Le polyamour

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MOUAIS

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Peb
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J'ai toujours préféré l'amour poli

Le débat avance...
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Spoiler
Rafael Arieli a écrit :
Je t’aime… mais je me fuis : l’amour en mode sabotage

Vous l’aimez. De tout votre cœur. De tout ce que vous êtes.
Et pourtant… vous vous échappez.
Pas de manière spectaculaire. Pas en claquant la porte.
Mais subtilement. En retenant un mot. En repoussant un élan. En fuyant un regard. En disparaissant un peu, chaque jour.
Vous êtes présent, mais absent.
Engagé, mais sur le qui-vive.
Ou bien c’est l’autre. Qui vous regarde avec tendresse… puis qui recule, sans que vous compreniez pourquoi.
Bienvenue dans l’amour en mode sabotage.
Ce n’est pas une pathologie.
C’est une stratégie.
Inconsciente. Ancrée. Sournoise.
Et elle fait des ravages.

L’amour, ce grand déclencheur
L’amour est un miroir. Mais pas celui des contes.
Il ne reflète pas seulement ce qu’il y a de beau en vous. Il vous met face à vos angles morts. À vos blessures non cicatrisées. À votre manque d’estime. À vos pactes intérieurs.
Aimer réveille.
Et ce réveil, pour beaucoup, fait peur.
Ce n’est pas l’amour qui effraie.
C’est ce qu’il révèle de vous.
Ce qu’il déterre. Ce qu’il oblige à regarder.
L’amour, le vrai, n’est pas un confort.
C’est une alarme douce mais tenace.
Il vient vous chercher là où vous ne vouliez plus descendre.
Alors, forcément, l’instinct se défend.

Je t’aime… mais j’ai peur de m’aimer
C’est peut-être ça, au fond, le point d’origine.
Vous ne vous fuyez pas parce que l’autre vous fait peur.
Vous vous fuyez parce que vous n’avez pas encore appris à vous aimer vraiment.
Pas à aimer vos parts brillantes, ça, vous savez faire.
Mais à aimer vos manques. Vos fragilités. Vos doutes. Vos incohérences.
Vous sabotez parce que vous croyez ne pas mériter ce lien.
Parce que recevoir sans contrôler vous panique.
Parce que vous n’avez jamais appris à recevoir sans devoir, sans compenser, sans prouver.
Alors vous doutez.
Vous testez.
Vous provoquez.
Et si l’autre reste, vous êtes mal à l’aise.
Et s’il part, vous vous sentez abandonné.
C’est sans issue.
À moins de changer de niveau de conscience.

Le drame de la confusion
Dans l’amour-sabotage, vous mélangez tout.
Vous croyez que l’autre vous envahit, alors qu’il vous aime.
Vous croyez que l’amour est une menace, alors que c’est votre cuirasse qui se fissure.
Vous croyez que vous perdez votre liberté, alors que vous commencez à accéder à votre vérité.
Vous confondez dépendance et abandon de soi.
Fusion et présence.
Contrôle et engagement.
Et ce flou intérieur vous pousse à fuir la lumière au moment même où elle entre dans votre vie.

Mais fuir ne vous protège pas
Fuir vous apaise, à court terme.
Mais au fond, vous savez.
Vous savez que vous sabotez quelque chose de rare.
Quelque chose qui pourrait vous ouvrir.
Vous ne fuyez pas l’autre. Vous fuyez l’appel à grandir.
Vous préférez la répétition à la réinvention.
Vous préférez souffrir d’un schéma connu que de vivre une paix inconnue.
Vous préférez l’ancien vous à ce que vous pourriez devenir.
C’est humain.
Mais ce n’est pas votre vérité.

D’où vient ce sabotage ?
Il vient de loin.
D’un manque de sécurité affective.
D’un amour reçu sous condition.
D’un parent émotionnellement absent, ou trop présent.
D’un besoin de contrôler pour survivre.
Ou simplement d’un choc passé qui a ancré une conclusion fausse : “L’amour, c’est dangereux.”
Alors vous vous êtes blindé.
Vous avez appris à anticiper, à analyser, à détourner l’intensité.
Et aujourd’hui, vous vous retrouvez face à l’amour… incapable de l’accueillir pleinement.
Pas parce que vous ne le voulez pas.
Mais parce que votre système nerveux ne sait pas encore comment faire.

Une vérité difficile à entendre
Il faut du courage pour le reconnaître.
Du courage pour dire : “C’est moi qui fuis.”
Pas parce que l’autre est toxique.
Pas parce qu’il y a une faute.
Mais parce que j’ai peur de vivre ce lien pleinement.
Ce n’est pas une faute. C’est une clé.
Une faille devenue une voie.
Le sabotage est un appel.
Un appel à revisiter votre manière d’aimer.
À remettre à plat vos croyances.
À choisir d’arrêter de jouer petit.

Ce n’est pas l’amour qui guérit, c’est la conscience
L’amour ne suffit pas.
Il faut la conscience.
Le regard honnête sur soi.
Le désir de se libérer de ses vieux mécanismes.
Le choix, répété, d’ouvrir là où l’on voulait fermer.
Ce travail n’est pas théorique.
Il est vécu. Il se fait dans le corps, dans la relation, dans l’instant.
Cela demande de ralentir.
D’écouter.
De ne pas fuir ce que l’on ressent.
Et parfois, de demander de l’aide.
Mais surtout : cela demande de s’engager envers soi-même.

L’amour, ce chemin spirituel radical
Ceux qui pensent que l’amour est juste un sentiment agréable se trompent.
Aimer vraiment, c’est entrer dans un processus initiatique.
C’est laisser tomber les masques.
C’est se regarder nu.
C’est apprendre à se tenir face à l’autre… sans déguisement, sans performance.
Aimer, c’est accepter de ne plus pouvoir tricher.
C’est une voie d’éveil.
Une voie exigeante, déroutante, mais profondément libératrice.
À condition de ne plus fuir.

Ce que vous pouvez faire, dès aujourd’hui
Voici quelques questions puissantes à vous poser :
Dans quel(s) moment(s) ai-je tendance à fuir, saboter ou me replier ?
Qu’est-ce que je redoute, profondément, si je m’ouvre totalement à l’amour ?
Quelle croyance ai-je héritée sur l’amour qui n’est plus vraie aujourd’hui ?
Quelle est ma responsabilité dans la qualité du lien que je nourris ?
Vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses.
Mais poser ces questions, c’est déjà sortir du mode automatique.

Vous pouvez aimer… sans vous fuir
Vous n’êtes pas vos mécanismes.
Vous n’êtes pas votre peur.
Vous n’êtes pas votre passé.
Vous êtes bien plus vaste que vos stratégies de survie.
Et l’amour, le vrai, n’est pas une menace.
C’est un feu qui éclaire, pas un feu qui brûle.
Mais pour en faire l’expérience, vous devez rester là. Présent. Honnête. Vivant.
Même quand c’est inconfortable.
Même quand c’est vertigineux.
C’est là que commence l’amour adulte.
L’amour éveillé.
Celui qui ne cherche pas à vous sauver, mais à vous révéler.

Et si vous vous reconnaissez dans ces lignes… sachez une chose : rien n’est figé. Le sabotage n’est pas une fatalité. C’est une invitation. Une porte. À vous de décider si vous souhaitez enfin l’ouvrir.

Bien à vous
Peb a écrit : 13 juin 2025, 17:32 Le débat avance...
Une poignée d'abeilles vaut mieux qu'un sac de mouches.
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