est une vision idéalisée de la France...de la résistance...
Est ce la terre que l'on occupe qui nous rends libre?
Est ce le drapeau qu'on défends?
Est ce que l'arme nous rends libre.
Est ce les milles chars qui obligent de prendre les armes?
La résistance ne se fait elle que par un combat déséquilibré ?
Une bien triste histoire de guerre idéologique dont les victimes sont les mères, les épouses....
Une guerre entre un Tyran et une bête informe , indéfini...
Du sang inutile....
Levguena aurait elle pu être Donetska ?
Grand mère née soviétique devenu Ukrainienne à qui on aura demandé d'oublier son identité d'hier pour suivre l'idéal d'un occident qui la méprise ?
Donetska morte parce qu'elle ne veut pas quitter la terre qui l'a vu naître peu importe le drapeau qui y flotte et qui ce sent plus proche de la Russie que d'un progressisme européen qui l'a dépasse complètement?

Levguena est une jolie chanson triste.
Une chanson qui nous entraîne sur une pente humide... Elle est le récit d'une mort inutile.
Elle est des orphelins...
Elle est le reflet d'une guerre ...
Elle est une prise de position de par son personnage.
Elle est pour faire pleurer, elle fait appelle à nos bon sentiments tout en créant une sensation de malaise .
Une histoire racontée from a Room...par un gars qui voit la guerre de part sa télé...
C'est l'héroïne que vendent les media...
Une forme de conte de fée fait pour correspondre à la bien-pensante afin de récolter des fonds...
Un effort de guerre pour soutenir l'Ukraine ou pour payer ton électricité...
Une zone blanche d'apparence lisse mais qui me semble par le malaise ressenti ouvrir un chemin interrogatif sur les sens des mots : liberté,sacrifice , nationalisme, Europe , monde...
C'est un point de vue narratif mensonger ...
Le "Je" qui s'exprime laisse penser que c'est "Levguina" qui parle...mais "le from a Room " "telegram" ( ou télé drame?)
Amène une lecture plus profonde à mon sens.
Il induit le rapport à une vue par écran interposé...la guerre dans le metavers... où la chair à canon distrait savamment nos cul posé dans nos chambres ..

Hâte de découvrir la suite.

Merci de ton ressenti Manu, je l'apprécie toujours autant :)




Avec un peu plus de recule en cette fin de journée, plus j'y repense, plus je me dit qu'il y a quelques chose qui ne tourne pas rond, Saez ne peux pas avoir changer comme çà, du jour au lendemain, après 20 ans de résistance, de lutte contre l'impérialisme, les guerres du pétrole, pour des milliards de dollars.

Depuis 20 ans qu'il dénonce les propagandesmédias, ces mêmes laveurs de cerveaux qui font élire les politiques, vous connaissez la suite..


Ca lutte contre le capitalisme, même avec ces erreurs et paradoxe qu'il à comme nous tous...

J'avoue que j'ai encore du mal à m'y remettre, et y croire.

Et je me demande même, si la suite des chansons à venir de l'EP ne serais ce pas d'autres facettes d'un puzzle qu'il va dévoiler, ou finalement, il n'est peut être pas si pro Europe/us qu'il ne laisse l'entendre dans cette chanson.


Peut être va t'il interpréter cette fois ci un Russe, un mercenaire ou bien encore un Ukrainien du Donbass ?







Mais si vraiment il soutien cette grande manipulation, une de plus dans la triste histoire humaine, souvenez vous de 1914.. , alors il y aura clairement une fracture qui se sera créer entre lui et moi, mais surtout pour lui, la position va devenir extrêmement difficile à tenir, lorsque le TABOU, de discuter sérieusement et factuellement de qui sont les Banderistes, sera tombé, que les Français excéder de se saigner pour l'autre avec le tee shirt vert, et qu'ils découvriront qu'en réalité ils soutiennent depuis le début une idéologie qu'ont croyait disparut depuis 1945, alors la révolte va être sévère, et le peuple ne pardonnera pas les collabos.

Il lui sera dure de dire, qu'il c'est trompé, qu'il ne savais pas qu'il y avait vraiment des nazis en Ukraine, qu'ils pensait comme le souligne 24/24 les mainstreams, que ce n'été que de la propagande pro-Russe..ect..













CellarDoor a écrit : 18 nov. 2022, 18:08
E.L a écrit : 18 nov. 2022, 15:29
Levguena est une jolie chanson triste.

Le "Je" qui s'exprime laisse penser que c'est "Levguina" qui parle...mais "le from a Room " "telegram" ( ou télé drame?)
Amène une lecture plus profonde à mon sens.
Il induit le rapport à une vue par écran interposé...la guerre dans le metavers... où la chair à canon distrait savamment nos cul posé dans nos chambres ..
C'est volontaire de martyriser son nom ?

