Les pseudo-portraits

Quel Magnifique êtes-vous ?
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goelandfou
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Charlotte a écrit : 02 févr. 2020, 08:15
goelandfou a écrit : 01 févr. 2020, 21:40 Le sanglier sait contre quel arbre il peut se gratter.
Oh on est dans la répartie proverbe c'est mignon

Quand le goéland se gratte le gland, c’est qu’il va faire mauvais temps.

Voici pourquoi il pleut tout le temps :muted:
T'es drôlement focalisée sur mes parties. :happy4:
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Nobody
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goelandfou a écrit : 02 févr. 2020, 09:27
Charlotte a écrit : 02 févr. 2020, 08:15
goelandfou a écrit : 01 févr. 2020, 21:40 Le sanglier sait contre quel arbre il peut se gratter.
Oh on est dans la répartie proverbe c'est mignon

Quand le goéland se gratte le gland, c’est qu’il va faire mauvais temps.

Voici pourquoi il pleut tout le temps :muted:
T'es drôlement focalisée sur mes parties. :happy4:
Tiens c'est (presque) cadeau : Manuel à l'usage des hommes pour (enfin) comprendre les femmes
:kiss2:
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goelandfou
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Charlotte a écrit : 02 févr. 2020, 10:09

Tiens c'est (presque) cadeau : Manuel à l'usage des hommes pour (enfin) comprendre les femmes
:kiss2:
Ahah pas besoin de le lire :
Image
Une femme pense au shopping, au ménage, aux courses, et à prendre la voiture pour aller sauter le garagiste.
:arrow:
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Toujours aussi en forme :cool2:
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E.L
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J'aime bien cette espace.
Il est à la fois interrogatif et bon esprit.
Poétique.
J'y metrrai sans doute mes paluches un de ces jours étranges où j'aurai à cœur de me raconter à travers l'autre.
Ceci dit j'avais déjà entamé les descriptions poétiques dans le topic discussion poétique.

Un personnage à la Paulo y tiendrait alors un rôle
Dans ma première description.
Il ne s'agit pas d'un poète, ni d'un manieur de mot habile.
Il s'agit d' un témoin, d'un témoin d'une époque.
D'un témoin actif et déterminer.
D'un homme qui a le cœur en point central, et dont les peurs font son moteur, font sa volonté de changement.
Il a l'idéal en point de mire, et s'attache à le construire.
C'est un homme attachant, bienveillant, et direct.
Il sait montrer son dessacord mais aussi agir en accord.
Il mets un masque de protection, mais son être ne sait rester caché derrière sa sincérité.
Je l'aime.
D'un amour fraternel.
D'un amour de reconnaissance.
Il est un miroir dans lequel j'y trouve un reflet ressemblant.
Il n'est pas juge, ni même bourreau, ne cherche pas la position la plus haute.
Il cherche à être fier de lui-même, à être acteur de ses convictions.
Et moi j'aime bien.
Il est un rameau dans la bouche d'une colombe.
Il est beau de cœur et d'esprit.
Je ne suis pas toujours d'avis de ses constats, mais je respecte son action et sa cohérence.

Bon bah, finalement j'ai fait mon premier pseudo portrait... 😂
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suffragettes AB
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goelandfou a écrit : 02 févr. 2020, 10:17
Charlotte a écrit : 02 févr. 2020, 10:09

Tiens c'est (presque) cadeau : Manuel à l'usage des hommes pour (enfin) comprendre les femmes
:kiss2:
Ahah pas besoin de le lire :
Image
Une femme pense au shopping, au ménage, aux courses, et à prendre la voiture pour aller sauter le garagiste.
:arrow:
"à se trouver un garagiste à sauter pour ne plus se retrouver en panne de voiture et qui a l'option courses et ménage, un tony michelli à son service; à trouver chaussure à son pied tel le prince charmant dans cendrillon, un homme qui la comprendrait enfin, un homme avec lequel elle prendrait son pied." à quelques détails près t'y étais goéland :)
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goelandfou
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Non non ça c'est dans la Sexion fantasme ;-)
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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suffragettes AB
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lol je ne vois absolument pas de quoi tu parles :)
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Meduse
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Bon alors, personne n'a un pseudo portrait là ?
:popcorn:
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E.L
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Meduse a écrit : 02 févr. 2020, 17:14 Bon alors, personne n'a un pseudo portrait là ?
:popcorn:
Je suis médusé là...
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---
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Meduse a écrit : 02 févr. 2020, 17:14 Bon alors, personne n'a un pseudo portrait là ?
:popcorn:
Tout vient à point à qui n'aime pas la viande crue.

