Coronavirus

Partages libres sur la société, les sujets d'actualité.
Avatar de l’utilisateur
goelandfou
Messages : 2179
Inscription : 17 nov. 2019, 17:20

Koolseb a écrit : 21 déc. 2021, 23:39 Le chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, Michaël Peyromaure, a estimé que le délitement de l'hôpital est à imputer "à tous nos politiques et tous nos gouvernants", et non pas aux personnes non-vaccinés contre le Covid-19, qui selon certains engorgent les établissements.

https://www.europe1.fr/politique/sante- ... es-4083873
Chouette un habitué CNews
un urologue ! a écrit :Précisant qu'il ne voulait pas"rajouter à la polémique", le médecin, qui assure par ailleurs "être le premier à respecter les anciens", a confié qu'il trouvait "tout à fait discutable" le fait d'avoir priorisé les résidents des Ehpad. Et de poursuivre : "pourquoi on va en Ehpad, sinon pour y terminer sa vie ? (…) dans un autre contexte, à l'hôpital, ce que je vis au quotidien par exemple pour le traitement d'un cancer, on appellerait ça de l'acharnement thérapeutique". "Aller vacciner à marche forcée dans les Ehpad des gens qui attendent la mort, c'est très, très dérangeant", a-t-il alors conclu.
:happy7:


LETTRE OUVERTE A MICHAËL PEYROMAURE
Monsieur et cher confrère,

L'article que vous avez publié dans le journal Le Monde (édition électronique du 27 mars 2010) est un tissu d'âneries.
Souffrez qu'un médecin généraliste vous le dise.
Après un paragraphe de généralités et de truismes dignes du Journal de Suzette (non référencé dans Pub Med) qui vous permet de camper un décor dramatique et de le positionner à côté de solutions évidentes et tellement applicables, qui font de vos futurs contempteurs de présumés idiots, vous entrez, si j'ose dire, mais pour un chirurgien urologue la métaphore est facile, dans le vif du sujet.
Vous fournissez des données épidémiologiques d'un niveau de première ES : "... la proportion des cancers de la prostate diagnostiqués à un stade précoce a beaucoup augmenté. Et celle des cancers découverts tardivement, à un stade métastatique non curable, a nettement diminué." Et vous ajoutez, Monsieur bon sens, Joseph Prudhomme de la cancéro-épidémiologie, "Il est logique de penser que le dosage systématique du PSA, chez les hommes en âge de développer un cancer de la prostate serait un progrès en matière de santé publique." Vous oubliez ceci dans votre présentation idyllique du monde parfait de oui oui l'urologue : Il faudrait aussi que, dans le même temps, le taux de dépistage des cancers de la prostate à tous les stades soit constant. Ce qui n'est pas le cas. Je vous signale, malgré ce que vous affirmez, que le problème du dépistage du cancer du sein n'est pas résolu non plus.
Comme vous n'êtes pas très à l'aise sur le plan scientifique, vous bifurquez, dans le chapitre suivant sur le débat médico-économique.
Vous citez alors deux essais parus dans le prestigieux (sic) New England Journal of Medicine. Vous citez notamment l'étude européenne (dont les défauts méthodologiques sautent aux yeux et qui sont en accord avec les essais menés sous l'autorité de l'Association Française d'Urologie). Vous écrivez sans sourciller : "Le dépistage s'accompagnait d'un taux plus élevé de cancers de bon pronostic, et surtout d'un meilleur taux de survie." La messe est dite. Vous oubliez, très cher urologue spécialiste en médico-épidémiologie, les choses suivantes : "il faut proposer le dépistage à 1410 hommes et proposer un traitement à 48 autres pour éviter UN cancer pendant une période d'observation de dix ans. Avec un surdiagnostic de 50 % !"

Ensuite, vous vous lancez dans une analyse économique comme personne n'oserait le faire dans une revue anglosaxonne de seconde zone. Reprendre vos mots serait trop désagréable pour vous. Mais moi je vais vous dire ce que l'étude européenne dit : Si la mortalité a pu être abaissée de 20 % entre le groupe dépisté et le groupe non dépisté, cela représente, étant donnée la faible fréquence de mortalité par cancer de la prostate dans les populations à l'essai : - 0,71 mort pour 1000 patients pendant une période de neuf ans. Et au prix de 17000 biopsies prostatiques !"

