Et ben ! Tu nous feras un retour sur la setlist
7 décembre 2019 @Lille
Pis aussi un peu rentre dedans pour les nanas, disant qu il les chargent souvent, qu il préfère être entre mecs mais qui les aiment bien quand même. A la suite, de demander : hey oh les féministes on veut vous entendre! Arrêtez vos tweeter, c est de la merde ça sert à rien, 200000 devant l assemblée et hop c est règlé.
Vous aurez sûrement les mots exacts par quelqu un d autre mais le fond est là.
Je sais même plus sur quelle chanson il a sorti tout ça.
Sinon pour la setlist : on a eu le droit à jeune et con!
Il a aussi interpellé en se marrant un mec : ahahahaha l autre il est sur facetime, je vois dans son téléphone la gueule des autres, allez coucou, maintenant zappe!
Vous aurez sûrement les mots exacts par quelqu un d autre mais le fond est là.
Je sais même plus sur quelle chanson il a sorti tout ça.
Sinon pour la setlist : on a eu le droit à jeune et con!
Il a aussi interpellé en se marrant un mec : ahahahaha l autre il est sur facetime, je vois dans son téléphone la gueule des autres, allez coucou, maintenant zappe!
Ahah à Rouen il a demandé au nana de lever le poing sur ma Religieuse : "elle gardera le poing levé" (ce que j'ai pas fais c'est certainement pas à un mec de me dire de lever le poing, bande de moutonnes)
Apparemment 3h30 de concert et y'a eu Marguerite aussi.
Apparemment 3h30 de concert et y'a eu Marguerite aussi.
- goelandfou
- Messages : 2179
- Inscription : 17 nov. 2019, 17:20
Quel médecin conseillerait ça ?
Dommage de pas avoir d’inédites sur cette tournée (je compte pas Colisée).
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
- CellarDoor
- Messages : 1699
- Inscription : 17 nov. 2019, 16:38
Une chronique de Del & Betty sur Musik Please :
Damien Saez : une belle histoire d’amour (live report)
Épuisé, Damien Saez ne terminera pas sa tournée 2019. Mais son malaise, ses concerts assurés en partie assis, n’auront pas empêché le poète écorché de rester fidèle à lui-même. Sortant ses tripes jusqu’au bout.
Live report pêle-mêle sur ses concerts de Dijon, Lille et Lyon.
Entre prophétie et humanisme
Comme lors de la précédente tournée, la soirée s’ouvre par un tableau cinématographique. Une femme insurgée en gros plan. Différente de la dernière mais pourtant si proche. Crachant sans détour sa relation au Monde. Ses blessures, sa réflexion sur l’amour et plus surprenant, sur la maternité…
« C’est quoi l’amour sans enfant ? C’est l’époque. Une photo numérique, voilà ce que c’est… »
Puis l’obscurité se constelle de flammes de chandeliers. Damien Saez arrive sur scène, capuche sur la tête. Son verre de wisky/coca à la main, il allume une cigarette (les premiers d’une série ininterrompue). Et balance un premier discours vindicatif. Plongeant d’emblée le Zénith de Dijon dans une ambiance prophétique. Électrisée par quatre guitares abrasives sur « #Humanité », « Les printemps » et « Fin des mondes ».
A Lille comme à Lyon, son état de santé lui imposera une introduction nettement plus apaisée. La rage laissant place à l’altruisme : « L’humaniste », « Les enfants paradis »…
Un ventre encore plus dilaté. Des contradictions toujours aussi prégnantes, même si son aversion pour les réseaux sociaux ne flirte plus avec le caricatural. Damien demeure foncièrement le même.
Musicalement, c’est du très lourd. Des musiciens irréprochables (dont le très pointu Alice Botté, également sur les routes avec Hubert-Félix Thiéfaine). Et un Saez viscéral. Seul à la guitare sèche ou épaulé de sa horde électrique, il donne tout. Sur une tonalité résolument rock, exempte de piano. Peu de nouveaux morceaux mais ceux joués sont déjà devenus des hymnes saeziens. A l’instar de l’incontournable « Manu dans l’cul ». Ou encore « Bonnie », « Rue de la soif »…
« Hey Manu ferme-la quand tu prends tes grands airs
Tes airs de p’tit bourgeois qui chie sur le populaire
Avec ta gueule de p’tit roi, avec ta gueule de princière
Qui ferait mieux d’retourner sous les jupons de sa mère… »
La Flamme brûle encore
Sa voix transpire la fatigue. Pourtant quand Damien hurle sa révolte, il crève plus que jamais les ténèbres. Autant qu’il les fait vibrer de par sa fragilité (« Tu y crois » incroyablement à Lille).
Le point de non-retour est tout proche. A moins qu’il ne soit déjà dépassé ? « Faites pas chier », balance-t-il en se marrant à la Halle Tony Garnier de Lyon. Rire choral en guise de réponse, mais gorge serrée. A le voir affalé sur son trône de fortune.