Qui est @Meduse ?

Née d’un père indépendantiste Corse pacifiste et d’une mère hippie, il faut savoir comment ses parents se sont rencontrés pour mieux la comprendre. Son papa, donc, Corse, honorait son « pays » par ses idées indépendantistes mais s’attirait la méfiance par son côté antimilitariste pacifiste. Suite à une divergence profonde sur ses mœurs véganes, il fut exilé sur le continent. Nul n’est vraiment corse s’il n’aime sa charcuterie.

Il rencontra alors sa future femme lors de la lutte du Larzac. Cette dernière, hippie au grand cœur, avait choisi d’y élever des chèvres pour fabriquer son propre pélardon.

Ces deux êtres d’idéaux, ces deux liberterres, gens d’esprit contre gendarmes, tombèrent de suite sous le charme l’un de l’autre. Ils menèrent la lutte côte à côte et mirent en pratique la maxime fort connue : Faites l’amour, pas la guerre.

Lorsque Meduse fit rondir le ventre de sa mère, ce n’était pas chose prévue. Le couple se protégeait pourtant bien avec des préservatifs bio en boyau de chèvre, mais la surprise fut là et la surprise fit bien accueillie.

Si les filles ne naissent pas vraiment dans les roses ; ce qui est sûr, c’est que la petite Meduse grandit entre serpolet et salsepareille, entre granit et calcaire, entre chèvre et loup. Elle était une enfant naturelle, organique. Un peu comme Groot ou la Corneille à 3 yeux mais en plus humaine, en plus divine.

Son monde intérieur fut nourri d’amour par ses parents et sa première socialisation à 6 ans à l’école marque un drame. Après la nature végétale, animale et minérale, notre petite Heidi cévenole découvre la nature humaine. Après l’amour inconditionnel familial vint la méchanceté perverse des petits d’homme. Rousseau avait raison, Victor l’enfant sauvage est bien plus pur que ses homologues civilisés.

Il faut dire que son excentricité et son prénom n’aidèrent pas. Car la petite Meduse s’appelle en réalité Micheline, en honneur à son arrière-grand-tante, et en référence à Louise Michel. De Micheline, elle, elle n’en percevait que la fusion bâtarde entre la voiture et le train, véhicule lourd, désuet et encombrant. Création incomprise qui ne parvint pas à trouver sa place aux yeux des autres. Face à ce monde cruel, elle aimerait être transparente, invincible, immortelle : c’est ainsi qu’elle devint méduse.

Adolescente bercée par les chants traditionnels occitans et les polyphonies corses, elle découvrit Saez par erreur mais fut de suite séduite par sa vision du monde. Comme elle, il aime les hommes autant qu’il hait la nature humaine. Comme lui, elle aime les hommes et haït le masque derrière lequel ils se cachent.

Voilà que Meduse continue de grandir et décide de quitter les terres pour vivre son indépendance à la mer. Inconsciemment, symboliquement, elle souhaite retrouver la matrice originelle, retrouver l’amour parental. À défaut, elle y trouvera l’amour-passion, l’amour-frisson, l’amour-prison.

C’est un jeune matelot, sombre, au visage anguleux et difforme qui, si au premier abord, peut sembler extrêmement laid, dégage un charme aussi grand qu’irrésistible : c’est l’appel incontrôlable du mal, l’attirance implacable du mâle. À cause de son visage, on le surnomme « le rat d’eau ».