Mais, Monsieur Peyromaure, il est vrai que vous publiez des articles tendant à montrer qu'au delà de 75 ans il serait légitime de doser le PSA alors que le plus grand spécialiste de ces problèmes, Michael Barry, pourtant régulièrement appointé par la "prestigieuse" Association américaine d'urologie (AUA), dit le contraire dans un article publié dans le "prestigieux" New England Journal of Medicine...

Je vous remercie, Monsieur Peyromaure, pour cet exercice de style journalistique de la meilleure eau qui rend justice à l'excellence scientifique de l'urologie française. Il faut plus de chercheurs comme vous pour rendre à notre beau pays la meilleure médecine du monde.
Merci !


J'attends avec impatience l'avis d'un podologue de BFM sur la question
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Avatar de l’utilisateur
Koolseb
Messages : 338
Inscription : 15 déc. 2019, 09:52



Qu'importe la qualité ou le prestige d'un média, quand les invités sont intelligents, l'émission est de qualité! Une vidéo avec le toujours excellent Dr Kierzek, qui parle de la stratégie gouvernemental de l'écran de fumée (comment rejeter la faute sur un virus alors que c'est la structure hospitalière en elle même qui est sinistrée), de l'aberration de la vaccination générale, de la stupidité de vacciner les enfants, de la farce de l'immunité collective vaccinale, de la supériorité incontestable de l'immunité naturelle...
Avatar de l’utilisateur
goelandfou
Messages : 2179
Inscription : 17 nov. 2019, 17:20

Koolseb a écrit : 22 déc. 2021, 10:51
Qu'importe la qualité ou le prestige d'un média, quand les invités sont intelligents, l'émission est de qualité!
Koolseb a écrit :Quand on parle de décébré, tu en es l'incarnation.
Tu dois plutot etre du genre à t'engourdir les neuronnes devant BFM
Seulement quand c'est toi qui regardes ?
kierzek a écrit :S'approche-t-on alors d'une forme d'immunité collective ?
" On augmente la résistance pour la pénétration du virus. Quand le Covid-19 est arrivé, il y a plus d'un an, la population était naïve. Je ne parlerais pas d'immunité collective parce qu'on ne sait pas à quelle hauteur il y a une immunité collective, une barrière absolue pour le virus".
Au sujet de l'ouverture de la vaccination aux 12-18 ans, le docteur Gérald Kierzek estime qu'il s'agit d'une "barrière supplémentaire".
Je vois pas trop de farce, de stupidité et d'aberration, plutôt de la nuance...
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Avatar de l’utilisateur
Alchimie
Messages : 2223
Inscription : 04 déc. 2019, 02:28

Nous sommes la somme de toutes nos pensée, et nous avons pourtant tous une unicité à nous reco-naître...
Avatar de l’utilisateur
Koolseb
Messages : 338
Inscription : 15 déc. 2019, 09:52

C'est en 1956 que le philosophe juif Allemand Günther Anders écrivit cette réflexion prémonitoire :

"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente.
Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées.
Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées...
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.

Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.

Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains.
Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau.

Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé...
Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels"

Günther Anders « L’obsolescence de l’homme » 1956

Image
Avatar de l’utilisateur
goelandfou
Messages : 2179
Inscription : 17 nov. 2019, 17:20

"L’exagération méthodique de Günther Anders semble tout d’abord s’inscrire dans un rapport problématique à la notion traditionnelle de vérité. Qui plus est, Anders ne motive pas sa démarche critique par des raisons métaphysiques, logiques, ou même épistémologiques ou linguistiques. Avant toute chose, l’exagération correspond pour lui à une intention politique."
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Avatar de l’utilisateur
Koolseb
Messages : 338
Inscription : 15 déc. 2019, 09:52

Professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris et auteur de "Hôpital, ce qu’on ne vous a jamais dit" aux éditions Albin Michel, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l’état de l’hôpital, du risque de saturation des hôpitaux, de l'obligation vaccinale déguisée, du pass santaire ou pass vaccinal, du variant Omicron et de la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

https://www.europe1.fr/emissions/linter ... re-4083875

Il y a le bétail d'élevage, les moutons naïfs qui continuent de croire naïvement la situation dépeinte par les gouvernants, le conseil (pseudo)scientifique et les médias et qui sont prêt à tendre le fion ad vitam aeternam, et les médecins en nombre croissant qui corroborent la thèse de la frange intelligente et rationnel du peuple. Choisissez votre camp! Enfin, si ce n'était qu'un choix, ça serait simple. Mais il s'agit de capacité intellectuelles et de force d'esprit, et ça ça ne tombe pas du ciel...
Avatar de l’utilisateur
goelandfou
Messages : 2179
Inscription : 17 nov. 2019, 17:20

Koolseb a écrit :A force d'avoir en permanence une prothèse numérique devant la trogne, les humains se sont imprégnés du langage machine. Ils ne sont plus capables de raisonner qu'en employant un langage binaire: 1 ou 0, pour ou contre, bien ou mal. C'est désespérant
Koolseb a écrit :Il y a le bétail d'élevage, les moutons naïfs... , et... la frange intelligente et rationnel du peuple. Choisissez votre camp!
:laughing:

L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Avatar de l’utilisateur
CellarDoor
Messages : 1699
Inscription : 17 nov. 2019, 16:38

"Le passager clandestin est un personnage que l’on retrouve dans les sciences sociales comme dans la théorie des jeux. Connu en anglais sous le terme « free rider », il désigne un individu qui, au sein d’un groupe, bénéficie d’un service, d’un bien ou d’un avantage quelconque sans s’investir pour l’obtenir. Il table sur le bon comportement des autres individus dont la mobilisation doit suffire pour qu’il en jouisse personnellement. Pour l’illustrer, on peut prendre pour exemple le cas d’une personne qui prend le métro sans payer de ticket, mais qui a besoin que les autres paient pour que le métro fonctionne bien. Dans le cas du Covid, les non-vaccinés profiteraient de l’immunité d’une grande partie de la population française pour en tirer un gain : ne pas subir les effets secondaires du vaccin ni le contrôle de l’Etat, et se sentir anticonformistes tout en bénéficiant des services hospitaliers si jamais ils développent une forme grave de la maladie.

Historiquement, la figure du passager clandestin pose des questions d’ordre éthique mais aussi sociales et économiques. Il remet en cause le vieux dogme libéral de la main invisible selon lequel un individu, en poursuivant son propre intérêt, contribuerait à réaliser celui de la collectivité. En 1965, dans sa Logique de l’action collective, l’économiste américain Mancur Olson énonce même une règle générale : plus l’organisation est grande, plus il serait rationnel pour l’individu de se comporter en passager clandestin (de « faire cavalier seul », si l’on reprend le terme anglais). Par exemple, si un syndicat est grand et puissant, un salarié a moins intérêt à se syndiquer (et donc investir de son temps) pour défendre les intérêts des travailleurs (et donc les siens).

La tentation de retarder son entrée dans un jeu coopératif pour bénéficier des actions précoces d’autres acteurs aboutit à un paradoxe bien connu. Plus les individus parient sur l’action des autres, plus l’intérêt collectif – et donc de chacun – est compromis. Pour éviter qu’il n’y ait trop de passagers clandestins, et faute de vaccin obligatoire, le gouvernement n’a d’autre choix que de compliquer la vie des non-vaccinés pour que leur choix ne puisse plus être enviable ou rationnel. Ainsi, pour exercer certains métiers, pour prendre le train ou aller voir un proche à l’hôpital, certains non-vaccinés doivent débourser entre une vingtaine et une quarantaine d’euros par jour. Pour refuser le vaccin, il faut donc avoir des moyens financiers considérables, se couper presque totalement des activités sociales ou encore tricher en utilisant le passe sanitaire d’un autre.

