Sortie de garde à vue
Damoclès comme une épée
Je n'ai rien fait de l'accusation qu'on me porte
Le juge a voulu m'enfermer
Merci madame la juge
D'avoir acté que je puisse respirer loin des bâtiments sans horloge.
Février, celui qui vole la vie des gens que tu aimes et ôtes ta liberté
J'espère que vous ça va
On attend l'apocalypse, ici
Chacun sa pénitentiaire
On essaye de vivre et de rire
C'est ce qui reste dans l'âme
L'amour la famille l'amitié
Les années passent où naît l'amnésie
L'anorexie des jours ou boulimie des nuits
Mon corps est amoindri
Brèche ouverte
Je le ressens de plus en plus, avec force
Comme un souffle faible qui s'installe
Entendre l'irrégularité de la respiration
Insuffler cette certitude de l'esprit
Appétit en sommeil
Sommeil sans repos
Repos sans quiétude
J'entends autour de moi des milliers de bruits
Le calme de la forêt a été remplacé par mon regard vide, noyé du silence bruyant
Mes yeux figés sur le chemin dans l'attente de revoir
L'enfer se dessiner
Brèche ouverte
Je le ressens de plus en plus, avec force
Comme un souffle faible qui s'installe
Entendre l'irrégularité de la respiration
Insuffler cette certitude de l'esprit
Appétit en sommeil
Sommeil sans repos
Repos sans quiétude
J'entends autour de moi des milliers de bruits
Le calme de la forêt a été remplacé par mon regard vide, noyé du silence bruyant
Mes yeux figés sur le chemin dans l'attente de revoir
L'enfer se dessiner
La tempête est passée
La température est basse
L'air frais ça vivifie le corps.
A l'accoutumé, clope en bouche.
J'écoute le passé s'accrocher au présent, ça fait vieillir l'ouïe, j'ai mal de nous voir tourner vinaigre parfois.
On s'habitue à tout, paraît que le poids s'allège quant on l'oubli, comme un futur maligne.
C'est toujours aussi compliqué de faire des phrases, on ne sait plus quoi dire, jouer avec des rimes ce n'est pas pour combler le vide, c'est faire naître du plein l'inutile du silence.
L'âme derrière ces lettres prend de l'âge mais des minutes d'amours j'ai trouvé l'éther contre le malheur
Une distillation de nous en perfusion permanente
Le rêve d'un ventre plein
Des espoirs l'écho
La température est basse
L'air frais ça vivifie le corps.
A l'accoutumé, clope en bouche.
J'écoute le passé s'accrocher au présent, ça fait vieillir l'ouïe, j'ai mal de nous voir tourner vinaigre parfois.
On s'habitue à tout, paraît que le poids s'allège quant on l'oubli, comme un futur maligne.
C'est toujours aussi compliqué de faire des phrases, on ne sait plus quoi dire, jouer avec des rimes ce n'est pas pour combler le vide, c'est faire naître du plein l'inutile du silence.
L'âme derrière ces lettres prend de l'âge mais des minutes d'amours j'ai trouvé l'éther contre le malheur
Une distillation de nous en perfusion permanente
Le rêve d'un ventre plein
Des espoirs l'écho
Y'a tous les projets musicaux en route
J'ai tellement hâte de retrouver mon matos
D'avoir le temps de créer
J'ai plein de choses à t'écrire, de la poésie à mettre en berne
Y'a deux EPs, deux albums
Le poto se forme au mixage, pour que la mayonnaise prenne encore plus
Mille choses à faire
0 vente en cours
Le mécénat c'est pour ceux qui ont le train de vie des rois
J'ai tellement hâte de retrouver mon matos
D'avoir le temps de créer
J'ai plein de choses à t'écrire, de la poésie à mettre en berne
Y'a deux EPs, deux albums
Le poto se forme au mixage, pour que la mayonnaise prenne encore plus
Mille choses à faire
0 vente en cours
Le mécénat c'est pour ceux qui ont le train de vie des rois
Printemps
Les mixs sont en bourgeonnement
J'ai tellement hâte de vous faire partager ces ramifications
À la fois ces proximités et ces éloignements
Ces parts de nous, notre espoir, notre mélancolie
La rage qui s'oppose aux mots doux
Cette année c'est la bonne
Pour repartir sur des bases plus solides
Je prie pour ne pas finir en prison, qu'on me laisse la possibilité d'un bracelet électronique.
