"pour régler des comptes avec soi"
Publié : 15 oct. 2021, 07:30
inspiration sur une chanson de Damien...
En bords de Seine, Saez
La Seine se glisse sous la brume, le long des bords pavés de Paris, des notes de piano dansant lentement à la surface des ondes. Tout est gris pâle en bords de Seine, excepté les feuilles or qui tombent dans le vent.
La Seine s’écoule sans se soucier du passant qui la contemple. Il se tient là, dans son long manteau noir, en bord de Seine, les yeux plongés dans les souvenirs qui défilent malgré le fleuve qui fuit inlassablement les bords de Seine.
Et dans le vent léger il murmure. « Nous étions deux amis je crois, ou peut être un peu plus que ça, en bords de Seine... ». La brise emporte ses mots à celle qui se reflète dans l’eau grise des bords de Seine.
Les feuilles qui tombent en cascade le font encore croire à des bords de Seine plus heureux. Leurs trajectoires écrivent dans le ciel. « Peut être un jour tu reviendras, si un jour tu passais par là... ». Mais il n’y a plus que solitude de la vie qui l’entoure, malgré les passants anonymes qui le frôlent en accélérant. A ses pieds, l'eau à la mélodie mélancolie semble lui demander de la rejoindre, mais l’homme hésite. « Tu sais j’ai du penser mille fois, à m’y jeter oui dans les bras, des bords de Seine... ».
L’homme se met à marcher, les percussions frappant ses pas lancinants, le piano qui s’accélère au rythme de ses mouvements douloureux de deuil. Il avance en bords de Seine, il suit les souvenirs heureux qui lui reviennent, il longe les bancs qu’il associe aux « je t’aime ». Il souffre de ces mots dits et puis de ces maudits des bords de Seine.
Dans sa marche macabre, un fantôme pâle d’une femme magnifique l’accompagne. Elle court devant lui et ses mouvements joyeux paraissent irréel face à la mélancolie des bords de Seine. Il aimerait la rattraper, mais il ne peut, il a déjà sacrifier il y a bien longtemps son empire, pour que ses mots tentent un peu de la retenir en bords de Seine. Alors de désespoir il s’adresse à l’éternelle. « On se dit s’aimer à mourir, comment la vie nous fait mentir, en bords de Seine... ».
La femme s’arrête et se retourne. Elle lui souri. Il grimace devant sa splendeur, emporté par la grandeur et la douleur de ce qu’il ressent. Il suspend sa respiration, puisqu’il n’y a que sa Magnifique pour le faire survivre aux bords de Seine.
Les notes de musique prisonnières du vent s’accélèrent et le frappent et dans un tourbillon, elles arrachent le spectre à ses yeux pluvieux. Seul reste un sourire sur ses bords de Seine. Il se sent mourir, il hurle à sa souffrance, a ses yeux qui fuient, à ces promesses finies, ses pieds qui dérapent dangereusement sur les bords de la Seine. Perdu dans cet endroit qu’il connaît trop bien, la voix brisé il écrit ses murmures dans le froid des bords de Seine.
« On se dit des mots tendres,
On s’y met à genoux
Quand le cœur est à prendre
Quand il pleure sur les joues… ».
Sa voix s’affirme au fur et à mesure que ces larmes brûlent ses joues et son sourire, où l’on croit voir naître l’espoir. Sa vision se trouble de bruine et dans le brouillard, il admire les amoureux qui font rougir les chrysanthèmes qu’il tient. Puis qu’il lance à la Seine pour faire apparaître, au milieu des ondes, le sourire qu’il ne veut oublier. Et sa main vide de solitude rêve alors de serrer de nouveaux mots d’amour en bords de Seine.
Du haut du pont où il accoste, il contemple à nouveau le fleuve qui coule en bords de Seine, emportant son amour perdu, et ses larmes qui font marées de ses yeux.
« Tout ce qu’on s’était dit sur les bords de la Seine » soupire-t-il au souvenir de sa Magnifique, fuyant au gré des vagues. Et soudain, il se tait avant de la rejoindre au fond de la Seine.
Le vent, porteur de noires et de croches, souffle encore en tornade au dessus de deux amoureux, deux fantômes pâles marchant lentement... en bords de Seine.