Si ne pas être vacciné ne posait pas tant de contraintes individuelles il y a quelques mois, cette situation devient intenable aujourd’hui. Rester un passager clandestin est donc un choix dont la rationalité est variable du point de vue individuel, précisément parce que la proportion tolérée de non-vaccinés dépend de l’intérêt collectif qui évolue lui-même dans le temps. L’État pourrait tolérer qu’un petit dixième de la population reste non immunisé. Après tout, s’il y a une cinquième vague, ce n’est pas seulement de la faute des non-vaccinés, loin de là. Déjà, le vaccin n’empêche pas complètement le virus de circuler ni le développement de formes graves. Ensuite, il apparaît que la protection vaccinale chute avec le temps, pour tout le monde. Enfin, il y a encore quatre mois, seul 14% de la population mondiale était complètement vaccinée, ce qui signifie que même si l’intégralité de la population française était immunisée, le virus continuerait quand même de muter et de se propager partout en générant, bien sûr, beaucoup moins de cas graves en France.

Le problème est ailleurs. C’est la capacité d’un système hospitalier à bout qui inquiète. Avec toutes les mesures contraignantes, du confinement national aux cours à distance en passant par la fermeture des stations de sports d’hiver, les séjours hospitaliers hors Covid-19 ont chuté de 13% en 2020. Aujourd’hui, avec bien moins de mesures contraignantes généralisées, la question centrale est donc de savoir si nous avons encore les moyens d’affronter une vague épidémique avec moins de 12% de non-vaccinés. Pas certain. Atteindre l’intérêt collectif est donc plus difficile. Pour tenter de préserver un système hospitalier en souffrance, le gouvernement doit donc chasser un peu plus les passagers clandestins sans pour autant se résoudre à les interdire, quitte à laisser une minorité faire seule pression sur l’hôpital pour une durée indéterminée."
Avatar de l’utilisateur
Meduse
Messages : 2772
Inscription : 23 nov. 2019, 14:28

l’intérêt collectif qui évolue lui-même dans le temps
Je rebondis sur ça au lieu de réagir émotionnellement à cette conclusion (parce qu'on en a déjà parlé de cette politique d'austérité qui affaiblit les hôpitaux ... chacun son coupable, comme d'hab!)

J'aime bien l'image du passager clandestin.
Je vous invite à méditer sur celui ci


Spoiler
Troll off
Avatar de l’utilisateur
Koolseb
Messages : 338
Inscription : 15 déc. 2019, 09:52

http://www.leslignesbougent.org/petitio ... inal-5503/

Déjà 330.000 signataires contre le pass vaccinale! Ça donne du baume au coeur, une lueur d'espoir en l'humanité! :)

En attendant début janvier une mobilisation dans les rues! Il y a 3 ans des millions de gens se sont mobilisés à partir de quelque chose d'aussi anodin que le litre d'essence trop cher, pour quelque chose d'aussi grave que les mesures coercitives et déconnectées de tout réalisme scientifique, la mobilisation doit être générale!
Avatar de l’utilisateur
Alchimie
Messages : 2223
Inscription : 04 déc. 2019, 02:28

CellarDoor a écrit : 22 déc. 2021, 23:18 "Le passager clandestin est un personnage que l’on retrouve dans les sciences sociales comme dans la théorie des jeux. Connu en anglais sous le terme « free rider », il désigne un individu qui, au sein d’un groupe, bénéficie d’un service, d’un bien ou d’un avantage quelconque sans s’investir pour l’obtenir. Il table sur le bon comportement des autres individus dont la mobilisation doit suffire pour qu’il en jouisse personnellement. Pour l’illustrer, on peut prendre pour exemple le cas d’une personne qui prend le métro sans payer de ticket, mais qui a besoin que les autres paient pour que le métro fonctionne bien. Dans le cas du Covid, les non-vaccinés profiteraient de l’immunité d’une grande partie de la population française pour en tirer un gain : ne pas subir les effets secondaires du vaccin ni le contrôle de l’Etat, et se sentir anticonformistes tout en bénéficiant des services hospitaliers si jamais ils développent une forme grave de la maladie.