Tout ça, ce n'est pas moi.
Je dois regarder le miroir et l'accepter, j'ai été abusé plusieurs fois sans m'en rendre compte.
Je suis aussi victime
Je m'en veux de ne pas avoir vu
Combien de fois on m'a drogué à mon insu ?
Combien de fois j'ai été violé aussi, tu sais toi ?
Faut avancer, le plus beau nous attend, loin derrière
Mon corps hurle des maux invisibles
Il ne faut jamais cesser de vivre
Les mixs sont en bourgeonnement
J'ai tellement hâte de vous faire partager ces ramifications
À la fois ces proximités et ces éloignements
Ces parts de nous, notre espoir, notre mélancolie
La rage qui s'oppose aux mots doux
Cette année c'est la bonne
Pour repartir sur des bases plus solides
Je prie pour ne pas finir en prison, qu'on me laisse la possibilité d'un bracelet électronique.
Tout ça, ce n'est pas moi.
Je dois regarder le miroir et l'accepter, j'ai été abusé plusieurs fois sans m'en rendre compte.
Je suis aussi victime
Je m'en veux de ne pas avoir vu
Combien de fois on m'a drogué à mon insu ?
Combien de fois j'ai été violé aussi, tu sais toi ?
Faut avancer, le plus beau nous attend, loin derrière
Mon corps hurle des maux invisibles
Il ne faut jamais cesser de vivre
J'ai une avocate, oui
Pas sûr d'avoir tout compris, c'est très opaque ce dossier. Compliqué.
Faut aller gratter le peu de souvenirs que j'ai pour me défendre.
Je suis du côté des accusés alors que je suis victime d'un manipulateur qui m'a piègé
Je suis fiché pendant 15 ans je crois
Sans savoir quand sera le jugement
J'ai une expertise psychiatrique à faire
Une confrontation
Il faut que j'aille porter plainte pour la même chose pour laquelle on m'accuse
C'est la perdition
C'est chaotique
Merci d'avoir répondu
Pas sûr d'avoir tout compris, c'est très opaque ce dossier. Compliqué.
Faut aller gratter le peu de souvenirs que j'ai pour me défendre.
Je suis du côté des accusés alors que je suis victime d'un manipulateur qui m'a piègé
Je suis fiché pendant 15 ans je crois
Sans savoir quand sera le jugement
J'ai une expertise psychiatrique à faire
Une confrontation
Il faut que j'aille porter plainte pour la même chose pour laquelle on m'accuse
C'est la perdition
C'est chaotique
Merci d'avoir répondu
S'il est question du bracelet électronique dans l’attente du jugement (comme « alternative à la détention provisoire »), et non dans le cadre d’un aménagement de peine, par exemple : https://www.service-public.fr/particuli ... oits/F2007.
En principe, la détention provisoire doit être prononcée de manière « exceptionnelle ». L’article 144 du Code de procédure pénale dispose par exemple que « La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que s'il est démontré, au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure, qu'elle constitue l'unique moyen de parvenir à l'un ou plusieurs des objectifs suivants et que ceux-ci ne sauraient être atteints en cas de placement sous contrôle judiciaire ou d'assignation à résidence avec surveillance électronique :
1° Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
2° Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
3° Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
4° Protéger la personne mise en examen ;
5° Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
6° Mettre fin à l'infraction ou prévenir son renouvellement ;
7° Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de l'infraction, les circonstances de sa commission ou l'importance du préjudice qu'elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l'affaire. Toutefois, le présent alinéa n'est pas applicable en matière correctionnelle. »
Sinon :
Article 132-18 du Code pénal : « Lorsqu'une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle à temps, ou une peine d'emprisonnement qui ne peut être inférieure à deux ans.
