Etymologie
- goelandfou
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Carotte 
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
- CellarDoor
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Marmoréen
Du bonheur impassible ô symbole adorable,
Calme comme la Mer en sa sérénité,
Nul sanglot n'a brisé ton sein inaltérable,
Jamais les pleurs humains n'ont terni ta beauté.
Salut ! A ton aspect le coeur se précipite.
Un flot marmoréen inonde tes pieds blancs ;
Tu marches, fière et nue, et le monde palpite,
Et le monde est à toi, Déesse aux larges flancs !
Du bonheur impassible ô symbole adorable,
Calme comme la Mer en sa sérénité,
Nul sanglot n'a brisé ton sein inaltérable,
Jamais les pleurs humains n'ont terni ta beauté.
Salut ! A ton aspect le coeur se précipite.
Un flot marmoréen inonde tes pieds blancs ;
Tu marches, fière et nue, et le monde palpite,
Et le monde est à toi, Déesse aux larges flancs !
- goelandfou
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Baiser lamourette


L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
Schizophrénie
La recherche du trouble fondamental dans les vécus psychotiques est une démarche ancienne et probablement vaine car elle touche à l’indicible de cet espace intersubjectif de confiance où l’humain est reçu comme un être naturel mais aussi comme le fondement réciproque et simultané de lui et de l’autre. Malgré la difficulté, cette recherche de l’ineffable est probablement au centre de l’épistémologie des faits humains.
L’impression de facticité du monde est un des modes pathologiques de l’échec de cette constitution.
Damien nous a conduits dans le tragique par un crime que l’on peut qualifier d’ontologique : tuer pour éprouver la réalité de la chair vivante de l’autre.
Heidegger pose les contours d’une impossible posture de l’humain entre la nécessité d’être là et l’impossibilité d’y séjourner durablement car l’être nous échappe dans la cascade du temps que l’on essaie vainement de capturer dans des moments fugaces et trompeurs. Seule la mort (la sienne ou celle de l’autre, c’est indistinct pour le psychotique) peut tenter cette capture d’un être qui n’aurait plus de fondements dans l’expérience commune du vivre. C’est peut-être le sens du crime ontologique ou du délire de facticité du monde.
https://www.cairn.info/revue-l-informat ... ge-249.htm#
La recherche du trouble fondamental dans les vécus psychotiques est une démarche ancienne et probablement vaine car elle touche à l’indicible de cet espace intersubjectif de confiance où l’humain est reçu comme un être naturel mais aussi comme le fondement réciproque et simultané de lui et de l’autre. Malgré la difficulté, cette recherche de l’ineffable est probablement au centre de l’épistémologie des faits humains.
L’impression de facticité du monde est un des modes pathologiques de l’échec de cette constitution.
Damien nous a conduits dans le tragique par un crime que l’on peut qualifier d’ontologique : tuer pour éprouver la réalité de la chair vivante de l’autre.
Heidegger pose les contours d’une impossible posture de l’humain entre la nécessité d’être là et l’impossibilité d’y séjourner durablement car l’être nous échappe dans la cascade du temps que l’on essaie vainement de capturer dans des moments fugaces et trompeurs. Seule la mort (la sienne ou celle de l’autre, c’est indistinct pour le psychotique) peut tenter cette capture d’un être qui n’aurait plus de fondements dans l’expérience commune du vivre. C’est peut-être le sens du crime ontologique ou du délire de facticité du monde.
https://www.cairn.info/revue-l-informat ... ge-249.htm#
- goelandfou
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Pavé CésarCharlotte a écrit : ↑04 févr. 2020, 21:21 Schizophrénie
La recherche du trouble fondamental dans les vécus psychotiques est une démarche ancienne et probablement vaine car elle touche à l’indicible de cet espace intersubjectif de confiance où l’humain est reçu comme un être naturel mais aussi comme le fondement réciproque et simultané de lui et de l’autre. Malgré la difficulté, cette recherche de l’ineffable est probablement au centre de l’épistémologie des faits humains.
L’impression de facticité du monde est un des modes pathologiques de l’échec de cette constitution.
Damien nous a conduits dans le tragique par un crime que l’on peut qualifier d’ontologique : tuer pour éprouver la réalité de la chair vivante de l’autre.
Heidegger pose les contours d’une impossible posture de l’humain entre la nécessité d’être là et l’impossibilité d’y séjourner durablement car l’être nous échappe dans la cascade du temps que l’on essaie vainement de capturer dans des moments fugaces et trompeurs. Seule la mort (la sienne ou celle de l’autre, c’est indistinct pour le psychotique) peut tenter cette capture d’un être qui n’aurait plus de fondements dans l’expérience commune du vivre. C’est peut-être le sens du crime ontologique ou du délire de facticité du monde.
https://www.cairn.info/revue-l-informat ... ge-249.htm#

L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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