Dans les miroirs de la nuit, diffraction oblige, l'anémie de ton reflet ne masque que l'ombre d'un soupir.
Brise, brume, fantôme dispersif, je vois en toi la contingence de la fortune. Les récifs de la vérité.
Aurora quia habet aurum in ore
- suffragettes AB
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Oculos habent et non videbunt.
L’acrasie spontannée de l’acide avenir
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
Les ... dociles... lueurs ... ??!Zagan a écrit : ↑21 janv. 2020, 23:07 L’acrasie spontannée de l’acide avenir
Révèle la rémanence des hasards.
À l’aurore des certitudes assagir tout espoir.
Fuir encore les dociles lueurs, filer l’âpre adage,
Persister dans l’amplitude des savoirs.
Sisyphe repu de portes apages,
Apaisé par l’évidence et la métaphore
Qu’une sentence ne vaut qu’une moitié sauvage.
Où ça, où ça
Au gré des vents l’australe voile lève du teint des couleurs alertes. Opalescence terne des rayons divins. Reste vaisseau sur l’oblique organe quand l’atone orage gronde, encore des avaries vaines. Silences avides et greffés. L’absence nouvelle, défunte graine, jaillit et s’immisce entre les ports. Poussant, chassant la rade en flots. Que raison gardée ne chasserait tort, puisque l’habile légat, ivre, qu’un cœur d’or. Toujours l’instant dévore la proue, de rouille parfois, apôtre dévot. Châtie, achève du sable ce grain croupi et ce vicié tango.
L’expiation ultime est une symphonie usée. Elle s’essouffle et s’égrène, pernicieuse ombre enveloppant dans les voutes célestes l’acide aurore. C’est la forêt en feu, Brocéliande cendrée d’ébène monochrome, suintant au matin l’accalmie aliénée. Tapis christique. C’est son âme vagabonde, égarée au rebord, vacillant d’onde en onde sélénite éphémère. C’est le temps éreinté, accablé des récidives de son râle, l’agonie silencieuse des grains du ciel, comme si l’averse versait dans le sablier l’empathique réviviscence. C’est l’obscure métempsycose, l’orphisme exsudant des toiles délavées, les couleurs avariées d’or et de pourpre, accouchant dans la profane symétrie l’obsolescence étouffée. C’est la bourrasque effrénée qui répète encore et encore les mêmes murmures, chuchotant encore et encore la comptine du silence, trahissant encore et encore les secrets divins. C’est l’érosion inexorable et la rédemption avortée, la dictature du souffle perpétuel et asservissant, l’effondrement servile de nos psychés.
C’est, dans le brouillard levant des funestes jours, l’ébullition des particules de nos remords, joignant de goutte à goutte l’aubade en chœur, le refrain saignant. C’est notre perception haptique de cet inconnu perdu, encore et encore, l’absolution de nos crimes répétitifs. Nos meurtres négligés.
C’est le tremblement reclus de la fin qui prend vie, et bat la mesure de l’incendie vertueux, la passion flétrie contre la combustion lente, l’incolore de nos restes soufflés à ce soupir connu. C’est dans la rumeur lascive la plainte d’une apesanteur majestueuse, qui ne fait de nos corps l’altière que de la terre, les rois défaussés. C’est l’exil incandescent, qui nous consume jusqu’à ne laisser dans la poussière que nos ébauches numérotées, l’aphorisme de nos néants, l’ombre de l’absence.
"C'est que pour moi les moulins à vent, c'est un symbole, que dans la vie il y a toujours des moulins à vent contre lesquels on ne peut pas lutter, parce qu'ils sont toujours immobiles et qu'ils remuent toujours des ailes dans la même direction, et si on leur fonce dessus, on s'en sortira toujours mal ; si bien que le mieux est encore de les laisser là où ils sont, inébranlables, de les ignorer et de poursuivre sa route, pour qu'ils restent à la merci du vent, à agiter les ailes pour proclamer à grands cris leur vérité, alors que soi, si on veut apprendre, il faut avancer contre le vent, aller de l'avant, toujours de l'avant..."