Malheureusement, on ne ré-écrit pas l’histoire du rat d’eau de la méduse : cet amour passionnel, quasi fusionnel ne durera qu’un temps. Ils finissent par se bouffer l’un l’autre quotidiennement, Meduse essaie de le retenir tant bien que mal de ses tentacules mais c’est oublier que ses filaments sont urticants et voilà que file l’amant. On n’étouffe pas un être libre sous peine de le voir partir ; et si partir c’est mourir un peu, le voir partir, c’est mourir beaucoup.

Après cette forte tempête, nous retrouvons notre Meduse échouée. Elle décide de se consoler en remontant vers ses terres natales mais la flamme n’est plus là. Meduse veut redevenir transparente, et si elle n’arrive plus à guérir son cœur, à se régénérer comme une vraie méduse, elle décide de devenir phasme parmi les branches, phyllie parmi les feuilles. Elle cultive de nouveau son rapport à la terre pour y retrouver ses racines.

Faites labour pas la guerre l’entendrons-nous honorer ses parents. Elle cultivera son premier potager, binant, plantant, sarclant, récoltant. Ainsi se soigne-t-elle un moment, mais ça ne suffit plus. Voilà qu’elle s’essaye à la verveine en intraveine, aux roulés au patchouli et à la liqueur de gratte-cul.

Grâce à ces savants mélanges, elle arrive à un stade de méta-conscience qui lui permet de réaliser la rancœur qu’elle garde auprès des hommes. Elle se rend compte qu’elle garde un cœur de pierre envers la gent masculine, que ses mots sifflent à leur égard et qu’elle se doit de leur renvoyer un regard de pierre.

Elle qui croyait ne plus être méduse prend conscience qu’elle est la Méduse.

Et depuis, elle attend secrètement l’homme qui lui renverra ses propres démons, qui lui fera sauter tout ce qu’elle a dans la tête pour faire battre les ailes de son cœur. Elle attend l’homme qui pourra être le père de son enfant, elle attend le Père-sée qui fera naître Pégase.
Des bleus des lames de la mer à son âme, elle rêve de s’envoler au bleu d’azur, l’âme ailée dune mère libre et légère.

Ex-sylve, naïade, gorgone, future sylphide, voilà qui est Meduse.
Dernière modification par --- le 13 févr. 2020, 21:27, modifié 1 fois.
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
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Alchimie
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Impressionnant se portrait :mrgreen: C'est là qu'on vois que tu l'as connais trés bien la Méduse :-D

Par contre Micheline ?? en est tu vraiment sure ? ou alors ont m'aurait menti ? :grin:
Nous sommes la somme de toutes nos pensée, et nous avons pourtant tous une unicité à nous reco-naître...
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suffragettes AB
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joli ce portrait corse :), quelle imagination rusée, truffée de jeu de mot sans pareil, mention spéciale au rat d'eau de la méduse haha. Par contre je modifierais cette phrase pour coller + à la vérité (mais bon ce n'est pas un portrait, c'est un pseudo-portrait donc ne pas se formaliser du manque d'exactitude :)), la phrase étant:
"le voir partir, c’est mourir beaucoup." Moi je pense que c'est plutôt "le voir partir, c'est revivre", je dis ça je dis rien :).
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Meduse
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Qui est Meduse ?
C'est la vipère qui doit être contente.
La réponse enfin :grin:
Ça mériterait un résumé bd.
Classe ! :star:
--- a écrit : 13 févr. 2020, 20:59 Tout vient à point à qui n'aime pas la viande crue.
Lire cette phrase ce soir est une synchronicité qui accentue le sourire. Plus rôtie, tu pleures !
;)
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goelandfou
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Meduse a écrit : 14 févr. 2020, 00:22
--- a écrit : 13 févr. 2020, 20:59 Tout vient à point à qui n'aime pas la viande crue.
Lire cette phrase ce soir est une synchronicité qui accentue le sourire. Plus rôtie, tu pleures !
;)
Saignant ce proverbe.
@Charlotte aurait répondu cuicui.
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Meduse
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goelandfou a écrit : 16 févr. 2020, 14:22
Tout vient à point à qui n'aime pas la viande crue.
Saignant ce proverbe.
Charlotte aurait répondu cuicui.
Et le requin lui, il en dit quoi ? :ugly:
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