Lorsqu'une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle pour une durée inférieure à celle qui est encourue, ou une peine d'emprisonnement qui ne peut être inférieure à un an. »
Article 132-19 du Code pénal : « Lorsqu'un délit est puni d'une peine d'emprisonnement, la juridiction peut prononcer une peine d'emprisonnement ferme ou assortie en partie ou en totalité du sursis pour une durée inférieure à celle qui est encourue. Elle ne peut toutefois prononcer une peine d'emprisonnement ferme d'une durée inférieure ou égale à un mois.
Toute peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'infraction et la personnalité de son auteur rendent cette peine indispensable et si toute autre sanction est manifestement inadéquate.
Dans ce cas, si la peine est inférieure ou égale à six mois, elle doit, sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné, faire l'objet d'une des mesures d'aménagement prévues à l'article 132-25. Dans les autres cas prévus au même article 132-25, elle doit également être aménagée si la personnalité et la situation du condamné le permettent, et sauf impossibilité matérielle.
Le tribunal doit spécialement motiver sa décision, au regard des faits de l'espèce et de la personnalité de leur auteur ainsi que de sa situation matérielle, familiale et sociale conformément aux dispositions de l'article 464-2 du code de procédure pénale. »
Article 132-25 du Code pénal : « Lorsque la juridiction de jugement prononce une peine inférieure ou égale à six mois d'emprisonnement, un emprisonnement partiellement assorti du sursis ou du sursis probatoire et lorsque la partie ferme de la peine est inférieure ou égale à six mois, ou lorsque la juridiction prononce une peine pour laquelle la durée de l'emprisonnement restant à exécuter à la suite d'une détention provisoire est inférieure ou égale à six mois, elle doit, sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné, ordonner que la peine sera exécutée en totalité sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, de la semi-liberté ou du placement à l'extérieur.
Si la peine prononcée ou la partie ferme de la peine prononcée est supérieure à six mois et inférieure ou égale à un an d'emprisonnement, elle doit décider, si la personnalité et la situation du condamné le permettent, que la peine sera exécutée en tout ou partie sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, de la semi-liberté ou du placement à l'extérieur.
Dans les cas prévus aux deux premiers alinéas, la juridiction de jugement peut ordonner le placement ou le maintien en détention du condamné dans les conditions prévues aux articles 397-4 et 465-1 du code de procédure pénale dès lors qu'elle assortit sa décision de l'exécution provisoire. Le juge de l'application des peines fixe les modalités d'exécution de la mesure dans un délai de cinq jours ouvrables, dans les conditions prévues à l'article 723-7-1 du même code. »
Article 723-7 du Code de procédure pénale : « Le juge de l'application des peines peut prévoir que la peine s'exécutera sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique défini par l'article 132-26 du code pénal soit en cas de condamnation à une ou plusieurs peines privatives de liberté dont la durée totale n'excède pas deux ans, soit lorsqu'il reste à subir par le condamné une ou plusieurs peines privatives de liberté dont la durée totale n'excède pas deux ans. […] »
Je comprends que ce ne soit pas facile à vivre… Mes études étaient relatives à ce domaine-là et j’ai effectué plusieurs stages au sein de différentes juridictions.
En principe, la détention provisoire doit être prononcée de manière « exceptionnelle ». L’article 144 du Code de procédure pénale dispose par exemple que « La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que s'il est démontré, au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure, qu'elle constitue l'unique moyen de parvenir à l'un ou plusieurs des objectifs suivants et que ceux-ci ne sauraient être atteints en cas de placement sous contrôle judiciaire ou d'assignation à résidence avec surveillance électronique :
1° Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
2° Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
3° Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
4° Protéger la personne mise en examen ;
5° Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
6° Mettre fin à l'infraction ou prévenir son renouvellement ;
7° Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de l'infraction, les circonstances de sa commission ou l'importance du préjudice qu'elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l'affaire. Toutefois, le présent alinéa n'est pas applicable en matière correctionnelle. »
Sinon :
Article 132-18 du Code pénal : « Lorsqu'une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle à temps, ou une peine d'emprisonnement qui ne peut être inférieure à deux ans.