C’est, dans le brouillard levant des funestes jours, l’ébullition des particules de nos remords, joignant de goutte à goutte l’aubade en chœur, le refrain saignant. C’est notre perception haptique de cet inconnu perdu, encore et encore, l’absolution de nos crimes répétitifs. Nos meurtres négligés.
C’est le tremblement reclus de la fin qui prend vie, et bat la mesure de l’incendie vertueux, la passion flétrie contre la combustion lente, l’incolore de nos restes soufflés à ce soupir connu. C’est dans la rumeur lascive la plainte d’une apesanteur majestueuse, qui ne fait de nos corps l’altière que de la terre, les rois défaussés. C’est l’exil incandescent, qui nous consume jusqu’à ne laisser dans la poussière que nos ébauches numérotées, l’aphorisme de nos néants, l’ombre de l’absence.
"C'est que pour moi les moulins à vent, c'est un symbole, que dans la vie il y a toujours des moulins à vent contre lesquels on ne peut pas lutter, parce qu'ils sont toujours immobiles et qu'ils remuent toujours des ailes dans la même direction, et si on leur fonce dessus, on s'en sortira toujours mal ; si bien que le mieux est encore de les laisser là où ils sont, inébranlables, de les ignorer et de poursuivre sa route, pour qu'ils restent à la merci du vent, à agiter les ailes pour proclamer à grands cris leur vérité, alors que soi, si on veut apprendre, il faut avancer contre le vent, aller de l'avant, toujours de l'avant..."
A l’horizon flottant il n’est de choix hasardeux,
Que l’oblique funeste, épris de convexité
Ces chemins échafauds, le grès sulfureux
L’ubiquité des sentiments et sa robe destinée
Parée de mille feux elle vole dans la fortune
Fabulée de promesses mystiques, siégée d’avides
Fresque fanée, happée dans la brume
Cherche un corps et trouve le cupide
A la croisée des heures il n’est qu’une élection
Lascive danse qui dresse le cœur
Qu’à raviver Florence c’est ta transpiration
Qui coule par terre comme un flot de frayeur
Qu’il faillait choisir, oui de ces trois voix,
L’illusion du presque et l’hostile du meilleur
Que perdrions-nous dans cette errance oh Roi
Inhumant de peu ce rance bonheur
Alors d’un pas, éperonnant les scrupules,
Ce choix manqué coucha dans le sable frais
L’opium macabre et l’ombre des regrets,
Que d’un monde à l’autre les yeux basculent
Qu’importe l’ivresse au sourire éternel
D’un univers ou verse au profond de la nuit
L’œil fauve qui se jette sans un bruit
Dans les bras distrait d’une réalité frêle
Il n’est de retour au défunt supplice
Qu’à la faveur d’un songe, au rêve délice
Qu’ils nous prennent embrun, âme féconde
Et l’étale de la mort quand la terre gronde
Cherchant récif dans l’orgie dolente
Déjà souvenir de son vaste appétit
Estampe d’un trait la couleur absente
Voyageur nocturne à nul esprit
Ainsi va l’espérance, chahutée au Cruel
Si le temps ne se meurt, s’érige l’oubli
Au fond des mémoires, qui sonde la vie
Quand ne reste plus qu’un murmure ponctuel ?
A notre temple sauvage les ruines cerclées
Se joignent bien mieux qu’un parallèle trait
En vérités toujours, l’intime remord
Des siècles à venir, et si nous avions tort ?