Même si sa flamme brûle encore, l’Homme apparaît fortement consumé. D’ailleurs, le final lyonnais sera également celui de la tournée. Saez quitte la salle soutenu par un technicien. A l’issue d’un concert nettement raccourci (à peine deux heures). Incapable de pouvoir l’honorer de son coutumier hommage « Tu y crois ». Les trois dernières dates (dont la reprogrammation de Clermont-Ferrand) seront annulées dès le lendemain. Pas par caprice, par urgente nécessité.
Deux jours plus tôt, son salut au public lillois chauffé à blanc offrira un joli résumé :
« Merci infiniment pour toutes ces années. C’est une belle histoire d’amour entre nous. »
Tellement vrai. D’ailleurs si Damien Saez peut tout se permettre ou presque, c’est avant tout grâce au respect. Celui qui cimente sa relation unique avec son incroyable fan base.
Damien Saez : une belle histoire d’amour (live report)
Épuisé, Damien Saez ne terminera pas sa tournée 2019. Mais son malaise, ses concerts assurés en partie assis, n’auront pas empêché le poète écorché de rester fidèle à lui-même. Sortant ses tripes jusqu’au bout.
Live report pêle-mêle sur ses concerts de Dijon, Lille et Lyon.
Entre prophétie et humanisme
Comme lors de la précédente tournée, la soirée s’ouvre par un tableau cinématographique. Une femme insurgée en gros plan. Différente de la dernière mais pourtant si proche. Crachant sans détour sa relation au Monde. Ses blessures, sa réflexion sur l’amour et plus surprenant, sur la maternité…
« C’est quoi l’amour sans enfant ? C’est l’époque. Une photo numérique, voilà ce que c’est… »
Puis l’obscurité se constelle de flammes de chandeliers. Damien Saez arrive sur scène, capuche sur la tête. Son verre de wisky/coca à la main, il allume une cigarette (les premiers d’une série ininterrompue). Et balance un premier discours vindicatif. Plongeant d’emblée le Zénith de Dijon dans une ambiance prophétique. Électrisée par quatre guitares abrasives sur « #Humanité », « Les printemps » et « Fin des mondes ».
A Lille comme à Lyon, son état de santé lui imposera une introduction nettement plus apaisée. La rage laissant place à l’altruisme : « L’humaniste », « Les enfants paradis »…
Un ventre encore plus dilaté. Des contradictions toujours aussi prégnantes, même si son aversion pour les réseaux sociaux ne flirte plus avec le caricatural. Damien demeure foncièrement le même.
Musicalement, c’est du très lourd. Des musiciens irréprochables (dont le très pointu Alice Botté, également sur les routes avec Hubert-Félix Thiéfaine). Et un Saez viscéral. Seul à la guitare sèche ou épaulé de sa horde électrique, il donne tout. Sur une tonalité résolument rock, exempte de piano. Peu de nouveaux morceaux mais ceux joués sont déjà devenus des hymnes saeziens. A l’instar de l’incontournable « Manu dans l’cul ». Ou encore « Bonnie », « Rue de la soif »…
« Hey Manu ferme-la quand tu prends tes grands airs
Tes airs de p’tit bourgeois qui chie sur le populaire
Avec ta gueule de p’tit roi, avec ta gueule de princière
Qui ferait mieux d’retourner sous les jupons de sa mère… »
La Flamme brûle encore
Sa voix transpire la fatigue. Pourtant quand Damien hurle sa révolte, il crève plus que jamais les ténèbres. Autant qu’il les fait vibrer de par sa fragilité (« Tu y crois » incroyablement à Lille).
Le point de non-retour est tout proche. A moins qu’il ne soit déjà dépassé ? « Faites pas chier », balance-t-il en se marrant à la Halle Tony Garnier de Lyon. Rire choral en guise de réponse, mais gorge serrée. A le voir affalé sur son trône de fortune.
Même si sa flamme brûle encore, l’Homme apparaît fortement consumé. D’ailleurs, le final lyonnais sera également celui de la tournée. Saez quitte la salle soutenu par un technicien. A l’issue d’un concert nettement raccourci (à peine deux heures). Incapable de pouvoir l’honorer de son coutumier hommage « Tu y crois ». Les trois dernières dates (dont la reprogrammation de Clermont-Ferrand) seront annulées dès le lendemain. Pas par caprice, par urgente nécessité.
Deux jours plus tôt, son salut au public lillois chauffé à blanc offrira un joli résumé :
« Merci infiniment pour toutes ces années. C’est une belle histoire d’amour entre nous. »
Tellement vrai. D’ailleurs si Damien Saez peut tout se permettre ou presque, c’est avant tout grâce au respect. Celui qui cimente sa relation unique avec son incroyable fan base.
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