Lorsqu'une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle pour une durée inférieure à celle qui est encourue, ou une peine d'emprisonnement qui ne peut être inférieure à un an. »
Article 132-19 du Code pénal : « Lorsqu'un délit est puni d'une peine d'emprisonnement, la juridiction peut prononcer une peine d'emprisonnement ferme ou assortie en partie ou en totalité du sursis pour une durée inférieure à celle qui est encourue. Elle ne peut toutefois prononcer une peine d'emprisonnement ferme d'une durée inférieure ou égale à un mois.
Toute peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'infraction et la personnalité de son auteur rendent cette peine indispensable et si toute autre sanction est manifestement inadéquate.
Dans ce cas, si la peine est inférieure ou égale à six mois, elle doit, sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné, faire l'objet d'une des mesures d'aménagement prévues à l'article 132-25. Dans les autres cas prévus au même article 132-25, elle doit également être aménagée si la personnalité et la situation du condamné le permettent, et sauf impossibilité matérielle.
Le tribunal doit spécialement motiver sa décision, au regard des faits de l'espèce et de la personnalité de leur auteur ainsi que de sa situation matérielle, familiale et sociale conformément aux dispositions de l'article 464-2 du code de procédure pénale. »
Article 132-25 du Code pénal : « Lorsque la juridiction de jugement prononce une peine inférieure ou égale à six mois d'emprisonnement, un emprisonnement partiellement assorti du sursis ou du sursis probatoire et lorsque la partie ferme de la peine est inférieure ou égale à six mois, ou lorsque la juridiction prononce une peine pour laquelle la durée de l'emprisonnement restant à exécuter à la suite d'une détention provisoire est inférieure ou égale à six mois, elle doit, sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné, ordonner que la peine sera exécutée en totalité sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, de la semi-liberté ou du placement à l'extérieur.
Si la peine prononcée ou la partie ferme de la peine prononcée est supérieure à six mois et inférieure ou égale à un an d'emprisonnement, elle doit décider, si la personnalité et la situation du condamné le permettent, que la peine sera exécutée en tout ou partie sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, de la semi-liberté ou du placement à l'extérieur.
Dans les cas prévus aux deux premiers alinéas, la juridiction de jugement peut ordonner le placement ou le maintien en détention du condamné dans les conditions prévues aux articles 397-4 et 465-1 du code de procédure pénale dès lors qu'elle assortit sa décision de l'exécution provisoire. Le juge de l'application des peines fixe les modalités d'exécution de la mesure dans un délai de cinq jours ouvrables, dans les conditions prévues à l'article 723-7-1 du même code. »
Article 723-7 du Code de procédure pénale : « Le juge de l'application des peines peut prévoir que la peine s'exécutera sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique défini par l'article 132-26 du code pénal soit en cas de condamnation à une ou plusieurs peines privatives de liberté dont la durée totale n'excède pas deux ans, soit lorsqu'il reste à subir par le condamné une ou plusieurs peines privatives de liberté dont la durée totale n'excède pas deux ans. […] »
Je comprends que ce ne soit pas facile à vivre… Mes études étaient relatives à ce domaine-là et j’ai effectué plusieurs stages au sein de différentes juridictions.
Merci pour ton retour, ça éclairci partiellement.
Tout sera décidé au procès, je verrais le jugement.
Pour expliciter..
J'ai été placé en garde à vue février, j'ai dormi en ' geôle ' une nuit, après plusieurs heures d'audition en présence de mon avocate puis je suis passé devant le juge d'instruction, le lendemain,qui lui voulait me mettre en détention provisoire.