En bords de Seine, Saez
La Seine se glisse sous la brume, le long des bords pavés de Paris, des notes de piano dansant lentement à la surface des ondes. Tout est gris pâle en bords de Seine, excepté les feuilles or qui tombent dans le vent.
La Seine s’écoule sans se soucier du passant qui la contemple. Il se tient là, dans son long manteau noir, en bord de Seine, les yeux plongés dans les souvenirs qui défilent malgré le fleuve qui fuit inlassablement les bords de Seine.
Et dans le vent léger il murmure. « Nous étions deux amis je crois, ou peut être un peu plus que ça, en bords de Seine... ». La brise emporte ses mots à celle qui se reflète dans l’eau grise des bords de Seine.
Les feuilles qui tombent en cascade le font encore croire à des bords de Seine plus heureux. Leurs trajectoires écrivent dans le ciel. « Peut être un jour tu reviendras, si un jour tu passais par là... ». Mais il n’y a plus que solitude de la vie qui l’entoure, malgré les passants anonymes qui le frôlent en accélérant. A ses pieds, l'eau à la mélodie mélancolie semble lui demander de la rejoindre, mais l’homme hésite. « Tu sais j’ai du penser mille fois, à m’y jeter oui dans les bras, des bords de Seine... ».
L’homme se met à marcher, les percussions frappant ses pas lancinants, le piano qui s’accélère au rythme de ses mouvements douloureux de deuil. Il avance en bords de Seine, il suit les souvenirs heureux qui lui reviennent, il longe les bancs qu’il associe aux « je t’aime ». Il souffre de ces mots dits et puis de ces maudits des bords de Seine.
Dans sa marche macabre, un fantôme pâle d’une femme magnifique l’accompagne. Elle court devant lui et ses mouvements joyeux paraissent irréel face à la mélancolie des bords de Seine. Il aimerait la rattraper, mais il ne peut, il a déjà sacrifier il y a bien longtemps son empire, pour que ses mots tentent un peu de la retenir en bords de Seine. Alors de désespoir il s’adresse à l’éternelle. « On se dit s’aimer à mourir, comment la vie nous fait mentir, en bords de Seine... ».
La femme s’arrête et se retourne. Elle lui souri. Il grimace devant sa splendeur, emporté par la grandeur et la douleur de ce qu’il ressent. Il suspend sa respiration, puisqu’il n’y a que sa Magnifique pour le faire survivre aux bords de Seine.
Les notes de musique prisonnières du vent s’accélèrent et le frappent et dans un tourbillon, elles arrachent le spectre à ses yeux pluvieux. Seul reste un sourire sur ses bords de Seine. Il se sent mourir, il hurle à sa souffrance, a ses yeux qui fuient, à ces promesses finies, ses pieds qui dérapent dangereusement sur les bords de la Seine. Perdu dans cet endroit qu’il connaît trop bien, la voix brisé il écrit ses murmures dans le froid des bords de Seine.
« On se dit des mots tendres,
On s’y met à genoux
Quand le cœur est à prendre
Quand il pleure sur les joues… ».
Sa voix s’affirme au fur et à mesure que ces larmes brûlent ses joues et son sourire, où l’on croit voir naître l’espoir. Sa vision se trouble de bruine et dans le brouillard, il admire les amoureux qui font rougir les chrysanthèmes qu’il tient. Puis qu’il lance à la Seine pour faire apparaître, au milieu des ondes, le sourire qu’il ne veut oublier. Et sa main vide de solitude rêve alors de serrer de nouveaux mots d’amour en bords de Seine.
Du haut du pont où il accoste, il contemple à nouveau le fleuve qui coule en bords de Seine, emportant son amour perdu, et ses larmes qui font marées de ses yeux.
« Tout ce qu’on s’était dit sur les bords de la Seine » soupire-t-il au souvenir de sa Magnifique, fuyant au gré des vagues. Et soudain, il se tait avant de la rejoindre au fond de la Seine.
Le vent, porteur de noires et de croches, souffle encore en tornade au dessus de deux amoureux, deux fantômes pâles marchant lentement... en bords de Seine.