Le Manifeste 2016-2019 : les paroles

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2. Paroles Liberté

A la mémoire de ces millions de chômeurs, de génocidés
A celui qui trime l’horizon, prisonnier de ce champ de blé
A la santé de ceux qui luttent à main nue contre l’homme armé
Les chants d’esclaves du pays, je crois qu’il est l’heure d’incendier
Pour nos gamins perdus, tu vois, dans cet empire de cet avoir
S’il faut lutter contre leur loi, si c’est le peuple contre pouvoir
Oligarchique pour protéger tous les notables et les bourgeois
Non, ne t’en fais pas mon pays, bientôt seront pendus les Rois
Si les martyrs sont les millions de gens nation après nation
Violés par les gouvernements, violés par des applications
Aux décadences publicitaires pour engraisser la dictature
Qui vient saigner les populaires et leurs enfants, ça c’est sûr
Si les médias sont leurs kapos, alors faut brûler les médias
LA liberté sera drapeau contre les juges, contre les lois
Dans toutes les pourritures tu vois, dans les réseaux de la banquière
Ce siècle sera le combat, populaire contre financière
Liberté, liberté
Puisque la République est morte, que l’autre pantin n’est président
Ici que des chaines de télé possédées par le dieu l’argent
Puisqu’on élit que des larbins, des grands maîtres de l’accessoire
De ceux qui ne produisent rien oui mais sont côtés des milliards
Démocratie des libertés, finie fichée dans le computer
Et toi tu paies ton abonnement pour pouvoir cliquer ton Twitter
Quand il est l’heure de l’incendiaire, enfin d’aller brûler la Bourse
Dis-moi dans tous les virtuels, t’as pas bien lu dans les grandes ourses
Si c’est le ciel de la révolte, de celle pour nourrir ton enfant
Quand il faut sauver la récolte, alors comme un nouveau printemps
S’il faut brûler les officines des propagandes de la souffrance
Puisque l’empire de la finance ne comprendra que la violence
Un jour le sang sur les trottoirs sera celui des gouvernants
Tristesse à dire mais les pouvoirs ne sont faits que pour la potence
Et si leurs juges mettent en prison les révoltés de la nation
Alors nous les libèreront quand viendra la révolution
Soyons le poing de ce sans arme qui n’ont que le cœur de l’humain
De ceux-là qui n’ont que leurs larmes pour redessiner leurs destins
Soyons combattants du malin, des univers collaborant
Soyons le ruisseau du chemin, soyons le cœur du résistant
Liberté, liberté, liberté, liberté, liberté, liberté
Je crois qu’un nouveau jour se lève, révolution des nations
Est-ce qu’on saura faire de nos rêves un jour la grande rébellion
Sur cette planète qui crève si c’est l’heure de l’insurrection
Puisque du peuple sera la sève la plus belle huile de l’horizon
Des infinis dans les poussières pour peindre des soleils levants
Nos particules élémentaires en tourbillons dans l’ouragan
Dessineront les hémisphères d’un nouveau monde à toi et moi
Aux lumières de nos incendiaires il faut brûler cet argent roi
De cette élite en barricade, l’heure est à la révolution
Tu vois comme un printemps de Prague contre les chants de l’oppression
Populaire contre milliardaire, si c’est le peuple contre l’argent
Puisque civile est la guerre, résistant contre collaborant
Mais s’il faut prendre les armes, s’il faut se battre pour la Terre
Faut jamais lâcher le combat quand c’est soi contre l’univers
Il n’est pas d’armée qui ne puisse repousser le cœur de l’enfant
Qui pour sa vérité se bat seul face aux hordes de l’argent
Lui qui ne tient à bout de bras que le vent de sa liberté
Qui n’a pour d’autre combat que son frère solidarité
Aux horizons ouvrant le ciel, au poing levé du combattant
Il n’est qu’un chemin éternel et c’est celui du résistant
Seul face aux assassins du monde, si c’est le chant des partisans
Cœur serré, poing levé mon frère, tu verras viendra le printemps
Face aux galaxies tortionnaires nous serons les incandescents
Nous resterons toujours les frères et sœurs du peuple indépendant
Quelle que soit la meute des chiens qu’ils lâcheront contre ceux-là
Qui n’ont de vertu que le libre que de combattre contre les Rois
Seuls à la proue des libertés du navire de l’indépendance
Ne toucheront l’éternité que les fils de la résistance
Quels que soient les marchands du Temple pour lapider des révoltés
Quelles que soient les gouvernances qui aiment bien matraquer l’ouvrier
Et puisque les lois de l’empire du mal sont les génocidaires
De ces millions d’âmes aux abois à combattre le tortionnaire
Pognon qui crucifie les âmes autant qu’il fait saigner la Terre
Vois-tu demain naître la flamme de l’obscurité la lumière
Des yeux de ce peuple soudain uni par la fraternité
Qui fera du mot liberté un jour la solidarité
Liberté, liberté, liberté, liberté, liberté, liberté
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3. Paroles Contestataire

Toi le contestataire libyen
Toi le chant de la lutte
Toi qui tend la main au syrien
Oui quelle que soit l’insulte
Toi le keupon du bar tabac
Toi l’anarchiste cambodgien
Toi le frère de l’oiseau
Toi mon frère vietnamien
Toi le chinois, toi Bangladesh
Toi l’enfant des tours en béton
Toi le combat contre la dèche
Contre les rois du pognon
Toi l’enfant des peuples sans fleur
Toi contre les bombardements
Toi dans l’horreur gardien du cœur
Toi que je garde en testament
Toi sans l’abri quand vient l’hiver
Toi la bière pour ton frère
Toi qui fera de nos cimetières
Des jardins pour la Terre
Toi l’ami sud-américain
Toi le protestataire gitan
A toi le peuple khmer
A toi le peuple afghan
A nos frères, à nos amis
A ceux qu’on a laissé derrière
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi mon ami
S’il faut partir à la guerre
Contre la pourriture ici
Noter Terre, notre pays
Le cœur est sans frontière
Et sans frontière est ma patrie
Toi qui cherches pas l’identité
Toi qui dis juste l’humain entier
Toi qui fais pas des faits divers
Des règles pour l’humanité
Toi celui qui sous la tiraille
Mets pas sa veste du bon côté
Toi qui changes pas ton fusil d’épaule
Quand le vent commence à tourner
Toi tous les jours contre bêtise
Toi le sourire pour nos enfants
Et puis si nos yeux sont Tamise
Sous les coups de leur dieu l’argent
Toi qui lâches rien, toi qui lâches pas
Jour après jour, toi qui combats
Quel que soit l’enfer ici-bas
Toi qui jamais capituleras
Toi le combattant quotidien
Pour l’avenir de tes gamins
Ouais toi qui montres le chemin
Aux aveuglés par le purin
A ceux qu’on veut laisser en bas
Faudrait pas que la merde remonte
Au nez des hautes sociétés
A ceux-là qui tiennent les comptes
Qui sont toujours du bon côté
De l’autre côté de ta télé
De ces gens-là qui n’ont d’amour
Je crois que le cœur amputé
Quels que soient les vendeurs de soufre
Remueurs de nauséabond
Sont les prénoms du monde entier
Qui font les plus belles nations
Toi l’éduc’spé, l’instituteur
Toi le paysan au labeur
Toi l’artisan, toi l’ouvrier
Toi qui mets de l’eau sur les fleurs
Et qui baisseras jamais la tête
Toi qui sais que l’humanité
N’a qu’un seul hymne et qu’il battra
Toujours aux battements de nos cœurs
A nos frères, à nos amis
A ceux qui sont tombés trop tôt
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi l’insoumis
S’il faut partir à la guerre contre la pourriture ici
Pour notre Terre, notre pays
Le cœur sans frontière
Sans frontière est ma patrie
A nos femmes, à nos enfants
A nos cultures piétinées
Par le culte du dieu l’argent
A nos bistrots, à nos amis
A nos ruisseaux indépendants
Aux poings levés contre la nuit
A mes frères, à ma patrie
Et quel que soit le chant des guerres
Qu’ils voudraient bien nous vendre ici
Frangin la Terre est sans pays
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Frangin la Terre est sans pays
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4. Paroles L'enfant de France

Je suis l’enfant de France qui porte à l’horizon
Comme un sanglot la flamme de la révolution
Et si la Terre pour moi, non, n’a pas de nation
Que le pays du cœur qui port le fleuron
Des fleurs du solidaire qui unira le chant
De toutes les sœurs et frères, de tous les partisans
Si je suis le drapeau du peuple résistance
De toutes le nations, je suis l’enfant de France
Des médias corrompus et le peuple à la rue
Au monde des marchands toujours qui prostitue
Des pouvoirs qui n’entendent jamais que la violence
Sont bien tristes aujourd’hui, oui les rues de ma France
Il n’y aura d’autre choix que de prendre les armes
Il n’y aura d’autre choix que pour sécher les larmes
De ces peuples éduqués à la stupidité
Il n’y aura d’autre choix que mort des libertés
Ils ont vendu l’enfant, ils ont tué la Terre
Ils ont fait du printemps cet éternel hiver
Qui vient peupler l’assiette toujours des populaires
Du pain des nourricières pour devenir la pierre
Ils ont violé culture, ils ont pourri nature
Ils ont vendu, c’est sûr, ton pays aux ordures
ils ont pris ton boulot contre une application
Pour faire rêver ton môme toujours que de pognon
Contre l’état de droit virant état du roi
il faut lever le poing, oui pour changer les lois
Redonner la parole au langage du cœur
Que la chasse aux sorcières soit le spéculateur
Sur la misère des gens, sur les dettes des pays
Quand le cœur résistant lancera l’incendie
De ce règne marchand qui vient violer les p’tits
Du peuple de sans dent qui recherche un abri
Honte à toi tout là-haut au sourire des princières
Honte à toi d’envoyer l’armée des tortionnaires
Sur ton peuple affamé, comment dire sur tes frères
Sur ces gens qui ne cherchent qu’à survivre à l’hiver
Honte à tous ces gens-là qui n’ont plus de notion
Que cette avidité du règne du pognon
Moi, mon patriotisme reste le solidaire
A partager à tous les enfants de la Terre
Je serai le boxeur qui face au matraqueurs
Dépositaires du droit, oui de frapper les sœurs
Et frères de mon pays perdus dans la douleur
Face à la tyrannie des amputés du cœur
Toujours la répression des ouvrières en sang
Pour sauver leur pognon, sauver leur Dieu, l’argent
Toujours les parisiennes peuple collaborant
Des élites au QI, comment dire, du néant
Puisqu’il n’est pas de loi pour faire payer l’impôt
Au milliardaire réseau exploitant du ghetto
Puisqu’il n’est pas de loi que celle du Dieu l’argent
Qui saigne les troupeaux, oui, de collaborant
Tant que tu cliques, ami, eux ils font du pognon
Nourrissant tyrannie pour faire élire les pions
Peuple pris dans la toile pour sa révolution
Faut-il sauver l’étoile par une application
L’avenir le dira mais une chose est certaine
Il faut tuer les rois, les rois de la gangrène
Et crois-moi ces gens-là aux cercueils en dorure
Oui sont bien mieux planqués qu’à l’Élysée c’est sûr
Si les maîtres du monde sont dans les connexions
Oui si la bête immonde, sûr a changé de nom
Peuple héroïnomane de sa triste opinion
Sur les roseaux tristesse, liberté d’expression
Des esclaves de Facebook, des esclaves du pognon
Des vendeurs d’accessoires pour meute de troufions
De ce capitalisme, fasciste éducation
Qui fait que réussite rime avec les millions
De milliards connectés pour faire qu’un milliardaire
A leur cou serre encore un peu plus le collier
Pardon si moi j’étais, oui, toujours visionnaire
Quand je sortais la triste #humanité
Pour sauver notre monde, pour sauver notre Terre
Il n’est de solution oui que le solidaire
Et si les lois ici bien tristes grabataires
Ne font que protéger le totalitaire
Pouvoir des médiatiques qui tuera le poète
Qui bien loin de leur fric rêvé d’une planète
Des langages du cœur contre la tyrannie
Il faut croire que nul n’est poète en son pays
Mon pays c’est la France, mon pays c’est la Terre
Et de tous ses enfants elle sera solidaire
Et quand la résistance fera naître lumière
Aux Élysées d’obscures qui prostituent la Terre
Je suis l’enfant de France qui porte à l’horizon
Comme un sanglot la flamme de la révolution
Et si la Terre pour moi non n’a pas de nation
Que le pays du cœur qui porte le fleuron
Liberté, liberté, liberté, liberté
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5. Paroles Burqua

Dans les couvents dans les mosquées
Dans tous les squattes à retraités
Dans les hôtels particuliers
Les bords de plage ou les forêts
Dans les chiottes ou dans les cimetières
Chez les moines dans les monastères
Dans les hlm de banlieues
Puis même chez ceux qui croient en dieu
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Ma religion à moi
Ouais dans tous les pays
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
C'est ma religion à moi
Ouais puis dans tous les pays
Chez les prolos ou les bourgeois
Chez les clodos puis même chez toi
Chez les tout-nus dans la toundra
Chez les barbus barbe à papa
Chez les ricains chez les afghans
Porte de Saint-Ouen ou chez maman
Chez les cons les intelligents
Et puis même si t'es pas content
Les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Ma religion à moi
Puis dans tous les pays
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Chez les papous chez les pygmées
Chez les sans-sous chez les blindés
Chez les bouddhistes les musulmans
Chez les cathos les protestants
Chez les keupons chez les que-dalle
Chez les troufions chez les trous de balle
Chez les peaux rouges les visages pâles
Et puis chez ceux qui ont la gale
Dans les bars les fêtes à neuneu
Pour décoincer les fils de dieu
Camping à la belle étoile
Et puis même dans les cinq étoiles
Chez les asiats chez les indiens
Chez les spartiates chez les gobelins
Chez les nordiques les africains
Et puis même les presbytériens
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Ma religion à moi
Puis dans tous les pays
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes
Et puis les bonnes en bikini
Et puis les bonnes en bikini
Et puis les bonnes
Et puis les bonnes en bikini
Et puis les bonnes
Et puis les bonnes en bikini
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Ma religion à moi
Puis dans tous les pays
Moi je dis les moches en burqa
Et puis les bonnes en bikini
Ma religion à moi ouais
Et puis dans mon whisky
Moi je dis les bonnes en burqa
Et puis puis les moches en bikini
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6. Paroles Ma religieuse

Elle a pas grandi au couvent
Elle a pas de crucifix qui pend
Autour du cou
Ma religieuse à moi
Elle récite pas les testaments
Avant ni après ni pendant
Qu'elle se met à genoux
Ma religieuse à moi
Elle aime pas trop les enfants de cœur
Elle préfère les plans à plusieurs
Les plans à trois
Ma religieuse à moi
Avec les frères puis les bonnes sœurs
Avec tous les cœurs travailleurs
Sous la burqa
Ma religieuse à moi
Tu la verrais foutre son rimmel
Comme une madone
Quand soudain elle
Tend l'autre joue
Ma religieuse à moi
Qu'elle dit qu'elle en a pas assez
Qu'au seizième ciel faut la monter
La mettre à genoux
Ma religieuse à moi
Tu peux bien tenter de la voiler
Crois-moi que même le bon dieu sait
Que c'est un bon coup
Ma religieuse à moi
À vous damner tous les curés
À faire pleurer l'archevêché
À devenir fou
Ma religieuse à moi
Des cathédrales ou des mosquées
Des synagogues des templiers
Tu la verrais
Ma religieuse à moi
À faire bander le monde entier
Un cul à vous réinventer
L'éternité
Ma religieuse à moi
Il y a pas de Christ pas de Mahomet
Mon vieux qui puisse rivaliser
Avec la beauté
De ma religieuse à moi
Moi c'est la seule qui me fait prier
Moi c'est la seule qui me fait pleurer
Par le robinet
Ma religieuse
Ma religieuse
Ma religieuse à moi elle met
Par tous les trous doigt levé haut
À toutes les soutanes les bigots
Qui voudraient la mettre au fourneau
Elle gardera le poing levé
Contre toutes les communautés
De ceux qui voudraient lui faire la peau
À nos féminines libertés
Il est pas né celui qui la voilera
Ou lui fera faire des signes de croix
Autrement quand elle dit papa
Oui mon père allez prends-moi
Le diable au corps pour y voir dieu
Viens on va prier tous les deux
Tu sais dans mon église à moi
La religion c'est le plan à trois
Je suis pas bouddhiste
Moi je suis bouddha
Putain quand elle s'assoie sur moi
Quelle me fait tout
Ma religieuse à moi
Elle dit qu'elle aime bien prendre des doigts
Pendant qu'elle fait des signes de croix
Quand j'envoie tout
Ma religieuse à moi
Quand elle boit mes spiritueux
Tu sais dans le cul ou dans les yeux
Elle a pas froid
Ma religieuse à moi
Que moi j'en deviens religieux
Ouais puisque moi je n'ai pour Dieu
Que son cul je crois
Ma religieuse à moi
Quand elle se donne qu'est-ce qu'elle est bonne
Oh non crois-moi que c'est pas une nonne
Ma fille de joie
Ma religieuse à moi
Crois-moi quand elle me dit mon père
Ça veut pas dire fais ta prière
En signe de croix
Ma religieuse à moi
Qu'elle fait juter dans le bénitier
Mon eau bénite pour remplacer
Son mascara
Ma religieuse à moi
Quand elle me fait voir Dieu
Dans sa paire de seins
À faire bander Saint Pierre ou Saint Thomas
Ma religieuse à moi
Paraît que le pape à son number
Qui la follow sur Twitter
Sur son Insta
Ma religieuse à moi
Paraît que partout sur la terre
Tous les peuples font des prières
Des signes de croix
Ma religieuse à moi
Devant moi quand elle se met à genoux
Puis qu'elle me tend l'autre joue
Toi tu sais pas
Ma religieuse à moi
Elle est belle à vous rendre fou
Quand elle se met devant vous
La chatte en croix
Ma religieuse à moi
Putain la haine t'as vu la France
Communautaire fils de dieu
Dire qu'y a quarante ans ils se cachaient
Putain ma vieille vas-y progrès
Putain commence à nous faire chier
Avec leur théâtre d'amputés
De la réflexion tous les troufions
De tous les dieux du monde entier
Ça croit encore aux contes de fées
Et ça vient vous donner des leçons
Mon vieux sur comment s'habiller
Ouais et puis quoi faudrait bouffer
Ceux-là qui en sont à vénérer
Bien sûr toujours la tête baissée
Pour accepter leur sort de pauvres
Perdus dans les mondialisés
Comme quoi rien n'est jamais acquis
Quelle que soit la modernité
Tant qu'on leur permettra de parler
Ils viendront toujours nous faire chier
Société perdue religion
Sur des iPhone prostitution
Prise entre peste et choléra
Entre bikini et burqa
Entre Trump et les moyen-âge
Putain mon vieux vas-y le carnage
C'est pas l'époque des libertés
Putain fais tourner ton tarpé
Dans les cerveaux y a plus grand chose
Pour se protéger de l'overdose
Ou pour retrouver du sacré
Y a-t-il d'autre choix que cacher
Au grand déballage de la viande
Toujours pour que le peuple bande
Faut des codes-barres sur tous les culs
De cette humanité vendue
Alors moi je préfère me barrer
Tous les dimanches aller prier
Mais mon église à moi tu sais
Elle a pas la gueule des curés
Elle a la gueule des libertés
À poil oui pour l'éternité
De toutes les nationalités
Moi je veux des putes à mon chevet
Qui prient ouais pour ma rédemption
Puis peut-être même pour du pognon
Tu sais moi j'en ai rien à foutre
Tant que je peux balancer mon foutre
Aux gueules des anges artificiels
Tu sais puisqu'on va pas au ciel
Autant le toucher entre les cuisses
Il faut que ça passe autant que ça glisse
Alors on se fait rien qu'elle et moi
Des prières rien qu'avec les doigts
Loin de leurs religions vendues
On préfère prier par le cul
Loin des arriérés du cerveau
Et puisqu'elle mouille comme un bateau
À traverser des atlantiques
À découvrir des Amériques
Allez viens baiser avec moi
Tu viendras faire des signes de croix
À traverser des atlantiques
À découvrir des Amériques
Allez viens t'asseoir sur le roi
Je suis pas bouddhiste
Moi je suis bouddha
Au nom du vice de la chaire
Et puis du sein meurtri
Sainte meurtrie mère de Dieu
Je te salue Marie
Au nom du vice de la chaire
Et puis du sein meurtri
Sainte meurtrie mère de Dieu
Je te salue Marie
Ma religieuse à moi
Elle met des doigts bien haut
À toutes les soutanes des pouvoirs
Qui voudraient la mettre au fourneau
À tous les apôtres ignorants
Puis à toutes les communautés
Qui voudraient ouais lui faire la peau
Elle gardera le poing levé
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7. Paroles Nonne ou putain

Qu’elle soit nonne ou qu’elle soit putain
Qu’elle soit carbone sous le dessin
Qu’elle soit Jackie ou Marilyn
Qu’elle soit Betty ou Colombine
Qu’elle soit cuisine ou bien Femen
Qu’elle soit coquine aux airs de chiennes
Qu’elle soit travelotte ou bien femelle
Qu’elle soit Saint Trop ou Sainte Chapelle
Qu’elle soit grosse ou bien maigrelette
Qu’elle soit cassos ou Mistinguett
Qu’elle soit sagesse ou bien tempête
Qu’elle soit tristesse ou les pommettes
Qu’elle soit sociable ou solitaire
Puisqu’elle porte toujours la terre
Qu’elle soit vêtue ou toute nue
Qu’elle soit voilée ou dévêtue
Que je t’aime
Oh, que je t’aime
Moi, que je t’aime
Qu’elle soit silence ou casse la tête
Qu’elle soit jouissance sous la pépettes
Qu’elle soit l’éternité en soi
Ou juste un instant avec moi
Qu’elle soit pleurotte ou bien souri
Qu’elle soit sainte ou baie de soupir
Qu’elle soit sueur ou bien Chanel
Tenue de soirée ou naturel
Qu’elle soit barrée ou bas résille
Qu’elle soit perlée sous les faux cils
Qu’elle soit fontaine, torrent de pluie
Qu’elle soit féline ou Fellini
Qu’elle soit jouissance ou bien souffrance
Qu’elle soit pardon ou pénitence
Qu’elle soit sanglot sous les rimmels
Qu’elle soit Gréco qui chante Brel
Que je t’aime
Oh, que je t’aime
Moi, que je t’aime
Qu’elle soit des louves ou des chatons
Si quand elle court sous les tétons
Moi c’est toujours l’univers
De quand la Femme devient la mère
Si je crois c’est la terre entière qu’elle porte au ventre
La lumière du miracle des horizons qu’elle vous dessine dans son bidon
Alors moi, si je n’ai que moi, à offrir au ventre je crois de celles-là qui ressemblent à Dieu,
Celles qui font perler mes yeux
Chaque seconde avec toi à faire le meilleur d’ici-bas
Au fond des yeux, Amour je crois, rien n’est plus Dieu que toi et moi
Oh, que je t’aime
Moi, que je t’aime
Oh, que je t’aime
Petites putes ou les religieuses
Les hirsutes ou bien les coiffeuses
Les maniérées, les poissonnières
Les pompières ou les incendiaires
Les amoureuses au cœur pleureuses
Celles qui ont le flingue ou celles qui creusent
Des infirmes au infirmières
Les pas fut fut ou les lumières
Les classiques ou les exotiques
Qui croient en rien ou les bibliques
Les salopes ou les romantiques
Les psychotropes ou psychotiques
Les paysannes ou les citadines
Celles qui rotent après leur bibine
Les bien habillées de couture
Les rien à foutre de leur dorure
Les hétéros puis les lesbo
Les p’tites mannequines de Mykonos
Les intellos, les justes belles
Les toxicos à leur rimmel
Les activistes, les féministes
Les Bovary, les arrivistes
Les sauvageonnes ou les bringueuses
Les polissonnes ou camionneuses
Les résistantes aux oppressions
De toutes les confessions
Les noires ou blanches, les arc-en-ciel
A mes yeux toutes des tourterelles
Les poings levés de mes concerts
Les libertés de mes frères et sœurs révolutionnaires
Puisque la Femme est Dieu sur Terre
Puisque la Femme est Dieu sur Terre
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
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8. Paroles Les enfants paradis

Ils étaient des sourires ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t’aime qu’on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris ils étaient de Province
Ils étaient cœur de pluie qui font mon cœur qui grince
Ils étaient plein de vie avaient l’œil du printemps
Ils étaient cœur qui rit quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d’orient ou fils de l’occident
Enfants du paradis enfants du Bataclan
Ils étaient cœur français ou international
Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle
Ils étaient des promesses ils étaient des bourgeons
Qui font monter tristesse ils étaient des chansons
Ils étaient des familles ils étaient des amis
Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit
Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis
L’un contre l’autre à deux contre la tyrannie
Ils étaient comme toi ils étaient comme moi
Ils n’étaient pas guerriers mais sont morts au combat
Ils étaient cœur d’amour ils étaient cœur qui bat
Puis qui battra toujours même en dessous la croix
Ils étaient ces amis que je connaissais pas
Ils étaient mon pays et puis le tien je crois
Ils resteront Paris
Paris se souviendra
Toujours de ces amis la lumière brillera
Ils s’appelaient je t’aime ils s’appelaient jeunesse
Ils s’appelaient poème ils s’appelaient tendresse
Ils s’appelaient frangines ils s’appelaient frangins
Ils s’appelaient gamines ils s’appelaient gamins
Ils s’appelaient la joie et puis la non-violence
Ils s’appelaient je crois les enfants de la France
De tous les horizons puis de tous les prénoms
Ils s’appelaient amour s’appelaient l’horizon
Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara
Ils s’appelaient le ciel s’appelaient pourquoi
Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois
Qui rejoint l’éternel va l’innocent je crois
Ils étaient poings levés ils étaient nos concerts
Ils étaient cœurs serrés oui face aux tortionnaires
Ils étaient cœurs d’œillets des fleurs face aux fusils
A nos cœurs endeuillés nous pleurons nos amis
A l’innocent qu’on tue oui tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir en ce vendredi noir
Les frères de mon pays nous laissant désespoir
Mon pays ta culture est morte assassinée
Mais tu sais ma culture non ne mourra jamais
Toi mon pays Molière toi mon pays Vinci
Toi mon pays Voltaire toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre toi mon pays Paris
Toi mon pays par terre relève toi mon pays
Toi mon pays lumière toi mon pays la vie
Mon pays Littéraire mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère on chérit sa patrie
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9. Paroles La dame en feu (version longue)

C’est la main de l’homme ouvrier
Qu’on voit s’envoler en fumée
Là dans les flammes
C’est l’histoire de l’humanité
Tu sais c’est quand on bâtissait
L’inatteignable
Ce sont les siècles de prières
Ce sont les siècles de sanglots
Des Misérables

Ce que l’Homme a fait de mieux
Part en poussière devant les yeux
C’est l’impensable
C’est les hommes morts tombés du toit
C’est les charpentes dignes des rois
C’est la beauté
C’est l’art sacré des mains de l’Homme
Je crois voulant parler à Dieu
D’éternité
Toi les prières des millénaires
Toi les cierges des bords de Seine
Triste Paris
Oui la blessure restera là
Gravée dans le cœur pour que plus
Jamais l’oubli

Je pleure, je pleure et mes sanglots
Peuvent rien contre les flots
Du ciel en feu
Toi qui auras fait écrire Hugo
Toi l’abri de Quasimodo
Touchant les cieux
Toi les murs de l’éternité
Moi quand j’étais agenouillé
Chantant Marie
Toi qui auras survécu les guerres
De te voir luttant les Enfers
Quelle tragédie

Que la modernité tristesse
Dans son pathétisme toujours
Vienne la laisser
Mourir en direct culture
Il y avait pas de technologies
Pour sauver l’humanité
En bord de seine 2019
Quand l’incendie vient ravager
Mille ans d’humains
Nos échelles, ami, ne pouvaient
Atteindre jusque sur les toits
On ne peut rien

D’abord il y a mon église à moi
Sous les feux des armes des fous
Virant charnier
Et maintenant brûle les toits
De mille ans d’art de sous les yeux
Du monde entier
A qui la faute pas au bon dieu
Crois-moi non Notre Dame en feu
N’est pas biblique
Elle n’est l’œuvre que de l’humain
Des gouvernants de ce pays
De pathétiques
Ils se cacheront derrière des lois
Ils se cacheront derrière le droit
Des pourritures
Qu’ils nous rappellent la dame en feu
Que de la France n’est rien de mieux
Que sa culture
Dis-moi quand viendra le procès
Contre l’état qui pour sauver
Ses pauvres sous
Aura laissé brûler la vie de mille ans d’art
On est gouverné par des fous

Toi qui resteras sur la Terre
Quand on aura tout détruit, toi
L’art du sacré
Toi la gothique, toi la baroque
Toi le symbole de cette époque
De crucifiés
Oui toi la flèche tombée au feu
Pourvu qu’un jour face à nos yeux
Soit renaissance
Oui pourvu que l’humanité
Oui face à la fatalité
Soit résilience

Quand les rues de Paris soudain
Dans leur chagrin virent au silence
Des églises
Devant la tragédie au sein
Du Saint des saints le Saint-Esprit
N’est plus de mise
Toi de Paris reine des fleurs
Toi l’autel accueillant les pleurs
Du désespoir
Du richissime aux pauvres gens
À faire de l’athée le croyant
Par le regard

Nous pleurons de tristes sanglots
Qui ne peuvent arrêter les flots
De la tristesse
De voir Mère de Quasimodo
Oui mettre le ciel en flambeaux
Sonnant la messe
De la Mille ans qui dans mille ans
Sera toujours le testament
Du souvenir
Des sanglots des millions de gens
Qui te regardent les yeux pleurant
Comment te dire

Notre-Dame tu renaîtras
Pour que dans dix mille ans de ça
Vienne un enfant
Vienne au devant lire ton histoire
Pour comprendre bien mieux que nous
L’histoire d’avant
Que bien plus que nos tristes vies
Certaines choses n’ont pas de prix
C’est l’Histoire
Oui qu’on a bien du mal ici
À protéger contre la nuit
Courte mémoire

Mille ans d’Histoire partis en feu
Pourquoi t’as pas pleuré bon dieu
Un ciel d’orage
Histoire que tes sanglots un peu
Viennent éteindre l’Enfer des Cieux
De ce carnage
De ce ciel qui ne sera plus
Jamais le même puisque perdues
Vont nos mémoires
L’Histoire des Hommes pendant des siècles
Qui auront construit force des mains
Oui notre Histoire

J’ai pas les mots, j’ai pas les mots
Et puis que dire face à ce monde
Inconcevable
Oui où tout se barre en lambeaux
Mais surtout où jamais personne
N’est responsable
Un incendie en bord de Seine
Venu brûler l’Histoire de l’Homme
Moralité

L’Homme est toujours le criminel
Triste de lui oui de sa propre
Éternité
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10. Paroles Tous les gamins du monde

Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté !
Nos crayons comme un poing levé contre des balles
Pour montrer à l’obscurité qui tient la flamme
Resserre les rangs puis taille la mine à ton crayon
Dis petit prince dis redessine-moi l’horizon
Des libertés qui font la vie de nos bistrots
Des sourires que nous tirent tous nos potes aux pinceaux
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Ici oui mon ami que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France
A l’encre du crayon à l’encre de ma plume
A l’encre de nos yeux au combat sous l’enclume
Menacés mais libres toujours et contre tout
Que rien jamais ne mettra ma France à genoux
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage Liberté
À ceux qui plieront jamais sous la tyrannie
Que nous sommes tous les enfants du même pays
Ça n’est pas mon pays ce soir qu’on assassine
C’est l’histoire de l’Homme c’est Pierrot c’est Colombine
C’est Michel-Ange puis c’est Lascaux puis c’est Paris
C’est la lumière n’en déplaise à la tyrannie
C’est un peu de nous qui est parti avec nos frères
Et si vient l’obscur nous nous avons la lumière
Puis il n’est rien de plus fort que le don de soi
Que la main tendue vers celui qui vous combat
Je suis la France puis nous sommes les enfants du libre
Ici ça fait longtemps qu’on brûle plus les livres
Des violences enfants de nos sociétés malades
De nos arts pris sous les terreurs des fusillades
À Cabu à Tignous à Charb à Wolinski
À tous les autres et puis aux fils de mon pays
À nos enfants misère qui savent même plus lire
Il est temps mon pays oui de redevenir
Allez la Terre allez la France allez mes frères
De tous les horizons de toutes les frontières
Que jamais ne plient nos genoux devant la haine
Puisque toujours la force se nourrit de la peine
Ton pays chante ton prénom pour que là-haut
Pour que Cabu boive un canon avec Mano
Si nous chantons puis si nous chanterons encore
La liberté aux mémoires de nos amis morts
Autant que dessineront tous les gamins du monde
Ton nom sur les arbres et puis parfois des jocondes
Aux pinceaux qui font les Vinci les Wolinski
Puis tous nos frères qui font les cultures des pays
Ami c’est pas fini ami il reste à boire
Dans nos sanglots qui viennent faire pleurer nos buvards
Retourner à la mine à la mine du crayon
Contre leurs champs de mine en tous genres mort aux cons
C’est pas la prière des bons dieux que nous chantons
C’est celle de nos enfants libres sous leurs crayons
Un trait pour mettre un peu de couleurs à nos cœurs
Pour dessiner des jours prochains des jours meilleurs
Et si c’est un crayon oui contre la mitraille
Alors que le papier soit le champ de bataille
Que nos plumes à jamais gardent toujours leur libre
Qu’il est plus important d’être debout que de vivre
Ils peuvent assassiner nos corps mais pas nos âmes
Le souffle du néant n’éteindra pas la flamme
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Ici toi mon ami que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France
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1. Paroles La province

Elle a les yeux d’un Rhône coulant des bords de Seine
Le sourire de Gascogne d’un café de Compiègne
La vieillesse d’un Bourgogne au brame sur les plaines
Du chant d’une cigogne chantant sur les Cévennes
Elle a le cœur maquis du gilet résistant
D’un Jean Moulin tapi dans les Vercors du temps
D’une nappe Vichy soudain tachée de sang
Non, elle n’est pas Paris, elle est le paysan
Elle a les yeux d’un bar tabac du populaire
Montluçon ou mon bar font les mêmes prières
C’est Buffon, c’est Rousseau, c’est Balzac, c’est Flaubert
A ceux qui se lèvent tôt, c’est le brame d’un cerf
C’est le chant du rouge-gorge puis du martin-pêcheur
C’est le chant des manifs du peuple travailleur
Qu’il beau temps ou qu’il pleuve des rivières sur nos cœurs
Dans les gorges des fleuves, c’est quand le soleil pleure
C’est l’enfant de la Drôme au clocher de Provence
C’est quand la Baie de Somme ressemble à mon enfance
C’est le fort de Bretagne, c’est Saint-Malo qui trinque
Des villes ou des campagnes, c’est le chant des complaintes
C’est quand tout se finit au fond d’un Finistère
Qu’on n’a plus d’autre choix que combattre les mers
Des plaines ou des montagnes, en été en hiver
Oui, c’est quand l’eau de vie fait combattre l’enfer
Elle a le cœur des plaines et les yeux bord de mer
Des populaires sueurs, des travailleurs des terres
De Marseille à Toulouse, elle fait trinquer les verres
De l’aube qui vous chante les patois de la terre
De l’Ardèche aux Ardennes jusqu’au fond de l’Ariège
Elle est quand, sur Paris, soudain tombent les neiges
C’est quand La Réunion vous enfante un Bas-Rhin
C’est comme une Martinique soudain qui tend la main
Ils l’appellent la Province, je l’appelle la France
C’est le terre travailleur puis c’est cette enfance
Piano jouant Chopin dans les tours des misères
Pour égayer un peu le triste populaire
C’est pisser dans la Meuse que creuse une rivière
Un ruisseau pour aller, oui, voir le bord de mer
C’est le doux du Jura, c’est la Marne en Lozère
Au Lubéron qui chante, oui, l’accent de mon père
Elle a les yeux froncés ou la peau de l’ébène
Elle est des Indochine ou de Mostaganem
Elle est le sang mêlé, oui, puisque dans nos veines
Se marient les mêmes sangs, de l’ivoire à l’ébène
Qu’importe national, elle restera l’internationale
Terre d’asile, oui, toujours à mes frères
Elle est de tous pays la plus belle des terres
A qui cherche un abri, garde le cœur ouvert
Et si toujours se pointent les discours pourritures
Pour virer les pédés, les blacks, quand les ordures
Nourrissant des misères, oui, vous jettent en pâture
Ceux qui ne portent pas les mêmes traits aux figures
A ces gens-là il faut tendre le doigt bien haut
Il faut porter toujours, oui, l’unique drapeau
La France face à l’humain, elle ouvre son manteau
Pour donner le sein aux orphelins des drapeaux
Elle est pourquoi je tiens mon histoire bout de bras
Contre tous les fascismes qui gangrènent je crois
Sur les terres imbéciles de leur paranoïa
Contre tous les dandysmes qui gangrènent tu vois
De ces tristes Paris qui se rêvent en London
Qui se rêvent Amérique puis qui pensent que freedom
Sonne mieux que liberté, tristesse de gavage
Au goulot qu’on enfonce dans les cerveaux propage
Toujours la même histoire, alors garde le poing
Levé toujours gamin, levé contre l’empire du rien
Pour l’histoire de ta mère, pour l’histoire de ton frère
Pour celle de ton voisin, pour celle de l’étrangère
Face à l’humain toujours qui voudrait répéter
Le pire de sa nature pour nourrir les charniers
Il n’y a que l’union mariant la différence
Oui qui toujours a fait l’histoire de notre France
Il n’y a que l’union mariant la différence
Oui qui toujours a fait l’histoire de notre France
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2. Paroles Ma populaire

Elle a les yeux d’un autre temps
Des siècles des mineurs de fonds
De ceux qui tombaient de la mine
Ceux qu’on parquait dans les corons
Elle est pas fringuée à la mode
Il y pas de logo sur son veston
Je crois qu’elle est juste aux antipodes
Comment dire, de sa génération
Abreuvée toujours au fumier
De celles qui aiment trop vendre leurs nues
Non elle tu pourras pas l’acheter
Ma populaire vend pas son cul
Elle a l’odeur des vieux bistros
Elle a l’odeur des prolétaires
Qui savent vous réciter Rimbaud
Autant qu’ils savent ouvrir leur bière
Avec les dents sur des comptoirs
Elle est la meilleure ouvrière
Elle a le drapeau de l’espoir
A l’encre rouge dans ses paupières
Tu pourras voir ses horizons
Qu’aucun pognon ne peut acheter
Tu pourras voir comme un pinson
Au matin qui vient vous chanter
Crois-moi qu’elle met pas de Chanel
Elle a pas de bijoux à porter
Que cette croix montrant le ciel
Tatouée sur son poignet
D’ailleurs elle porte rien du tout
Je crois que l’odeur de sa mère
L’odeur de ceux qui ont pas l’oseille
Mais qui ont le cœur des libertaires
Ceux qui ont les cœurs couleur vermeils
Ceux qui ont les cœurs comme des soleils
Pour venir réchauffer l’hiver
De ceux qui dorment sous les gouttières
Ma populaire
Ma populaire
Ouais, peut-être qu’elle elle a l’air de rien
Elle est pas comme toutes les putains
Qui vendent à tous les fils de rien
Leur gueule ouais sur des sacs à main
Elle a le migrant dans la peau
Elle a le cœur du sans-papiers
Elle a la lumière des flambeaux
Des populaires qui savent brûler
Pour éclairer l’obscurité
Pour éclairer l’obscurantisme
De cette triste humanité
Pour en faire oui des humanismes
Avec son sourire à tomber
Toutes les violences de la Terre
Son sourire à faire rêver
Oui je crois tous les populaires
Elle a le combat dans le sang
Elle a le point levé des luttes
Elle a le regard d’un enfant
D’une espérance face à la chute
Elle le regard qui se tend
Toujours vers celui à la rue
Quand elle lui offre un sentiment
Pour éponger un peu les crues
De ces oubliés des trottoirs
Des destins des désespérés
Ma populaire du désespoir
Elle elle sait vous faire espérer
Avec son air de populaire
De rien
Tu la verrais mon frère
Crois-moi que ça bronche pas au bistrot
Crois-moi quand elle me met la guerre
Pour que je finisse jamais vendu
Que je garde les pieds sur terre
Comment te dire ma populaire
Elle a les yeux d’une incendiaire
A vous faire cramer le pays
Histoire de faire de la lumière
Pour éclairer un peu la nuit
Du triste horizon de la Terre
Non elle elle croit pas aux nations
Du privilège et du pognon
Elle croit pas à cet état roi
Qui met son peuple dans les corons
Au profit de toujours les mêmes
Oui de tous les marchands d’esclaves
Au pouvoir de ces assemblées
Qui mettent le peuple sous l’enclave
Qui viennent racketter ton salaire
Oui toi le fils de la misère
Du berceau jusqu’au cimetière
Faut raquer pour le milliardaire
Elle dit mort aux démocraties
Puisqu’elles sont devenues putains
Qu’on laisse crever dans les ghettos
Toujours engraissée au purin
Pour abreuver le compte off-shore
Puisqu’il faut bien que le seigneur
Sur le dos des courbant l’échine
Fasse du pognon sur la sueur
Puis comme ils sont cons les prolos
Se faire enculer, ben ils aiment bien
Sélection naturel potos
Déterminisme quand tu nous tiens
Il y a pas de gauche, il y a pas de droite
Elle elle dit tous des enculés
Sont bon qu’à mettre des coups de matraque
Sur des manifs d’ouvriers
Toujours de la mort à crédits
Pour enrichir des actionnaires
Elle elle dit c’est quand l’incendie
Qui fera naître la lumière
Elle elle dit qu’il faut tout cramer
Pour mieux recommencer la Terre
Qu’ici il y a rien de bon à garder
Que seul l’amour est salutaire
Ma populaire
Ma populaire
Elle a les yeux des littéraires
Elle a les yeux des révoltaires
Poing levé face à l’univers
Tu la verrais ma populaire
Ma populaire
Ma populaire
Elle a les yeux des littéraires
Elle a les yeux des révoltaires
Poing levé face à l’univers
Tu la verrais ma populaire
Ma populaire
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3. Paroles Germaine

Le soir quand il est tard, dit qu'elle veut plus me voir.
Qu'elle me laisse seul dans mon froc le poignet désespoir.
Qu'elle me laisse comme un crevard qui sait même plus crever.
Moi j'ai beau aboyer comme un loup mal luné.
Qui serait passé du loup au p'tit clébard dressé.
Ouais vas-y retiens moi, un jour je vais la frapper.
Quand elle me fait ramper, comme un chien à ses pieds,
Quand elle me fait pleurer, je sais que ça la fait mouiller.
Je sais que ça la fait trinquer à foutre des dérouillées,
Sur à tous les piliers de tous les bars clandés.
Qu'on dirait un tonneau qui sait même plus rouler,
Quand elle dit qu'elle veut se battre puis qu'elle se met à chialer.
Elle elle met pas de tissus sur sa gueule pour se cacher.
Non elle elle a pas besoin de voiler la vérité.
Quand elle me fait cocu, qu'elle me dit "me fait pas chier".
Elle elle a juste besoin de sentir son cœur bruler.
Elle couche avec les filles, avec tout ce qu'on peut peloter.
Elle couche avec les mecs autant que ça peut se tirer.
Elle couche sur avec toutes les brebis égarées.
Elle elle pourrait baiser l'univers tout entier.
Elle dit qu'elle croit en rien, que les verres sur les comptoirs
Qu'elle elle a pas de destin que de sortir le soir,
D'aller trainer la nuit, d'aller trainer les bars,
Quand elle fait peine à voir, ouais ressers lui à boire.
Ouais il y a son cœur qui bat, quand elle est trop bourrée,
Qu'elle te prend par le bras juste pour aller danser,
Elle a les yeux d'un roi, la reine des écorchées.
Elle est mon p'tit vin blanc, elle chante les partisans,
Même quand elle a trop bu Elle est pas de celles qu'on vend.
Quelque soit le billet elle on peut pas la jeter
Germaine
Elle a sur son épaule tatoué "liberté".
Quand elle se torche à la gnole tu la verrais se marrer.
Elle est tout ce que leur fric pourra jamais se payer.
Germaine
C'est la fureur de vivre, c'est la fureur d'aimer,
Comme une envie de mourir juste pour exister,
Comme une envie de frapper, comme une envie de violer.
La Germaine
Elle veut pas de mot d'amour, elle veut juste un p'tit jour.
Qu'on l'enlève au matin de la laideur des faubourgs.
Qu'on l'enlève à la vie des destins mal écrits.
Dans les bras des couches-tard, le regard urinoir,
Qui pisse son désespoir sur tous les comptoirs.
Elle elle veut pas parler, elle elle veut juste baiser.
Ouais tu verrais sa bouche, comme une bouche de tro-mé,
Qui parle comme de la merde, ouais juste pour te faire chier,
Qui dit que t'en as dans le froc autant qu'un lévrier,
Qu'elle enquille les whisky, ouais putain laisse tomber.
Quand le fond des pupilles pue l'alcool à plein nez,
Quand elle me met des baffes aux milieux des troquets,
Qu'elle vient m'insulter juste pour me voir prier.
Je dois vraiment être taré, je dois vraiment être cinglé.
Quand moi j'en finis par toujours d'en redemander.
Elle a le cœur féminisme à la façon grand-mère,
Celle qui tenait les hommes qui partaient à la guerre.
Elle est pas toutes ces connes qui trainent sur les réseaux.
Non elle fait pas la pute à la foire pour blaireaux.
C'est pas le capitalisme, les strings dans les cerveaux
C'est plutôt le communisme des frangins du pogo.
Elle a le regards triste des horizons sanglots.
Elle a la croix des christs tatoués sur la peau.
Il y a marqué mort aux cons, il y a marqué mort aux rois,
Il y a marqué mort à dieu et puis mort aux bourgeois,
Il y a marqué gloire à ceux qui pourraient la violer,
Viens voir au fond des chiottes ouais si tu veux tenter.
Comme une envie de frapper, comme une envie de tuer,
Comme une envie de mourir, comme une envie d'aimer,
Des rasoirs aux poignets juste pour dessiner,
Comme une envie de se jeter face à l'éternité.
Elle dit qu'elle veut se barrer comme une bouche de tro-mé,
Elle dit qu'elle veut se flinguer, comme une envie de pisser,
Elle dit qu'elle veut mourir, elle dit qu'elle veut, elle dit qu'elle veut crever !
Germaine hey !
Germaine hey !
Elle est garçon Pigalle, elle est garçon boucher,
Elle est née germinal, elle est née bérurier.
Elle est l'anti-sociale de mes nuits torturées.
Elle est comme une étoile, ouais qui serait mal lunée.
Quand elle roule des gros joints dans tous les bars clandés,
Comme une tristesse au poing, garde le poing levé.
Elle a pas de religion, que celles des Thénardier,
Celle des sans pognons, des générosités.
Aux époques des putains qu'on la chatte bon marché.
Elle elle a les destins du combat du guerrier.
De ceux là qui n'ont rien que leur cœur à donner.
De ceux là qui n'ont rien que leur cœur à s'aimer.
Elle est des camarades, elle est des cœurs sacrés.
Quand les autres tombent en rade, elle continue de rouler.
Elle est comme un drapeau, comme si t'avais planté,
Au milieu du bistrot la statue liberté.
Germaine ! Germaine !!
Germaine ! Ouais hey...
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4. Paroles A tes côtés