Historiquement, la figure du passager clandestin pose des questions d’ordre éthique mais aussi sociales et économiques. Il remet en cause le vieux dogme libéral de la main invisible selon lequel un individu, en poursuivant son propre intérêt, contribuerait à réaliser celui de la collectivité. En 1965, dans sa Logique de l’action collective, l’économiste américain Mancur Olson énonce même une règle générale : plus l’organisation est grande, plus il serait rationnel pour l’individu de se comporter en passager clandestin (de « faire cavalier seul », si l’on reprend le terme anglais). Par exemple, si un syndicat est grand et puissant, un salarié a moins intérêt à se syndiquer (et donc investir de son temps) pour défendre les intérêts des travailleurs (et donc les siens).

La tentation de retarder son entrée dans un jeu coopératif pour bénéficier des actions précoces d’autres acteurs aboutit à un paradoxe bien connu. Plus les individus parient sur l’action des autres, plus l’intérêt collectif – et donc de chacun – est compromis. Pour éviter qu’il n’y ait trop de passagers clandestins, et faute de vaccin obligatoire, le gouvernement n’a d’autre choix que de compliquer la vie des non-vaccinés pour que leur choix ne puisse plus être enviable ou rationnel. Ainsi, pour exercer certains métiers, pour prendre le train ou aller voir un proche à l’hôpital, certains non-vaccinés doivent débourser entre une vingtaine et une quarantaine d’euros par jour. Pour refuser le vaccin, il faut donc avoir des moyens financiers considérables, se couper presque totalement des activités sociales ou encore tricher en utilisant le passe sanitaire d’un autre.

Si ne pas être vacciné ne posait pas tant de contraintes individuelles il y a quelques mois, cette situation devient intenable aujourd’hui. Rester un passager clandestin est donc un choix dont la rationalité est variable du point de vue individuel, précisément parce que la proportion tolérée de non-vaccinés dépend de l’intérêt collectif qui évolue lui-même dans le temps. L’État pourrait tolérer qu’un petit dixième de la population reste non immunisé. Après tout, s’il y a une cinquième vague, ce n’est pas seulement de la faute des non-vaccinés, loin de là. Déjà, le vaccin n’empêche pas complètement le virus de circuler ni le développement de formes graves. Ensuite, il apparaît que la protection vaccinale chute avec le temps, pour tout le monde. Enfin, il y a encore quatre mois, seul 14% de la population mondiale était complètement vaccinée, ce qui signifie que même si l’intégralité de la population française était immunisée, le virus continuerait quand même de muter et de se propager partout en générant, bien sûr, beaucoup moins de cas graves en France.

Le problème est ailleurs. C’est la capacité d’un système hospitalier à bout qui inquiète. Avec toutes les mesures contraignantes, du confinement national aux cours à distance en passant par la fermeture des stations de sports d’hiver, les séjours hospitaliers hors Covid-19 ont chuté de 13% en 2020. Aujourd’hui, avec bien moins de mesures contraignantes généralisées, la question centrale est donc de savoir si nous avons encore les moyens d’affronter une vague épidémique avec moins de 12% de non-vaccinés. Pas certain. Atteindre l’intérêt collectif est donc plus difficile. Pour tenter de préserver un système hospitalier en souffrance, le gouvernement doit donc chasser un peu plus les passagers clandestins sans pour autant se résoudre à les interdire, quitte à laisser une minorité faire seule pression sur l’hôpital pour une durée indéterminée."

bénéficie d’un service, d’un bien ou d’un avantage quelconque sans s’investir pour l’obtenir. Il table sur le bon comportement des autres individus dont la mobilisation doit suffire pour qu’il en jouisse personnellement.
Tout dépend du point de vue en effet, car pour les 6 millions de non vacc, et certainement plusieurs dizaines d'autres millions de vaccinné sous la contrainte pour x raisons mais ceçi sans aucune adhésion à cette folie, ce n'est certainement pas un bénéfice de s'injecter un poison expérimental qui n'à pas terminé la phase trois, et qui de variant en variant ne cèsse de montrer et prouver son innéficacité sur la transmission et la contamination. Quand aux formes graves, bien qu'ils aient un certains atouts à courts termes , quelques mois, personne aujourd'hui ne sais encore sur l'échelle des bénéfices risques si celà aura été une bonne idée de jouer au cobay..