C'est la juge des libertés qui a accepté mon placement sous contrôle judiciaire, au vu de ma situation, je suis en couple avec des projets, j'ai une attache familiale, je ne suis pas connu des services, je n'ai jamais eu aucun problème judiciaire dans ma vie.
J'ai juste plusieurs conditions à respecter, mais ça me paraît normal..
Pointage, suivi SPIP, interdiction de sortir du département, d'entrer en contact avec la plaignante et l'auteur des faits, qui lui est déjà en détention provisoire depuis plus d'un an déjà.
Il a reconnu ses actes, aussi. Il a plus d'une quinzaine de plaintes.
Tout sera décidé au procès, je verrais le jugement.
Pour expliciter..
J'ai été placé en garde à vue février, j'ai dormi en ' geôle ' une nuit, après plusieurs heures d'audition en présence de mon avocate puis je suis passé devant le juge d'instruction, le lendemain,qui lui voulait me mettre en détention provisoire.
C'est la juge des libertés qui a accepté mon placement sous contrôle judiciaire, au vu de ma situation, je suis en couple avec des projets, j'ai une attache familiale, je ne suis pas connu des services, je n'ai jamais eu aucun problème judiciaire dans ma vie.
J'ai juste plusieurs conditions à respecter, mais ça me paraît normal..
Pointage, suivi SPIP, interdiction de sortir du département, d'entrer en contact avec la plaignante et l'auteur des faits, qui lui est déjà en détention provisoire depuis plus d'un an déjà.
Il a reconnu ses actes, aussi. Il a plus d'une quinzaine de plaintes.
Dernière modification par Peb le 24 mars 2025, 00:29, modifié 1 fois.
Oui, c'est normal, tout à fait .
C'est aussi long à tout rassembler, les éléments, les pièces..
C'est un sacré bordel, je n'imaginais pas ça aussi compliqué.
Tu as bien du courage à avoir exercé dans ce domaine, ça a l'air assez lourd comme ambiance
Depuis quelque temps, il existe également une cour criminelle départementale.
- Article 231 du Code de procédure pénale : « Sous réserve des dispositions de l'article 380-16, la cour d'assises a plénitude de juridiction pour juger, en premier ressort ou en appel, les personnes renvoyées devant elle par la décision de mise en accusation.
Elle ne peut connaître d'aucune autre accusation. »
En gros, sans trop entrer dans les détails, cela concerne les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en appel : https://www.service-public.fr/particuli ... oits/F1487.
- Article 380-16 du Code de procédure pénale : « Par dérogation aux chapitres Ier à V du sous-titre Ier du présent titre, les personnes majeures accusées d'un crime puni de quinze ans ou de vingt ans de réclusion criminelle, lorsqu'il n'est pas commis en état de récidive légale, sont jugées en premier ressort par la cour criminelle départementale.
Cette cour est également compétente pour le jugement des délits connexes.
Elle n'est pas compétente s'il existe un ou plusieurs coaccusés ne répondant pas aux conditions prévues au présent article. »
Imaginons que l’infraction mentionnée dans la décision de mise en accusation soit celle relative au viol, qui est un crime. Un viol « simple », c’est-à-dire non aggravé par une ou plusieurs circonstances aggravantes, est puni (peine encourue) de 15 ans de réclusion criminelle (article 222-23 du Code pénal). Un viol aggravé peut (selon la circonstance aggravante en question) être puni de 20 ou 30 ans de réclusion criminelle, voire de la réclusion criminelle à perpétuité : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/se ... 0043409028.
- Article 231 du Code de procédure pénale : « Sous réserve des dispositions de l'article 380-16, la cour d'assises a plénitude de juridiction pour juger, en premier ressort ou en appel, les personnes renvoyées devant elle par la décision de mise en accusation.
Elle ne peut connaître d'aucune autre accusation. »
En gros, sans trop entrer dans les détails, cela concerne les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en appel : https://www.service-public.fr/particuli ... oits/F1487.