Telegram, c'est l'application hébergée dans le cloud, dans les satellitaires. C'est d'un côté (utilisateur) l'open source, gratuit et libre. L'aspect démocratique. De l'autre côté (serveur) la partie propriétaire, fermée et obscure. La dictature. C'est le chiffrement partiel, qui s'arrête à une frontière dans un monde numérique. C'est l'histoire de deux russes, ou presque. Un ex-russe opposant de Poutine et naturalisé français, parisien, et de son frère qui vit à Saint-Pétersbourg. Telegram, c'est l'héritage de la blockchain, l’application phare du conflit ukrainien.

Telegram, en anglais, c'est aussi ce message envoyé via le fil électrique qui relie l'expéditeur au destinataire, en opposition justement avec l'image d'écran interposé. Un télégramme from a room, c'est une connexion fine et fragile, indispensable, d'un inconnu dans une chambre à un(e) autre inconnu(e) dans une autre chambre, enfin ce qu'il en reste. Ou l’inverse, le canal qui permet de partager l'information, de s'exprimer à la place de ceux qui ne peuvent (plus ?) s'exprimer.

Ievguenia (Bosch), c'est une Ukrainienne révolutionnaire de l'Empire russe, qui dirige, pendant 4 ans et à la suite de la révolution d'Octobre (1917) à Saint-Pétersbourg, une partie de l'Histoire libre de l'Ukraine.

Ievguenia c'est, au départ, le chant (faux, encore) esseulé d’une âme en guerre. Qui au fil du temps est rejoint par un cœur de voix, venant sublimer peu à peu la chanson. Si l’union est la force, c’est la Résistance qui fait l’union. Pas encore européenne, même si elle le chante. Puis ce cœur se tait, laissant place à la mélodie dénudée, funéraire.

Le fil du télégraphe est un électrocardiogramme qui trace au gré des électrons les dernières impulsions d’une liberté, celle d’être une victime sans être sa caricature. Que ça te chante, ou non.


C'est vrai que c'est intéréssant, surtout que j'imagine tu à pris le temps de faire quelques recherches historiques.

Cela renforce mes conviction de doute vis à vis de la finalité de son EP , car cette Levguenia serait donc de 2017, rien à voir avec la fédération de Russie de 2022 donc.

Merçi pour ces précisions.




Ievguenia Bogdanovna (Gotlibovna) Bosch, (ukrainien : Євгенія Богданівна (Готлібівна) Бош ; russe : Евге́ния Богда́новна (Го́тлибовна) Бош), est née Meisch (russe : Майш) en 11 août 1879 à Otchakiv en Ukraine et est morte le 5 janvier 1925 à Moscou (Union soviétique), est une révolutionnaire de l'Empire russe, ukrainienne d'origine allemande, dirigeante de l'éphémère République soviétique populaire d'Ukraine et cadre du Parti communiste bolchevique pendant la guerre civile russe.

Elle est parfois considérée une des premières femmes cheffes d'un gouvernement national, pour avoir été fin 1917 et début 1918 secrétaire du Peuple à l'Intérieur et chargé de la coordination des travaux du Secrétariat du Peuple, organe exécutif de la République soviétique populaire d'Ukraine. Impliquée dans la Terreur rouge et la guerre civile, elle est comme d'autres bolcheviques responsable d'excès dans la répression, notamment à l'encontre des paysans de la région de Penza.

Ayant adhéré au parti ouvrier social-démocrate de Russie en 1901, d'emblée bolchevique, elle a été à plusieurs reprises dans l'opposition à la direction du parti, et notamment à Lénine. Elle soutient Trotski en 1923, et rejoint l'opposition de gauche à Staline.

Très gravement malade, probablement désespérée par l'évolution du parti, elle se suicide en 1925, et en l'absence de reconnaissance officielle, tombe dans l'oubli1.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ievguenia_Bosch



Selon les mots de Lénine, « une main dure est nécessaire » dans cette région pour les réquisitions de grains auprès des paysans. Quand des communistes de Penza, membres du comité exécutif régional, s'opposent aux exécutions sommaires de paysans, Evguenia Bosch les accuse de « trop de mollesse et de sabotage » dans un télégramme adressé à Lénine. Selon des témoins visuels, lors d'un meeting sur une place de village, « elle abat elle-même un paysan qui refusait de donner son grain » et « cette action révolte les paysans et provoque une réaction en chaîne de violence ». Épuisée nerveusement, elle n'arrive pas non plus à mettre fin aux abus des troupes volontaires bolchéviques

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ievguenia ... rre_civile
Nous sommes la somme de toutes nos pensée, et nous avons pourtant tous une unicité à nous reco-naître...
Kapteyn
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Très belle chanson.

Une lettre, un telegram.
Un dernier mot au monde pour expliquer son choix.
Elle a fait des études a Paris et parle donc français assez couramment pour écrire cette lettre.

Je pense que les prochaines chansons seront tout autant de telegram
5 points de vue différents.
De langues différentes. Le "From a room" n'est pas là pour rien.
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