Encore une fois, le " bon comportement" de certains, je ne suis pas sur que si ils n'avaient pas étaient contraint et forcé de le faire, ils soient majoritaire dans le pays..

Un référendum sur le sujet pourrait régler la question, mais ce n'est pas trop dans les habitude du régime de demander l'avis à l'ensemble des concernés.


Pour tenter de préserver un système hospitalier en souffrance,

Le régime supprime plus de 5000 lits en 2021... ( En prétexant que celà n'est pas de a faute, que c'est les soignants qui désertent, ect, ce n'est jamais de sa fautes c'est sure..)



Sinon, bonne nouvelle pour les clandestins :happy5: , apparement le pass vaccinal ( si il est adopté ) ne devrais pas être éxigés pour entrer dans un hopital ( sauf ammendements de dernières minutes voter à 3h du mat par LREM ) .

Et le pass vaccinal ou sanitaire ne devrait pas non plus être imposer au travail, sauf pour ceux déjà concerné par cette scandaleuse, avec le pass sanitaire.


Putain, vivement les élèctions qu'on vire cette tête de con, et je l'éspère qu'on mête Mélenchon au pouvoir ( à défaut d'une Clara )
Nous sommes la somme de toutes nos pensée, et nous avons pourtant tous une unicité à nous reco-naître...
Avatar de l’utilisateur
goelandfou
Messages : 2179
Inscription : 17 nov. 2019, 17:20

"déconnecté de tout réalisme scientifique"
:grin:
:cyclop: :cyclop:
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Avatar de l’utilisateur
suffragettes AB
Messages : 991
Inscription : 08 déc. 2019, 08:27

Alchimie a écrit : 23 déc. 2021, 20:56



Putain, vivement les élèctions qu'on vire cette tête de con, et je l'éspère qu'on mête Mélenchon au pouvoir ( à défaut d'une Clara )
"Le meilleur vaccin contre omicron: le vote anti-macron.
Votez la vie, votez FI." :)

S'il n'impose pas de pass vaccinal dans les urnes, pour sûr une bonne majorité de non-vaccinés ne vont pas s'abstenir quand même :).

S'il y a encore de l'abstentionnisme à outrance en avril, c'est que les gens en redemande, après ils peuvent toujours se plaindre de leur liberté bafouée alors qu'ils auront laissé faire...alors que pour dire stop c'est aussi simple qu'un vote FI...encore faut-il que nous soyons assez nombreux à le comprendre.
Avatar de l’utilisateur
suffragettes AB
Messages : 991
Inscription : 08 déc. 2019, 08:27

suffragettes AB a écrit : 24 déc. 2021, 10:59
Alchimie a écrit : 23 déc. 2021, 20:56



Putain, vivement les élèctions qu'on vire cette tête de con, et je l'éspère qu'on mête Mélenchon au pouvoir ( à défaut d'une Clara )
"Le meilleur vaccin contre omicron: le vote anti-macron.
Votez la vie, votez FI." :)

S'il n'impose pas de pass vaccinal dans les urnes, pour sûr une bonne majorité de non-vaccinés ne vont pas s'abstenir quand même :). Gageons qu'il menace les urnes d'un pass vaccinal, et les abstentionnistes iront voter :). Je mise sur un réveil populaire des gens qui jusqu'à présent se disaient que voter ne sert à rien pour pronostiquer que l'abstentionnisme sera quasi-inexistant pendant ces élections.

S'il y a encore de l'abstentionnisme à outrance en avril, c'est que les gens en redemande, après ils peuvent toujours se plaindre de leur liberté bafouée alors qu'ils auront laissé faire...alors que pour dire stop c'est aussi simple qu'un vote FI...encore faut-il que nous soyons assez nombreux à le comprendre.
Pfff

https://www.google.com/amp/s/www.france ... 891665.amp
Voilà la nouvelle invention après le si vous êtes vaccinés c'est mode en roue libre : plus de masque au bar, debout au comptoir. Et là : vaccin + test :D :D
2G+ :D :D
Répondre
  • Information
  • Qui est en ligne ?

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 54 invités