Alain57 a écrit : ↑17 avr. 2021, 11:16
La belle, la rebelle
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours au nom de Robespierre
Ma France
Dis pourquoi douce France
Je ne vois qu’ignorance
Des fascismes à outrance
Pays de nos enfances
Y en a un qui a regardé le documentaire sur Ferrat hier soir ...
Il a peut-être pas changé le monde,
mais son engagement et ses valeurs se sont concrètement déployées dans son local, petit village typique de nos vallées résistantes.
Symboliquement toujours plus à gauche que les paradis fiscaux
Alain57 a écrit : ↑17 avr. 2021, 11:16
La belle, la rebelle
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours au nom de Robespierre
Ma France
Dis pourquoi douce France
Je ne vois qu’ignorance
Des fascismes à outrance
Pays de nos enfances
Y en a un qui a regardé le documentaire sur Ferrat hier soir ...
Il a peut-être pas changé le monde,
mais son engagement et ses valeurs se sont concrètement déployées dans son local, petit village typique de nos vallées résistantes.
Symboliquement toujours plus à gauche que les paradis fiscaux
J'ai deployé mes valeurs dans mon foyer aussi, 4 murs. Vous devriez en prendre de la graine
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
page 115/116 du livre "la musique ou la mort" de Claude Hagège:
""""""La sonate de Vinteuil (...) Cette petite phrase qui reparaît à travers l'ouvrage, non seulement dans "un amour de swann", mais aussi dans "Albertine disparue" et dans "le temps retrouvé", fait ressurgir le passé, et l'associe indissolublement au présent.
La musique abolit notre finitude et nargue la mort:
"Le beau dialogue que Swann entendit (...). D'abord, le piano solitaire se plaignit, comme un oiseau abandonné de sa compagne; le violon l'entendit, lui répondit comme un arbre voisin. C'était comme au commencement du monde, comme s'il n'y avait encore eu qu'eux deux sur la terre, ou plutôt dans ce monde fermé à tout le reste."
Mieux que le langage, et alors même qu'en réapparaissant elle peut faire souffrir Swann par l'évocation d'un passé heureux mais révolu, tout en symbolisant une continuité qu'Odette est incapable d'offrir, l'énigmatique petite phrase (la sonate de vinteuil) garantit l'éternité des sensations. Ainsi la musique est capable de susciter l'activité de la psyché, les rebonds des impressions, de déployer les plis et replis de la conscience, les sursauts de la mémoire. En cela la musique nous donne la certitude de notre continuité. Car, lorsque nous écoutons Bach, Mozart, Schubert, Shumann, Brahms et d'autres auteurs du passé, c'est notre propre passé que nous projetons sur notre présent. Baudelaire fait plus que le suggérer dans ce passage du poème du haschisch:
"la musique vous parle de vous-même et vous raconte le poème de votre vie: elle s'incorpore à vous et vous vous fondez en elle. Elle parle de votre passion, non pas de manière vague et indéfinie, mais d'une manière circonstanciée, positive, chaque mouvement du rythme marquant un mouvement connu de votre âme, chaque note se transformant en mot, et le poème entier entrant dans votre cerveau comme un dictionnaire doué de vie."
Le constat de Claude Hagège "sans musique nous mourrons, la musique sécrète la vie."
Allez on ne se laisse pas abattre le navire.
écriture en en dormant...
le promontoire est prémonitoire
petite musique de nuit,
chaque seconde, une onde passe
et alors nul ne trépasse!
Et sinon, tu ne veux pas faire comme Hubert-Félix Thiéfaine ?
« Deux décennies après son inoubliable tournée en solitaire, Hubert Félix Thiéfaine revient sur scène dans une formule acoustique. Reprenant sa guitare et son harmonica, il a cette fois convié quatre de ses musiciens à l’accompagner sur scène. Au programme de ce tour de chant, des arrangements épurés et une setlist faisant la part belle aux classiques intemporels, à la redécouverte de quelques joyaux méconnus, entre autres réjouissances… L’occasion également de retrouver HFT dans des salles à taille humaine, comme pour un retour à l’essentiel ! Un écrin intimiste, propice à la sublimation de son œuvre, plus universelle et poétique que jamais. »
oh y a des gars de la photo collector qui nous ont encadré dans leurs salons, ils ont retrouvé mon pote sur la toile et ils sont en train de s'ambiancer sur ni dieu ni maître en se remémorant Grenoble, ils ont nos trognes dans leur salon, ils vont voir nos gueules tous les jours now , ils veulent qu'on se retrouve à paname pour le concert, qu'est-ce que je leur dis Damien? C'est quand qu'on se la fait cette soirée à Paris? Oh ça avance les préparatifs pour l'apéro à l'opéra ou quoi là?! ça mijote c'est ça?