- Article 380-16 du Code de procédure pénale : « Par dérogation aux chapitres Ier à V du sous-titre Ier du présent titre, les personnes majeures accusées d'un crime puni de quinze ans ou de vingt ans de réclusion criminelle, lorsqu'il n'est pas commis en état de récidive légale, sont jugées en premier ressort par la cour criminelle départementale.
Cette cour est également compétente pour le jugement des délits connexes.
Elle n'est pas compétente s'il existe un ou plusieurs coaccusés ne répondant pas aux conditions prévues au présent article. »
Imaginons que l’infraction mentionnée dans la décision de mise en accusation soit celle relative au viol, qui est un crime. Un viol « simple », c’est-à-dire non aggravé par une ou plusieurs circonstances aggravantes, est puni (peine encourue) de 15 ans de réclusion criminelle (article 222-23 du Code pénal). Un viol aggravé peut (selon la circonstance aggravante en question) être puni de 20 ou 30 ans de réclusion criminelle, voire de la réclusion criminelle à perpétuité : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/se ... 0043409028.
C'est exactement ce qu'il m'arrive..
On me désigne en co-auteur, avec administration de substance nocive. L'intitulé est plus long, je passe les termes juridiques.
Je pense que lui doit passer en assises car il a déjà un casier, d'où le fait que je vais être jugé aussi en assises. Je pense que je sors de la juridiction de la cour criminelle départementale du fait que je sois considéré comme co-auteur, j'en sais trop rien.
En topo
Je n'étais pas au courant que la personne inculpée utilisait des substances pour altérer l'état de conscience des femmes avec qui il entretenait des relations.
je me suis fait prendre au piège dans un guet-apens, où j'ai été orienté à avoir un rapport sexuel sans être averti du non-consentement, car sédaté, avec une femme, sa copine de l'époque.
Rien ne me laissait transparaître qu'elle était dans un état anormal, j'ai considéré ça comme un jeu sexuel dans lequel on m'invitait.
Il n'y avait aucun signe d'inconscience de la personne, elle était réactive, c'était lui qui me dirigeait.
J'étais comme sous emprise, dans une confiance aveugle.
Ça faisait plus d'un an que j'avais des rapports sexuels avec lui..
Je n'ai jamais imaginé qu'il pouvait employer ce genre de méthode..
J'ai souvenirs de matin où j'étais dans un état très compliqué, une grosse fatigue comme si j'avais bu bien plus que la normale, mais je ne me suis jamais alerté vu que je buvais de l'alcool et consommait du cannabis avant nos rapports avec cet homme, je considérais ça comme une continuité, de mon fait, de ma consommation.
Il faut que je porte plainte aussi, je ne sais pas dans quelles conditions cela est possible, étant moi même accusé
Je suis soutenu par tous mes proches, ils savent que je ne suis pas ce genre d'individu...
Si j'avais été averti de son état d'altération, je n'aurai jamais consenti à avoir ce rapport, j'ai une conscience, une morale, une éducation.
J'espère qu'ils vont comprendre ça lors de mon évaluation psychiatrique. Je suis diamétralement à l'opposé de ce genre de comportement, j'ai toujours été à l'écoute et respectueux de toutes mes partenaires, ça me rend fou cette histoire, le fichage, l'impact que ça va avoir sur ma vie.
Et faut parler de toutes les victimes de ce gros connard, c'est juste ignoble tout ce qu'il a fait, ce qu'il a fait subir, tous les impacts que ça a.
Ça détruit des esprits, des vies
On me désigne en co-auteur, avec administration de substance nocive. L'intitulé est plus long, je passe les termes juridiques.
Je pense que lui doit passer en assises car il a déjà un casier, d'où le fait que je vais être jugé aussi en assises. Je pense que je sors de la juridiction de la cour criminelle départementale du fait que je sois considéré comme co-auteur, j'en sais trop rien.