A toute vraisemblance ma conjoncture s’enfuit
A chercher de l’or quand il n’est que la pluie
Je vendrai mes aurores pour réécrire notre errance
Et croiserai ton corps au détour d’une absence
A ce temps qui tord la volupté raison
La capiteuse fuite, encore, l’odieuse érosion
D’un adieu faire naître de nouveaux trésors
Et dans chaque passion ravive l’essor
Que l’oblique funeste, épris de convexité
Ces chemins échafauds, le grès sulfureux
L’ubiquité des sentiments et sa robe destinée
Parée de mille feux elle vole dans la fortune
Fabulée de promesses mystiques, siégée d’avides
Fresque fanée, happée dans la brume
Cherche un corps et trouve le cupide
A la croisée des heures il n’est qu’une élection
Lascive danse qui dresse le cœur
Qu’à raviver Florence c’est ta transpiration
Qui coule par terre comme un flot de frayeur
Qu’il faillait choisir, oui de ces trois voix,
L’illusion du presque et l’hostile du meilleur
Que perdrions-nous dans cette errance oh Roi
Inhumant de peu ce rance bonheur
Alors d’un pas, éperonnant les scrupules,
Ce choix manqué coucha dans le sable frais
L’opium macabre et l’ombre des regrets,
Que d’un monde à l’autre les yeux basculent
Qu’importe l’ivresse au sourire éternel
D’un univers ou verse au profond de la nuit
L’œil fauve qui se jette sans un bruit
Dans les bras distrait d’une réalité frêle
Il n’est de retour au défunt supplice
Qu’à la faveur d’un songe, au rêve délice
Qu’ils nous prennent embrun, âme féconde
Et l’étale de la mort quand la terre gronde
Cherchant récif dans l’orgie dolente
Déjà souvenir de son vaste appétit
Estampe d’un trait la couleur absente
Voyageur nocturne à nul esprit
Ainsi va l’espérance, chahutée au Cruel
Si le temps ne se meurt, s’érige l’oubli
Au fond des mémoires, qui sonde la vie
Quand ne reste plus qu’un murmure ponctuel ?
A notre temple sauvage les ruines cerclées
Se joignent bien mieux qu’un parallèle trait
En vérités toujours, l’intime remord
Des siècles à venir, et si nous avions tort ?
A toute vraisemblance ma conjoncture s’enfuit
A chercher de l’or quand il n’est que la pluie
Je vendrai mes aurores pour réécrire notre errance
Et croiserai ton corps au détour d’une absence
A ce temps qui tord la volupté raison
La capiteuse fuite, encore, l’odieuse érosion
D’un adieu faire naître de nouveaux trésors
Et dans chaque passion ravive l’essor
J-1800,
Nous aurions pu, sur le toit d'un univers, faire régner l’holistique du silence, quand les maux se substituent à la raison.
Pénitence fatiguée, et vieillir, et se consumer, dans ton ombre cela aurait suffi. Et souffler, de temps en temps, sur l’insondable, vaciller de voile en étoile, voyageurs de l’invulnérable. Nous aurions pu, à la lueur d’un ciel évincé, apprendre à en découdre, dans les crues circonstancielles distiller cette compassion perdue. Creuser, éventuellement, dans les décombres de nos cicatrices et redécouvrir le rationnel de notre dévouement. Quand pleurait les déluges d’un sourire circonstanciel, tu sais, l’abjecte substituant le confus.
...
A ta santé Azazel.
...
Nous aurions pu, sur le toit d'un univers, faire régner l’holistique du silence, quand les maux se substituent à la raison.
Pénitence fatiguée, et vieillir, et se consumer, dans ton ombre cela aurait suffi. Et souffler, de temps en temps, sur l’insondable, vaciller de voile en étoile, voyageurs de l’invulnérable. Nous aurions pu, à la lueur d’un ciel évincé, apprendre à en découdre, dans les crues circonstancielles distiller cette compassion perdue. Creuser, éventuellement, dans les décombres de nos cicatrices et redécouvrir le rationnel de notre dévouement. Quand pleurait les déluges d’un sourire circonstanciel, tu sais, l’abjecte substituant le confus.
...
A ta santé Azazel.
...
Fuite servile au syndrome de la fulgurance. La fin chromatique chatoie des reflets d’obscur et de pourpre, décochés de ta catapulte charitable. D’outre-corps, au confluent des affines, les processions de nos hémisphères réciproques condensent nos consciences adverses, précipitent la corrosion du futile, rongent la quintessence du charme jusqu’à l’acharnement vain, la mort chancelante. Rutile la nuit…
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