Memento mori
Ça manque d'écrire. Mais sans y croire j'prends pas d'plaisir.
Sans conviction c'est ce qu'il y a de pire, c'est une comptine sans les sourires.
Ca manque d'écrire. J'sais plus mentir.
Dressons de force notre tour de pise sur le sol meuble de nos souvenirs.
Les grands projets c'est du concret, y a plus de place pour l'à peu près.
Ca manque d'écrire. Que des reflets qui ne m'inspirent.
Moi qui n'aspire plus à subir je laisse ma boué aux naufragés.
Ces éborgnés du grand voyage qui peinent à trouver le rivage.
Ça manque d'écrire, c'est peu de l'dire.
Sans conviction c'est ce qu'il y a de pire, c'est une comptine sans les sourires.
Ca manque d'écrire. J'sais plus mentir.
Dressons de force notre tour de pise sur le sol meuble de nos souvenirs.
Les grands projets c'est du concret, y a plus de place pour l'à peu près.
Ca manque d'écrire. Que des reflets qui ne m'inspirent.
Moi qui n'aspire plus à subir je laisse ma boué aux naufragés.
Ces éborgnés du grand voyage qui peinent à trouver le rivage.
Ça manque d'écrire, c'est peu de l'dire.
*NDNM*
j'ai retrouvé le dernier, cette nostalgie
Saisir à point à qui s’apprête
Au frein des sens qui la guette
Sous l'oeil pervers du poète
Dissertant vers et fleurettes
Discerner l'art et les manières
Moquer le quart comme le tiers
Baiser la mère et tuer le père
Y a pas d'vulgaire en la matière
Sonder les gouffres et les eaux troubles
Sentir le souffre, l'herbe et la tourbe
Goûter la chute par l'envol
Prendre le taureau par le col.
Aux tristes amants à l'abandon
Sans conviction, chemins errants
À nos enfants sous perfusion
De concessions et faux semblants
Jolie perdrix des bois d'ici
Sans croix, perdue dans ses guenilles
Sabots salis de boues d'égout
Les joues rosies d'un sou d'époux
Chacun sa place mais comment faire
Quand ça dépasse du formulaire
Quand on s'efface sous les critères
Du planisphère qui nous fait face
Soustraire de Pi par l'arc céleste
Le peu qu'il reste de l'infini
Tracer d'un geste sûr et précis
L'obscur croquis de l'obsolète
Fenêtre ouverte aux grandes nuits
Dans un grand lit d'étoffe offerte
Se pare l'ivresse de lingerie
Laissant détresse à l'ironie
Saisir à point à qui s’apprête
Au frein des sens qui la guette
Sous l'oeil pervers du poète
Dissertant vers et fleurettes
Discerner l'art et les manières
Moquer le quart comme le tiers
Baiser la mère et tuer le père
Y a pas d'vulgaire en la matière
Sonder les gouffres et les eaux troubles
Sentir le souffre, l'herbe et la tourbe
Goûter la chute par l'envol
Prendre le taureau par le col.
Aux tristes amants à l'abandon
Sans conviction, chemins errants
À nos enfants sous perfusion
De concessions et faux semblants
Jolie perdrix des bois d'ici
Sans croix, perdue dans ses guenilles
Sabots salis de boues d'égout
Les joues rosies d'un sou d'époux
Chacun sa place mais comment faire
Quand ça dépasse du formulaire
Quand on s'efface sous les critères
Du planisphère qui nous fait face
Soustraire de Pi par l'arc céleste
Le peu qu'il reste de l'infini
Tracer d'un geste sûr et précis
L'obscur croquis de l'obsolète
Fenêtre ouverte aux grandes nuits
Dans un grand lit d'étoffe offerte
Se pare l'ivresse de lingerie
Laissant détresse à l'ironie
*NDNM*
Je suis le vent, la fin des temps, la terre arride et les rayons ardents, j'ai brulé steppes et forêts, chassé la vie et la survie, tarit les sources infinies, détruit le nid des plus petits.
Je suis le vent, la fin des temps, la vague de rage du tout puisant redonnant place aux éléments. L'éffaceur des peintures rupestres à la défense des éléphants. L'infime changement qui fait bascule, la goutte de pluie de l'entropie qui de l'inertie fait chaos.
Je suis le vent, la fin des temps, l'astre sublime révélant aux tourmenteurs leurs tourments, je suis justice sans faux semblants, je suis le glaive, le mécréant, je suis le vent, je suis l'instant, vacillant sous le poids des ans.
Je suis le vent, la fin des temps, la vague de rage du tout puisant redonnant place aux éléments. L'éffaceur des peintures rupestres à la défense des éléphants. L'infime changement qui fait bascule, la goutte de pluie de l'entropie qui de l'inertie fait chaos.
Je suis le vent, la fin des temps, l'astre sublime révélant aux tourmenteurs leurs tourments, je suis justice sans faux semblants, je suis le glaive, le mécréant, je suis le vent, je suis l'instant, vacillant sous le poids des ans.
Dernière modification par Kaio le 18 mai 2020, 18:30, modifié 1 fois.
*NDNM*
Je t'aime!Kaio a écrit : ↑18 mai 2020, 16:15 Je suis le vent, la fin des temps, la terre arride et les rayons ardents, j'ai brulé steppes et forêts, chassé la vie et la survie, tarit les sources infinies, détruit le nid des plus petits.
Je suis le vent, la fin des temps, la vague de rage du tout puisant redonnant place aux éléments. L'éffaceur des peinture rupestres à la défense des éléphants. L'infime changement qui fait bascule, la goutte de pluie de l'entropie qui de l'inertie fait chaos.
Je suis le vent, la fin des temps, l'astre sublime révélant aux tourmenteurs leurs tourments, je suis justice sans faux semblants, je suis le glaive du mécréant, je suis le vent, je suis l'instant, vacillant sous le poids des ans.
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