Salut
J'espère que tout le monde va bien par ici.
Une nouvelle maquette ! Après la chanson à Indy, après celle à la grand-mère, j'en écris une autre destinées à une grande Dame. Bon, nos amours sont plus tumultueues, mais ça vient quand même du coeur.
Au passage, on se voit régulièrement avec l'accordéoniste; je bosse donc beaucoup moins dans mon coin parce que majoritairement on déconstruit beaucoup ce sur quoi j'avais passé des jours à taffer. Mais enfin, je vous partage quand même la maquette de la petite dernière, en prévenant que j'y ai mis un peu moins de soin au mixage, aux détails, parce que tout est amené à changer.
Tout est encore enregistré avec le dictaphone
La chanson est dispo ici
Tu sais moi j’ai un faible
Ouais pour la rue des Faures
Sur la place Saint-Michel
Quand ça vit quand ça crie
Quand on parle trop fort
Tu sais moi j’ai l’béguin
Pour les dimanches matins
A siroter vin blanc
Après des nuits trop noires
Place des Capucins
Où est passé ton port ?
Où sont-ils tes marins ?
Sur l’quai des salinières
On s’croirait en croisière
Même la lune est chagrin
Y’a plus un troubadour
T’as jeté tes tambours
Qui faisaient du ramdam
Dans la rue Notre-Dame
Comme un hymne à l’amour
Qui pourra réveiller
Cette belle endormie ?
Qui fera sursauter
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit ?
Qui pourra rallumer
Ma bourgeoise endormie ?
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre ?
Ma vieille tu perds la tête
Relis donc tes mémoires
Sur le pas de tes portes
Je vois toujours, le soir
Pleurer ces têtes noires
Elles y font la grimace
En pensant à Nairac
Qui pour quelques oboles
Les entassaient en vrac
Pour remplir son « Pactole »
Ma belle t’es toute fardée
De ces fausses lumières
Sur les quais t’es bardée
D’un maquillage flingué
Qui n’cache pas la misère
Où sont-elles tes amours ?
Montaigne et Montesquieu
Te souviens-tu, toujours
De ces noms lumineux
Tatoués sur tes murs ?
Ils devraient réveiller
Cette belle endormie
Ils devraient remuer
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit
Ils pourraient rallumer
Ma bourgeoise endormie
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre !
Ma vieille faut m’excuser
T’as pas vraiment changé
Place Royale devient Bourse
La couronne s’fait monnaie
C’est toujours la même source
Tu te voudrais bohème
Danser jusqu’à Tourny
Tu t’crois Esméralda
Mais t’es qu’une Romaine
Mais t’es Burdigala !
Je voudrais voir du feu
S’allumer dans tes yeux
Mais chez Victor Hugo
T’as éborgné tes gueux
Pour quelques idéaux
Pourvu qu’on ait l’ivresse !
Qu’importe le flacon
Je préfère l’allégresse
De ce vin qui t’agresse
A tes tablées de cons !
Je chante pour réveiller
Cette belle endormie
je veux faire sursauter
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit !
Je joue pour rallumer
Ma bourgeoise endormie
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre !
Ma Belle Endormie (Maquette)
Très bon, Merci !Kwak a écrit : ↑13 août 2024, 20:52 Salut
J'espère que tout le monde va bien par ici.
Une nouvelle maquette ! Après la chanson à Indy, après celle à la grand-mère, j'en écris une autre destinées à une grande Dame. Bon, nos amours sont plus tumultueues, mais ça vient quand même du coeur.
Au passage, on se voit régulièrement avec l'accordéoniste; je bosse donc beaucoup moins dans mon coin parce que majoritairement on déconstruit beaucoup ce sur quoi j'avais passé des jours à taffer. Mais enfin, je vous partage quand même la maquette de la petite dernière, en prévenant que j'y ai mis un peu moins de soin au mixage, aux détails, parce que tout est amené à changer.
Tout est encore enregistré avec le dictaphone
La chanson est dispo ici
Tu sais moi j’ai un faible
Ouais pour la rue des Faures
Sur la place Saint-Michel
Quand ça vit quand ça crie
Quand on parle trop fort
Tu sais moi j’ai l’béguin
Pour les dimanches matins
A siroter vin blanc
Après des nuits trop noires
Place des Capucins
Où est passé ton port ?
Où sont-ils tes marins ?
Sur l’quai des salinières
On s’croirait en croisière
Même la lune est chagrin
Y’a plus un troubadour
T’as jeté tes tambours
Qui faisaient du ramdam
Dans la rue Notre-Dame
Comme un hymne à l’amour
Qui pourra réveiller
Cette belle endormie ?
Qui fera sursauter
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit ?
Qui pourra rallumer
Ma bourgeoise endormie ?
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre ?
Ma vieille tu perds la tête
Relis donc tes mémoires
Sur le pas de tes portes
Je vois toujours, le soir
Pleurer ces têtes noires
Elles y font la grimace
En pensant à Nairac
Qui pour quelques oboles
Les entassaient en vrac
Pour remplir son « Pactole »
Ma belle t’es toute fardée
De ces fausses lumières
Sur les quais t’es bardée
D’un maquillage flingué
Qui n’cache pas la misère
Où sont-elles tes amours ?
Montaigne et Montesquieu
Te souviens-tu, toujours
De ces noms lumineux
Tatoués sur tes murs ?
Ils devraient réveiller
Cette belle endormie
Ils devraient remuer
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit
Ils pourraient rallumer
Ma bourgeoise endormie
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre !
Ma vieille faut m’excuser
T’as pas vraiment changé
Place Royale devient Bourse
La couronne s’fait monnaie
C’est toujours la même source
Tu te voudrais bohème
Danser jusqu’à Tourny
Tu t’crois Esméralda
Mais t’es qu’une Romaine
Mais t’es Burdigala !
Je voudrais voir du feu
S’allumer dans tes yeux
Mais chez Victor Hugo
T’as éborgné tes gueux
Pour quelques idéaux
Pourvu qu’on ait l’ivresse !
Qu’importe le flacon
Je préfère l’allégresse
De ce vin qui t’agresse
A tes tablées de cons !
Je chante pour réveiller
Cette belle endormie
je veux faire sursauter
Cette Garonne trop calme
Qui sort plus de son lit !
Je joue pour rallumer
Ma bourgeoise endormie
Déboucher les artères
Déterrer les pavés
Et faire danser Saint-Pierre !
-
- Information
-
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité