Les chants des révoltés
Et maintenant, la féminitéMeduse a écrit : ↑10 févr. 2020, 23:56 Le mythe mortifère de la virilité
Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n’a pas seulement postulé l’infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l’autre homme : l’étranger, le "sous-homme", le "pédéraste"...
Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l’oppression de l’homme par l’homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une "crise de la virilité". Les masculinistes accusent le féminisme d’avoir privé l’homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l’émancipation des femmes n’en est pas la cause. La virilité est tombée dans son propre piège, un piège que l’homme, en voulant y enfermer la femme, s’est tendu à lui-même. En faisant du mythe de la supériorité mâle le fondement de l’ordre social, politique, religieux, économique et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir, l’appétit de conquête et l’instinct guerrier, il a justifié et organisé l’asservissement des femmes, mais il s’est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l’impuissance et à honnir l’effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Le devoir de virilité est un fardeau, et "devenir un homme" un processus extrêmement coûteux. Si la virilité est aujourd’hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s’en alarmer, mais s’en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n’est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l’avenir du féminisme
Conférence passionnante d'une heure sur l'origine, les anciennes civilisations et leurs croyances :
https://www.franceculture.fr/conference ... 1579597583
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Nous sommes de ceux qui n'renoncent pas
Des chiens enragés, des teigneux, des acharnés
Nous sommes de ceux qui comptent bien d'venir capable de tout encaisser
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité
Pour reprendre la main, jouer selon leur propres règles et forcer le destin
J' approuveCharlotte a écrit : ↑12 févr. 2020, 17:11
Nous sommes de ceux qui n'renoncent pas
Des chiens enragés, des teigneux, des acharnés
Nous sommes de ceux qui comptent bien d'venir capable de tout encaisser
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité
Pour reprendre la main, jouer selon leur propres règles et forcer le destin
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