Sur la même ligne, Liv Strömquist avec La rose la plus rouge s'épanouit et surtout Les sentiments du Prince Charles. Il faut dépasser son graphisme pas hyper engageant pour savourer le fond de ses BDs, débordantes d'humour et de sarcasme, avec de larges références (de Illouz à Voltairine de Cleyre en passant par Simone Weil)
On va parler du 9ème art : la BD
@Meduse
Sur la même ligne, Liv Strömquist avec La rose la plus rouge s'épanouit et surtout Les sentiments du Prince Charles. Il faut dépasser son graphisme pas hyper engageant pour savourer le fond de ses BDs, débordantes d'humour et de sarcasme, avec de larges références (de Illouz à Voltairine de Cleyre en passant par Simone Weil)
(Ses autres bd, avec des sujets principaux un peu différents sont tout aussi bien !)
Sur la même ligne, Liv Strömquist avec La rose la plus rouge s'épanouit et surtout Les sentiments du Prince Charles. Il faut dépasser son graphisme pas hyper engageant pour savourer le fond de ses BDs, débordantes d'humour et de sarcasme, avec de larges références (de Illouz à Voltairine de Cleyre en passant par Simone Weil)
(Ses autres bd, avec des sujets principaux un peu différents sont tout aussi bien !)
Ce qui est sûr, c'est que les stéréotypes clivants plaisent autant aux femmes qu'aux hommesMeduse a écrit : ↑26 sept. 2022, 20:06 Génial visuel de @maedusa_gorgon sur Instagram. Juste principe de réalité...
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❤
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La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Encore du Lupano : La bibliomule de Cordoue.
Une très jolie BD. Une petite dose d'humour, une petite dose d'Histoire, et une réflexion philosophique sur l'obscurantisme de tous les horizons : "Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler des hommes" Heinrich Heine
"Califat d'Al Andalus, Espagne. Année 976
Voilà près de soixante ans que le califat est placé sous le signe de la paix, de la culture et de la science. Le calife Abd el-Rahman III et son fils al-Hakam II ont fait de Cordoue la capitale occidentale du savoir.
Mais al-Hakam II meurt jeune, et son fils n'a que dix ans.
L'un de ses vizirs, Amir, saisit l'occasion qui lui est donnée de prendre le pouvoir. Il n'a aucune légitimité, mais il a des alliés. Parmi eux, les religieux radicaux, humiliés par le règne de deux califes épris de culture grecque, indienne, ou perse, de philosophie et de mathématiques. Le prix de leur soutien est élevé : ils veulent voir brûler les 400 000 livres de la bibliothèque de Cordoue.
La soif de pouvoir d'Amir n'ayant pas de limites, il y consent.
La veille du plus grand autodafé du monde, Tarid, eunuque grassouillet en charge de la bibliothèque, réunit dans l'urgence autant de livres qu'il le peut, les charge sur le dos d'une mule qui passait par là et s'enfuit par les collines au nord de Cordoue, dans l'espoir de sauver ce qui peut l'être du savoir universel.
Rejoint par Lubna, une jeune copiste noire, et par Marwan, son ancien apprenti devenu voleur, il entreprend la plus folle des aventures : traverser presque toute l'Espagne avec une « bibliomule » surchargée, poursuivi par des mercenaires berbères.
Cette fable historique savoureuse écrite par Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux, Blanc Autour, ...) et servie par le trait joyeux de Léonard Chemineau (Le Travailleur de la nuit, Edmond, ...), fait écho aux conflits, toujours d'actualité, entre la soif de pouvoir et la liberté qu'incarne le savoir. "
Une très jolie BD. Une petite dose d'humour, une petite dose d'Histoire, et une réflexion philosophique sur l'obscurantisme de tous les horizons : "Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler des hommes" Heinrich Heine
"Califat d'Al Andalus, Espagne. Année 976
Voilà près de soixante ans que le califat est placé sous le signe de la paix, de la culture et de la science. Le calife Abd el-Rahman III et son fils al-Hakam II ont fait de Cordoue la capitale occidentale du savoir.
Mais al-Hakam II meurt jeune, et son fils n'a que dix ans.
L'un de ses vizirs, Amir, saisit l'occasion qui lui est donnée de prendre le pouvoir. Il n'a aucune légitimité, mais il a des alliés. Parmi eux, les religieux radicaux, humiliés par le règne de deux califes épris de culture grecque, indienne, ou perse, de philosophie et de mathématiques. Le prix de leur soutien est élevé : ils veulent voir brûler les 400 000 livres de la bibliothèque de Cordoue.
La soif de pouvoir d'Amir n'ayant pas de limites, il y consent.
La veille du plus grand autodafé du monde, Tarid, eunuque grassouillet en charge de la bibliothèque, réunit dans l'urgence autant de livres qu'il le peut, les charge sur le dos d'une mule qui passait par là et s'enfuit par les collines au nord de Cordoue, dans l'espoir de sauver ce qui peut l'être du savoir universel.
Rejoint par Lubna, une jeune copiste noire, et par Marwan, son ancien apprenti devenu voleur, il entreprend la plus folle des aventures : traverser presque toute l'Espagne avec une « bibliomule » surchargée, poursuivi par des mercenaires berbères.
