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[gavroche_greyjoy]

L'aimé, le monstre et le malheureux.

L'aimé ne souffre pas ; le malheureux souffre ; le monstre fait souffrir les autres.
L'aimé offre des caresses à son amour ; le malheureux frappe le mur avec ses mains pour évacuer sa rage ; le monstre tabasse ses pairs.
L'aimé a le coeur qui bat de toute beauté ; le malheureux a un coeur malade ; le monstre n'a plus de coeur.
Si l'aimé était un artiste, il serait Nolwenn Leroy.
Si le malheureux était un artiste, il serait Damien Saez.
Le monstre ne sera jamais artiste, car il est l'antithèse de l'art.
L'aimé se rend à l'Eglise, à la Synagogue ou à la Mosquée ; le malheureux ne croit pas en Dieu, car s'il existait, il lui viendrait en aide ; le monstre, incapable de raison, se réfugie dans une lecture archaïque des textes religieux.
L'aimé lit Le Monde ou Libération et regarde BFM TV ; le monstre lit Frontières ou Valeurs Actuelles et regarde CNEWS ; le malheureux ne lit aucune presse et ne regarde aucun média, car personne ne s'intéresse à son existence.
L'aimé sourit ; le malheureux pleure ; le monstre est sans émotions.
L'aimé vieillit ; Le malheureux se suicide ; le monstre assassine.
L'aimé ne se révolte jamais ; quand le malheureux se révolte, il déclenche des révolutions ; quand le monstre se révolte, il engendre des génocides.
L'aimé se marie ; le malheureux se perd chez une prostituée ; le monstre est un proxénète.
L'aimé protège sa famille ; le malheureux ne protège personne, mais s'il le pouvait, il protégerait tous les humains ; le monstre protège la tyrannie.
L'aimé aime les relations humaines ; le malheureux ne supporte plus l'humain, mais ne lui fera jamais de mal ; le monstre ne supporte plus l'humain, et souhaite l' exterminer.
L'aimé, c'est ce ressortissant francais qu'on sauve ; le malheureux, c'est ce palestinien qu'on laisse crever ; le monstre, c'est ce terroriste qui tire par plaisir.
Si l'aimé était un livre, il serait "plus égal plus" de Lena Situations.
Si le malheureux était un livre, il serait "les misérables" de Victor Hugo.
Si le monstre était un livre, il serait "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.
L'aimé a des pensées positives ; le malheureux a des pensées sombres, mais il s'applique à ne jamais les mettre en oeuvre ; le monstre met en oeuvre ses pensées noires.
Votez droite extrême, et vous aurez les monstres au pouvoir.
Votez encore le centre, et vous aurez les malheureux jamais aussi proches de devenir monstres.
Votez gauche radicale, et vous aurez les malheureux retrouvant l'espoir d'être aimés.
L'aimé et le monstre ne font pas basculer une société ; c'est le malheureux qui a ce pouvoir, ce choix entre le bon et le mauvais chemin.
L'aimé est un monstre du bien, et le monstre est un aimé du mal. Le malheureux est ce qu'il est, un malheureux.
Lorsque l'aimé écoute "embrasons - nous" de Damien Saez, il prend la chanson au dix-millième degré. Lorsque le malheureux écoute "embrasons - nous" de Damien Saez, il prend la chanson au premier degré - et objectivement, c'est à ce degré là qu'il faut la prendre. Le monstre ne connait pas Damien Saez, car s'il le connaissait, il ne serait pas monstre.
L'aimé, c'est cette personne gentille à l'écart des conflits ; le malheureux, c'est cette personne qui enfile le gilet jaune, car il est à la recherche quotidienne d'un sens à la vie ; le monstre, c'est cette personne qui gouverne dans sa tour d'ivoire.
Les ridicules films Marvel font s'affronter Aimés et Monstres ; les plus beaux films parlent d'une seule race, celle des Malheureux.
Hier Victor Hugo ou Arthur Rimbaud, aujourd'hui Damien Saez, les malheureux mettent toujours la poésie au dessus de tout.
Un jour, les malheureux s'uniront et avanceront main dans la main. Ce jour là, les aimés et monstres auront intérêt à se cacher. Car ce jour là, la lumière ne sera plus pour eux. Pour une fois, les malheureux gagneront.

[Bee]

Société et relations, et si on communiquait sans violence?

https://www.youtube.com/live/0e47GkSwvIQ?feature=shared

" La connaissance de Soi est un enjeu de santé publique, voire de sécurité publique"

[gavroche_greyjoy]

Pour la justice et l'égalité

pour les communards et leur éternité,
pour les gilets jaunes et leur panache,
pour Damien Saez et la poésie,
pour la rage de tous les malheureux,
pour les martyrs, d'Adama Traoré à Arnaud Beltrame, de Mohamed Bouazizi à Mahsa Amini,
pour les manifestants et leurs barricades,
pour les suicidaires, héros de ce monde,
pour les hurlements des abimés,
pour les enfants contre les canons,
pour les amours qui enfantent la vie,
pour les rires contre les larmes,
pour les amis qui nous portent,
pour la paix qui vaincra toutes les guerres,
pour le coeur contre l'argent,
pour les insoumis contre les ordures,
pour l'imparfait prolétaire contre le cultivé bourgeois,
pour cette époque de pré-révolution,
pour tous ceux qui se soulèveront,
pour la violence légitime et nécessaire,
pour les cris face au silence,
pour les sensibles et les mélancoliques,
pour les inséparables et les magnifiques,
pour les échoués et les populaires,
pour les gentils et les solitaires,
pour l'humain et sa diversité,
pour la justice et l'égalité...
pour la justice et l'égalité...
pour la justice et l'égalité...