Si c’est écrit des amours quelque soit le feu
Si il y en a toujours un des deux sur les braises qui peut plus souffler
Si tout fini au cimetière quand les yeux virent au bord de mer
Tous les amours finissent un jour par échouer
Si on finit tous comme des cons sans horizons dans du béton
Sur la gueule si on finit par se cogner
Si toutes les chairs un jour reviennent à la poussière ou si tout revient à la terre
Si on n'est que là l'éternité
Tu sais je crois tous les intimes virent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers
A s’envoyer par satellite histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieux oui par texto comme des paumés
Quelque soit les pays qu’on se sera inventés, les enfants qu’on aura fait
Oui l’amour vire à l’amitié
Tu sais sans toi je pourrais pas ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que les soleils peuvent briller
Qu’à tes côtés
Je resterai
Je te promets, même si c’est dur, de pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure je te pardonnerai
Que je serai pas comme ces connards qui ont pour besoin que de posséder
Comme tous ces cons qui supportent pas la liberté
Que je tiendrai bon oui même si toi tu me fait ramer comme un galérien
Moi j’irai au bout du monde pour te chercher
Si la vie te prenait à moi, oui même si j’avais plus le choix que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai
Loin des yeux, oui mais près du cœur, comme un paysan aux labeurs
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai
Quelque soit nos amours qui meurent, l’insurmontable des douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier
Je finirai pas par bégayer oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler
Puis même si je vais voir les putains, quand je suis bourré, quand je suis torché
Si je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever
A tes côtés
Même si tu veux plus me garder
A tes côtés
Je resterai
Si l’amour fait quitter la terre s’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abîme quand il y a qu’un pas faut s’y jeter
Quand tu voudras marier ta chair à d’autres vents d’autres hémisphères
D’autres que moi pour faire oui les guerres d’étrangers
Quand t’auras le cœur arraché, quand nos amours auront cassés,
Quand t’auras plus l’envie que de tout tabasser
Puisque je crois tous les fertiles un jour ou l’autre virent à l’aride
C’est la nature puis surtout vire au fumier
Quand tu seras perdu en mer quand tu chercheras la lumière dans la tempête
Pour aller voir l’autre côté
Que cette étoile aura cramée,
Qu’il ne restera pour briller dans le ciel noirs de nos amours faut pas lâcher
Quand déborderont les rivières sur tous les fards de tes paupières
Au fond des mers quand le cargo aura coulé
Oui quand se noieront nos paupières au confluent des mortuaires
Tu sais la vie me mènera à tout jamais
A tes côtés
A en crever
A tes côtés
Je resterai
A tout jamais
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5. Paroles Bonnie

Bonnie le soir Bonnie couche tard
Bonnie comptoir Bonnie les bars
Bonnie perdue Bonnie la rue
Bonnie dis pourquoi t’es pas venue
Bonnie boulevard Bonnie trottoir
Bonnie qui est toujours là pour boire
Bonnie tes yeux Bonnie à dieu
Bonnie nous deux ouais y a pas mieux
Bonnie les gares Bonnie s’égare
Bonnie la nuit Bonnie bonsoir
Bonnie l’hiver dans ses paupières
Bonnie pas chère qui vend sa chair
Bonnie blessure Bonnie cœur pur
Bonnie sanglot Bonnie cyanure
Bonnie qui aime pas trop quand ça dure
Qui aime un peu trop quand elle est dure
Bonnie en cure ouais ça c’est sûr
Dans la voiture Bonnie biture
Bonnie dans le mur Bonnie je te jure
Bonnie m’a laissé la facture
Bonnie alcool Bonnie t’es folle
Bonnie qui me viole quand elle est molle
Bonnie dans le cul Bonnie sait plus
Tous les trains qui lui passent dessus
Bonnie voyou Bonnie loulou
Qui met les cœurs au garde-à-vous
Bonnie la braise Bonnie la baise
Bonnie qui aime bien ouais bien les balèzes
Bonnie tu te marres Bonnie c’est marre
Bonnie nous deux y a rien à voir
Bonnie reviens, la peau de chagrin
Bonnie tu sais ça sert à rien
Bonnie la bière Bonnie la nuit
Bonnie préfère ouais les bandits
Bonnie ta mère Bonnie qui fuit
Bonnie whisky quand t’es partie
Bonnie vin rouge Bonnie voit rouge
Bonnie qui tire sur tout ce qui bouge
Bonnie vodka, la tequila
Dis Bonnie allez ressers-moi
Bonnie qui se pointe Bonnie la pinte
Bonnie tes nichons quand tu pointes
Bonnie Guiness Bonnie tes fesses
Bonnie qui me laisse Bonnie tristesse
Bonnie les shots Bonnie les chiottes
Bonnie qui aime un peu trop mes potes
Bonnie pognon Bonnie vison
Puis Bonnie ouais qui a pas un rond
Bonnie troquet t’as pas payé
Bonnie c’est moi qui ai du raquer
Bonnie pom-pom ouais c’est le pompon
Heureusement que j’aime bien tes nichons
Bonnie t’as bu Bonnie t’abuses
Bonnie perdue Bonnie tu m’uses
Bonnie charbon Bonnie c’est bon
Mais dis-moi qu’est-ce qui tourne pas rond
Bonnie matin Bonnie chagrin
Bonnie tapin Bonnie combien
Bonnie la Suze Bonnie la suce
Bonnie la mort quand ça l’amuse
Bonnie qui joue Bonnie à genoux
Bonnie qui jouit un point c’est tout
Bonnie pirate Bonnie quatre pattes
Bonnie qu’on se tape Bonnie qui gratte
Bonnie bonne sœur ouais à quelle heure
Bonnie confesse au fond des fesses
Bonnie bénite Bonnie m’habite
Bonnie ouais c’est de la dynamite
Bonnie dimanche Bonnie tes hanches
Qu’on voit son cul quand elle se penche
Bonnie qui crache dans le bénitier
Bonnie qui aime bien se taper le curé
Bonnie la fête Bonnie guinguette
Bonnie ouais t’as pas vu ta tête
Bonnie ta sœur Bonnie mon cœur
Bonnie on ira voir Honfleur
Bonnie sucette Bonnie trempette
Bonnie pompette Bonnie trompette
Bonnie bourrée dans la bourrée
Bonnie qui aime bien se faire labourer
Bonnie qui mouille quand on la fouille
De haut en bas qui a pas la trouille
Bonnie devant Bonnie derrière
Bonnie tout le temps Bonnie par terre
Bonnie cartouche quand on la touche
Bonnie qui louche Bonnie t’es louche
Bonnie amour Bonnie au secours
Allez Bonnie viens faire un tour
Bonnie pupuce en poupée russe
Bonnie qui traîne dans les bars russes
Bonnie pas cotée à l’argus
Bonnie qui a la gueule d’Emmaüs
Bonnie qui danse Bonnie polka
Bonnie qui ressemble à Petrushka
Bonnie qui tête Bonnie qui boit
Comme du petit lait ouais la vodka
Bonnie bonbon Bonnie c’est con
Bonnie que tu sois pas un garçon
Bonnie la blonde Bonnie s’inonde
Bonnie qui tombe quand elle est ronde
Bonnie vin rouge Bonnie voit rouge
Bonnie qui tire sur tout ce qui bouge
Bonnie vodka la tequila
Dis Bonnie allez ressers-moi
Bonnie torchée Bonnie torchon
Qui donne à bouffer aux cochons
Bonnie torchée Bonnie torchon
Bonnie torchée Bonnie torchon
Qui donne à bouffer aux cochons
Bonnie la fête Bonnie guinguette
Bonnie ouais t’as pas vu ta tête
Bonnie ta sœur Bonnie mon cœur
Bonnie on ira voir Honfleur
Bonnie sucette Bonnie trempette
Bonnie pompette Bonnie trompette
Bonnie qui me cogne Bonnie charogne
Bonnie l’orgie dans mon whisky
Bonnie t’es dingue Bonnie la bringue
Bonnie mais va t’acheter un flingue
Bonnie l’alcool Bonnie la folle
Bonnie qui me cogne Bonnie qui me viole
Bonnie qui aime bien se faire labourer
Bonnie bourrée danse la bourrée
Bonnie les shots Bonnie les chiottes
Bonnie qui aime un peu trop mes potes
Bonnie je me casse Bonnie connasse
Arrête un peu de faire ta pétasse
Bonnie bénite Bonnie m’habite
Bonnie ouais c’est de la dynamite
Bonnie dans le cul Bonnie sait plus
Tous les trains qui lui passent dessus
Bonnie torchée
Bonnie torchée
Bonnie torchée
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6. Paroles Lulu