En topo
Je n'étais pas au courant que la personne inculpée utilisait des substances pour altérer l'état de conscience des femmes avec qui il entretenait des relations.
je me suis fait prendre au piège dans un guet-apens, où j'ai été orienté à avoir un rapport sexuel sans être averti du non-consentement, car sédaté, avec une femme, sa copine de l'époque.
Rien ne me laissait transparaître qu'elle était dans un état anormal, j'ai considéré ça comme un jeu sexuel dans lequel on m'invitait.
Il n'y avait aucun signe d'inconscience de la personne, elle était réactive, c'était lui qui me dirigeait.
J'étais comme sous emprise, dans une confiance aveugle.
Ça faisait plus d'un an que j'avais des rapports sexuels avec lui..
Je n'ai jamais imaginé qu'il pouvait employer ce genre de méthode..
J'ai souvenirs de matin où j'étais dans un état très compliqué, une grosse fatigue comme si j'avais bu bien plus que la normale, mais je ne me suis jamais alerté vu que je buvais de l'alcool et consommait du cannabis avant nos rapports avec cet homme, je considérais ça comme une continuité, de mon fait, de ma consommation.
Il faut que je porte plainte aussi, je ne sais pas dans quelles conditions cela est possible, étant moi même accusé
Je suis soutenu par tous mes proches, ils savent que je ne suis pas ce genre d'individu...
Si j'avais été averti de son état d'altération, je n'aurai jamais consenti à avoir ce rapport, j'ai une conscience, une morale, une éducation.
J'espère qu'ils vont comprendre ça lors de mon évaluation psychiatrique. Je suis diamétralement à l'opposé de ce genre de comportement, j'ai toujours été à l'écoute et respectueux de toutes mes partenaires, ça me rend fou cette histoire, le fichage, l'impact que ça va avoir sur ma vie.
Et faut parler de toutes les victimes de ce gros connard, c'est juste ignoble tout ce qu'il a fait, ce qu'il a fait subir, tous les impacts que ça a.
Ça détruit des esprits, des vies
Vois cela avec ton avocate, mais un individu accusé d’avoir commis X peut tout de même porter plainte en principe. Certains portent plainte pour dénonciation calomnieuse, par exemple.
Exemple : « Le cabinet d’avocats qui s’occupe de la défense de l’animateur accusé de « viols » Sébastien Cauet annonce ce lundi 27 novembre qu’une plainte a été déposée auprès du parquet de Nanterre pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée », « dénonciation calomnieuse », ainsi que « faux et usages contre personnes non dénommées ». » https://www.liberation.fr/societe/polic ... LDU6U7XPA/
(Il existe également la plainte avec constitution de partie civile : https://www.service-public.fr/particuli ... its/F20798.)
As-tu suivi l’affaire Pelicot ? Bien que ce ne soit pas exactement la même chose, certains points m’y font penser. (En la matière, c’est souvent parole contre parole en quelque sorte, car il est difficile de prouver certaines choses. Toutefois, Dominique Pelicot avait notamment filmé plein de trucs, ce qui a permis de constater certains faits.)
Exemple : « Le cabinet d’avocats qui s’occupe de la défense de l’animateur accusé de « viols » Sébastien Cauet annonce ce lundi 27 novembre qu’une plainte a été déposée auprès du parquet de Nanterre pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée », « dénonciation calomnieuse », ainsi que « faux et usages contre personnes non dénommées ». » https://www.liberation.fr/societe/polic ... LDU6U7XPA/
(Il existe également la plainte avec constitution de partie civile : https://www.service-public.fr/particuli ... its/F20798.)
As-tu suivi l’affaire Pelicot ? Bien que ce ne soit pas exactement la même chose, certains points m’y font penser. (En la matière, c’est souvent parole contre parole en quelque sorte, car il est difficile de prouver certaines choses. Toutefois, Dominique Pelicot avait notamment filmé plein de trucs, ce qui a permis de constater certains faits.)
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