Cette fable historique savoureuse écrite par Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux, Blanc Autour, ...) et servie par le trait joyeux de Léonard Chemineau (Le Travailleur de la nuit, Edmond, ...), fait écho aux conflits, toujours d'actualité, entre la soif de pouvoir et la liberté qu'incarne le savoir. "
Bonsoir, dans cette bd de dingo j'ai repéré un certain clown...
https://marsam.graphics/groupe-electrogene-4/
https://marsam.graphics/groupe-electrogene-4/
Le plongeon
Peut être pas à lire un jour où on est un peu sensible, j'avais les larmes aux yeux toutes les deux pages... Mais c'est aussi une bd débordante d'humour sur un graphisme dont il n'y a rien à redire.
Entre mélancolie et joie de vivre, avec de délicieux tableaux poétiques, une réflexion emplie d'humanité sur la vieillesse et sur le vieillir en EHPAD, sans les tabous imposés par la société.
Entre mélancolie et joie de vivre, avec de délicieux tableaux poétiques, une réflexion emplie d'humanité sur la vieillesse et sur le vieillir en EHPAD, sans les tabous imposés par la société.
Il décide de marcher vers le lieu de rendez-vous qu’Agathe lui a donné par mail. C’est le soir. Il fait chaud. Louis longe le fleuve avec plaisir et sur une plage décide de se rafraîchir avant d’arriver. Il se fiche à poil et entre dans l’eau. Erreur. Il perd pied et se met à dériver. Il ne panique pas et se laisse flotter sans lutter. Malgré le danger, il se sent bien. Le problème, c’est qu’il commence à faire sombre et que le courant a déposé Louis sur l’autre rive. Le voilà nu, devant parcourir quelques kilomètres à pied pour rejoindre le pont et revenir de l’autre côté. Il attend la nuit noire et entame cette longue balade finalement assez drôle, et qu’il décrira plus tard comme magique. Il arrive à l’aube. Agathe n’est pas là. La maison semble vide. À ce moment-là, il ne sait rien de ce qui va suivre. Il ne sait rien de la surprise qu’Agathe a réservée aux gens qui l’ont aimée"
Davodeau nous embarque dans un voyage poétique et métaphorique au gré de la Loire, avec la si belle sensibilité qu'on avait pu trouvée dans Lulu femme nue. L'histoire est touchante, emplie d'émotions, parfois drôle, parfois triste, les planches reprenant les paysages des bords de Loires sont incroyables de réalisme et magnifiques!
On y parle de l'Homme, mais on y parle aussi de la nature, et des effets de l'Homme sur cette dernière.
"Et si on parlait de contraception masculine ? Pour le plus grand bonheur des hommes, la contraception - sa charge mentale, ses effets secondaires - est aujourd'hui encore considérée comme une affaire de femmes. Au détour d'une conversation, Guillaume et Stéphane réalisent qu'ils ne se sont jamais souciés de la méthode utilisée par leurs compagnes. Tous deux journalistes ils s'emparent du sujet et partent à la rencontre d'hommes qui se contraceptent et de spécialistes de la question pour tenter de comprendre pourquoi ces méthodes sont si méconnues et si artisanales.
Rapidement, cette enquête sur le dernier bastion du patriarcat devient le point de départ d'une grande introspection. Les choses changent. Vont-ils évoluer avec ?"
Tout est dans le résumé, rien à redire sinon que cette enquête (très bien sourcée, la biblio est intéressante) met en lumière une problématique sociétale qui ne semble pas prête à sortir de l'ombre (cf la bd en elle même qui explique très bien tout ça)
Spoiler
Et puis juste pour les chatonnades ça vaut le détour 
Le tome 9 de " Les Enfants de la Résistance " est sortis il y a quelque peu.
https://www.lelombard.com/bd/les-enfant ... rs-heureux
https://www.lelombard.com/bd/les-enfant ... rs-heureux
Libre à nous de devenir , ou redevenir
Peuple Manifestant.
Peuple Manifestant.
Je me suis bien marré devant cette bd, c'est punk et complètement barré :
SAM LA CREVETTE :
https://librairie.lapin.org/fr/gargouil ... vette.html
SAM LA CREVETTE :
https://librairie.lapin.org/fr/gargouil ... vette.html
La route de Manu Larcenet
"L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur périple ?"
L'adaptation BD du roman éponyme de McCarthy est très réussie. La noirceur du livre est illustrée par un graphisme en noir et blanc (quasi exclusivement) très réussi, qui en fait oublier le très peu de texte. C'est intense, bouleversant; et en bd (par rapport au livre) les émotions sont démultipliées !
Peut-être pas un hasard que le texte d'introduction d'Apocalypse ait ce nom ? (J'hasarde car je ne connais pas le contenu du texte, n'ayant pas l'anthologie).
"L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur périple ?"
L'adaptation BD du roman éponyme de McCarthy est très réussie. La noirceur du livre est illustrée par un graphisme en noir et blanc (quasi exclusivement) très réussi, qui en fait oublier le très peu de texte. C'est intense, bouleversant; et en bd (par rapport au livre) les émotions sont démultipliées !
Peut-être pas un hasard que le texte d'introduction d'Apocalypse ait ce nom ? (J'hasarde car je ne connais pas le contenu du texte, n'ayant pas l'anthologie).
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