On remarquera aussi que le "Ma" de Marie revient souvent ces derniers temps dans les titres : Ma gueule, Ma religieuse, Ma vieille, Ma populaire, Ma magnifique.
La redondance de ce "Ma" souligne l'importance du titre de l'album. Le Manifeste.
Le "Ma" tiré de "L AME IN FESTE" que l'on retrouve évidente dans Anatoline, où chacun de ses titres est le miroir de l'Autre, de cet Hêtre.
Ma gueule, sous entend sous sa forme "péjorative" qu'elle a un visage. Donc, nous passons de l'animal à l'humain, du laid au beau.
Ma religieuse met en avant l'athéisme et ce côté provocateur à l'égard de Marie, de la foi... que lui n'a pas et que l'autre semble avoir. Où il semble aimer ce qu'il déteste-rait le plus.
Ma vieille, sa mère - sacralisée - mais aussi, le côté festif, vivant de l'un dépeint un tableau mortel d'un Autre ne vivant pas. L'âme vieille... MA VIEille
Ma populaire, l'autre qui semble pouvoir sortir de son terrier "sans" crainte du monde et se pencher dessus, alors que l'un semble ne pas pouvoir être autant acteur, coincé dans sa tanière. Une forme de "liberté"...
Ma magnifique, la Mama puisque "je n'ai que moi à offrir au ventre je crois"...
Mais, au-delà des mots, puisque il y a un effet miroir, one ne doit pas oublier le "laid ment" dans Anatoline. Ainsi l'autre n'est que surface quand l'un est profondeur.
Et si les textes sont écris pour l'autre, c'est l'Un que l'on découvre dans sa Beauté... ainsi, ne découvre-t-on pas que l'humain peut être laideur et l'animal Beauté?
On est dans la déénonciation de l'apparence... d'un contexte plus qu'actuel qui n'est pas l'Un - qui sait qui il est - mais l'Autre qui est ici inconnu de lui-même...
La Beauté étant intérieure, celle de l'animal réside dans sa nature sauvage, libre, véritable, sans masque.
L'humain est ici mené à se découvrir dans un miroir où, ne se réalisant pas endormi, devra affronter la monstruausité de l'Humanité et détruire ses plus terribles démons, cachés sous un fard, un "rimmel" quite à ressembler à ce que l'Autre n'est pas "Madone" puisque "on dirait".
Le conditionnel prépondérant fait son poids dans la balance... Il pointe les faiblesses de l'autre subtilement.
Ainsi qui est le plus Magnifique, Religieux, Vieux , Populaire des deux?
De quelle Gueule ici l'âme est en fête ? A qui fait-on la fête?
Dans la dualité... les deux, mais dans un 200%, c'est du 100 contre 100. (sang
Clin d'œil à Jesus et Marie...)
Enfin, chacune des 5 chanson fait référence à un des 5 sens. Même si chacune joue sur plusieurs quant même...
Ma gueule : la vue - "ta gueule dans le miroir"
Ma vieille : l'ouïe - "le téléphone qui sonne"
Ma populaire : le toucher - contact avec l'humain "quand elle offre un sentiment"
Ma magnifique : l'odorat - "l'essence des parfums"
Ma religieuse : le goût - "bonne"
Ainsi faisant le tour des sens, toujours dans la dualité clair/obscur, la boucle est bouclée, celle de la danse macabre (de saint saens) à la quête du divin...
Exaltation des sens dans leur clair leur obscur... chacun.
Il écrit la Beauté avec son Âme qu'il donne de cœur en main, c'est sublime.
la main ici, est celle du "NI Dieu, NI Maître, NI Compromis"
Le triptyque divin devien diabolique dans la dualité.
Le NI s'allie au MA - MAIN ANIM
Par l'écriture donne vie (clair) ou mort (obscur)
Si le cantique des cantiques est une promesse, alors c'est une évidence que cela devient le Tout ou Rien.
C'est le Tout dans le NI COMPROMIS, c'est Rien dans NI COM-PROMIS
De l'enclos il faut sortir, bataille des ténèbres pour la lumière, sortir de la prison de l'esprit, du soi pour que l'humain libéré délivre l'humanité, lorsque on lie avec le divin.
4 continents sont mentionnés et un sous entendu par son absence.
Amérique, Antartique, Europe, Afrique et Asie manquante.
Pays du soleil levant... renaissance. Retour aux sources par le Mékong... le "M se présente encore.
Chine... dragon obscur combattu devenant allié pour combattre clairement, de nouveau, dans un renouveau, un nouveau Jour...
"M" tel un 3 renversé, l'oméga. Donc la fin n'étant qu'un début.
Si l'alpha et l'oméga sont le verbe, du début à la fin, alors, l'infinité du 800 (8+0+0) prend sa source dans cette renaissance où la base est le divin -par le christ