Lulu arrête un peu de te vomir comme ça
Tu fais chier à chialer oui pour ta fille de joie
Gerber tes sanglots dans la bière à noyer
Que c’était qu’une salope puis que toi tu l’aimais
Putain Lulu reviens parmi nous tu délires
C’était qu’une fille de rien toi tu joues les martyrs
Des amours et des femmes il n’y a rien à garder
Ici ne dure oui sûr oui que nos amitiés
Lulu t’es comme un con à bégayer son nom
Lulu fais comme moi mets toi dans la chanson
Être libre à la fin les avoir à tes pieds
Pour pas finir tout seul quand le bar va fermer
Les marier pour la nuit puis tracer au matin
Lulu pour en marier d’autres le lendemain
Accepter comme un mec le solitaire de l’homme
Abandonner avant que l’autre n’abandonne
Lulu tu me fais pitié non ça c’est pas mon pote
C’est qu’un triste tableau c’est qu’une triste pleurote
Ouais tu t’es fait cueillir comme un bleu t’as pas vu
Que derrière le sourire bah oui vieux il y a les crues
De tes yeux ouais qui pissent, ça vire à l’indécence
Putain Lulu fait chier tu me rappelles mon enfance
Quand comme toi j’étais cœur ouvert pathétique
Quand pour aimer mon vieux suffit d’avoir la trique
Je sais bien ce qu’elles font, écoute Varsovie
Ouais je sais bien qu’elles sont spécialistes du lit
Quand elle t’a dit adieu toi t’as compris toujours
Quand elle a mis tes yeux couteau dans le velours
Quand elle montre son cul ouais dans tout Pontarlier
Putain Lulu dis moi ici qui l’a pas baisée ?
Toi tu dis "C'est pas elle" puis c’est toi la putain
Quand elle est genoux que ça touche au divin
Quand elle te fait chialer quand elle danse un tango
Quand elle signe la plaie sur le bras du matelot
Les yeux en marée haute t’as le bateau qui tangue
Toi tu cherches quelqu’un pour partager ta viande
Lulu putain tu me saoules, allez je m’en reprends un
Un dernier pour pouvoir écouter ton chagrin
Lulu ouais c’est pas grave je vais rester avec toi
Sûr qui ont perdu la guerre comme de tristes soldats
Les bars faut les fermer pour faire nos résistances
Pour l’oublier Lulu, pour oublier la France
Puis putain Pontarlier dis moi quoi faire que boire
Ouais boire pour mieux gerber, gerber nos désespoirs
Lulu tu sais même Dieu il aime bien les putains
Lulu nous deux si on aime bien les filles de rien
On a qu’à se dire un peu ouais qu’on ressemble à ceux
Dans le bar à Pontarlier qui ont du Doubs dans les yeux
Si la Vierge Marie n’était pas vraiment vierge
C’est bien pour une putain qu’on allume des cierges
Pas pour les petites bourgeoises qui ont jamais vu les loups
Mais pour celles qui vous mettent les cœurs au garde-à-vous
Ouais Lulu t’as raison puis t’es beau quand tu chiales
Oublie ce que je t’ai dit t’as raison d’avoir mal
T’es pas comme moi Lulu toi t’as le cœur qui bat
T’es pas blasé du cul, t’es pas mort au combat
Thénardier ressers-nous puis joues-nous du tango
Que Lulu se rappelle comment l’amour c’est beau
Puis qu’au fond de ton bar on en voit qui s’échinent
Quand soudain Pontarlier on dirait l’Argentine
Lulu regardes un peu putain t’as vu qui se pointe ?
Qui se met à danser comme une chatte sur les pointes
Allez Lulu debout ! vas partager ta viande
Putain Lulu t’as vu puisqu’elle en redemande
Fais lui voir du pays, fais lui voir l’Argentine
Fais lui voir que t’es mon pote et puis qu’elle est divine
Comme un dernier tango ouais Lulu t’es Brando
Comme un fou flamenco putain qu’est-ce que c’est beau
Putain ça me fait chialer quand elle danse un tango
Quand elle signe la plaie sur toi Lulu Brando
Les yeux en marée haute j’ai le bateau qui tangue
Moi je cherche quelqu’un pour partager ma viande
Quand elle danse un tango
Quand elle danse un tango sur le bras du matelot
Quand elle danse un tango
Quand elle danse un tango sur le bras du matelot
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7. Paroles Ma vieille

Tous les dimanches au coin d’une cheminée sans feu
Je me revois gamin des sourires dans ses yeux
Elle parle plus beaucoup, elle me fixe sans voix
Ça sent les vieux rosiers et le sapin parfois
Elle parle de ces choses qui veulent pas dire grand-chose
Du triste des jardins qui feront plus de roses
La radio est trop forte et l’odeur est moisie
A ce temps qui emporte l’odeur du pot-pourri
Elle radote des aigreurs, elle pleurote sa misère
Puis soudain triste morte elle vous parle de sa mère
Quand elle marche la Vieille elle ressemble à l’Enfer
Le dos courbé pour dire : « ramène-moi à la terre »
Ma Vieille
C’est elle qui perd la tête et c’est moi qui ai mille ans
Et dire que tous les vieux ont eu un jour vingt ans
Ces muets qui entendent rien, dire qu’ils chantaient avant
Ma Vieille
Comme un fruit trop pourri ouais que le temps emporte
Un jour ont fini tous sans les clés à la porte
Les ports ne sont pas faits pour garder les épaves
La vie est sans pitié pour ceux qui ont passé l’âge
La Vieille elle sait plus bien où elle en est la Vieille
Avec ses mains flétries, avec ses pieds pourris
Avec ses yeux fuyants et sa voix qui vacille
Son dos courbé portant les mémoires des familles
Elle est cœur du troupeau des modernes la Vieille
Dans ses albums photos c’est la mort qui sommeille
Ces choses d’où l’ont vient, qui coulent dans nos sangs
Elle a peur de mourir mais se meurt à chaque instant
Quand la viande à le cuir, le cuir fripé des vagues
Quand l’animal s’en va mourir auprès des vagues
Quand on comprend plus rien mais tu sais qu’on comprend
Que la fin du chemin n’en est plus pour longtemps
Elle ressemble aux églises, elle ressemble à la mort
Elle ressemble aux Marquises qui ont perdues leur porte
Y’a que des testaments dans les yeux de nos vieilles
Plus on rejoint la fin et plus on croit en Dieu
Solitaire sous la terre tout fini dans la cage
On se retourne un jour avec ses mille ans d’âge
La Vieille elle se voyait plus loin que cette chambre morte
Où l’on attend que l’on vienne vous chercher
Faudrait pas être en retard pour votre enterrement
Ma Vieille
Je revois dans tes yeux comment t’étais avant
Ma Vieille quand toi t’aimais encore oui les enfants
Quand c’était pas encore la mort à tous les temps
Ma Vieille
Il y a qu’à voir un peu comme on te l'a bien rendu
Aux abattoirs pour vieux où l’on stocke la viande
Ces vieux qui nous font chier faut bien qu’on leur rende
Ma Vieille
Ma Vieille
Elle est d’un autre temps, elle sait plus bien l’époque
Elle sait même plus comment je m’appelle
Ma Vieille
Parfois le téléphone sonne au loin du silence
Mais ce n’est pas pour elle c’est pour une autre morte
Et dire que très bientôt nous on sera comme eux
Las, à bégayer comme des volcans sans feu
Des amours emportés aux portes des adieux
Ma Vieille
Alors viens, on se danse comme on dansait avant
Un vieux slow comme au temps où j’étais ton enfant
C’est toi qui perds la tête et c’est moi qui ai mille ans
Et dire que tous les vieux ont eu un jour vingt ans
Ces muets qui entendent rien de ce qu’ils chantaient avant
Je revois dans tes yeux comment t’étais maman
Oui ma Vieille
Verrouillé
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