Do you know my poetry?

A l'heure de la guerre, des champs d'horreur, faire de la terre un champs de fleurs.
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Nobody
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Sur tes courbes endiablées
Je passerai mes doigts mouillés
Et sur tes formes mes baisers
Dissociés de mon amour, mon amour
Couvriront ta peau de velours
Orangers sous les brasiers
Ton jus coulera sur mes lèvres
Et comme un souvenir d’été
Nous revivrons nos jeux mièvres
Des merveilles dans tes yeux
Coloriés par le Bon Dieu
Épouseront nos cœurs fragiles
Filles des lunes et des embruns
Naïves comme le bout d’un sein
Sur lequel ta bouche ouverte
Laisse transparaître la bile
De ton âme encore offerte
Je reviendrai comme un garçon
Te parcourir de frissons
Fleur de mes horizons
A chaque jour brûle ton con
Et sous mes doigts voilés des feux
Que nous avions allumés toutes les deux
Te souviens-tu des anciens vœux ?
Et des étincelles dans nos yeux ?
Quand nous consumions nos chairs
Aux étoiles de nos hémisphères
Je te prendrai, tu me diras
Qu’on était belles et puis c’est tout
Que sous les arcs-en-ciel qui naissent
Les folies gardent leur jeunesse
Et sous les caresses des draps
La soie n’a pas perdu son goût
À t’offrir des lèvres aux cimes
Resteras-tu ma concubine ?
J’ai le cœur qui décline
Quand tu vas vers d’autres crimes
Que ceux qui nous sont interdits
Ma sœur, mon cœur, mon infini,

Ma sœur, mon cœur, mon infini.
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Joli !

Je verrais bien une mise en voix d'Ana Moreau.

La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
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Ça serait sexy :tongue:
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Meduse
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Pièces jointes
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C'est moins cochon désolé

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J’ai ramassé les coquillages sur le sable de nos amours
T’as oublié qu’aucune page ne tourne les toujours
J’entends le ressac à l’oreille comme le chant d’une tourterelle
Et un nuage se fait le mirage d’une tourelle

Lanceras-tu de là tes flèches ?
Comme un Cupidon sans flammèche ?
J’ai l’ombre au creux du corps
Qui grandit encore

J’ai le sourire sur les cendres
De nos mots tendres
J’ai le sourire sur les mémoires
De ton grimoire

Celui qui cache les encres rouges
Le sang de ton âme qui bouge
Aux pulsations de nos errances
Je vois bien qu’alors on danse

Et des cordes qui se mélangent
Sur le pont de nos échanges
La revanche sera terrible
Comme un cri qu’on dit horrible

As-tu préparé ton corps
À recevoir la vieille mort ?
J’ai sous les ongles la tourbe gelée
De nos silences ulcérés

Elle viendra parmi les loups
Comme un seigneur à son fou
Te faire jongler sur les artères
Vides de ton cimetière

T’en pleureras mille fois
À faire des mers du bois
Qui se dressait face à elle
La forêt des ritournelles

Et dans le froid de ses enfers
Tu oublieras que t’es sur Terre
À croire que la lumière
À l’apparence de sa chair

Mille fois tu t’y perdras
Et mille fois t’y reviendras
Comme un soldat à son combat
La belle a eu raison de toi

Déjà sur les aubes roses
Et déjà sur l’eau de ta prose
Elle a posé son regard
Ses yeux ont pris tes égards

Et perdu dans ses flots bleus
Tu distingues à peine les cieux
Qui sur ton monde et sur son monde
Tendrement tombent.
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Meduse
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Sur le fil dansent les vierges
Page inerte, blancs sont les cierges
Trois petits pas, le loup s’en va
Mort sur la route, le coyote était là

Et du fil tissent les sorcières
Sœurs solitaires
Trio du vert céladon
Qui recouvre le tison

Poudre de perlimpinpin
Sur tes joues à la rosée du matin
Le loup en boule dort comme un loir
Jusqu’au soir

La fenêtre s’ouvre sur le givre
J’ai froid et tu es encore ivre
D’avoir trop bu de potion rouge
L’amour est une ligne qui bouge

Mysticisme des forêts sur les falaises
Elles donnent sur un océan de glaise
Les statues se forment et se déforment
Sous l’impulsion du vent sous l’orme

Nature sauvage, et percée du gel
Ici l’hiver est éternel
Mais les feuilles restent de sel
Te voilà face à l’appel

Le loup hurle, et la lune réchauffe la nuit
J’ai froid et tu es encore debout dans l’incendie
Te voilà couvert de cendres
Sur la cime d’où tu ne peux redescendre

Les trois sorcières se mettent à rire
Elles ont réussi à te faire cuire
Et tu n’ouvres pas la bouche
De peur d’avaler leurs mouches

Elles vacillent autour des peaux vieillies
De ces femmes laides et flétries
Elles ne transforment pas leur apparence
Face à toi et ton cœur qu’elles pansent

D’un onguent de miel et de sauge
Que dans une mixture elles pataugent
Et déversent sur tes plaies fraiches
Puis que goulument elles lèchent

Tu les laisses te barbouiller
Impassible à leurs baisers
Bientôt elles te mangeront
Puis elles te vomiront

Et dans l’amas, tu renaitras
Comme un soldat, ou comme un roi
Couvert d’épines et de fer
Te voilà, Toi, l’homme solitaire.
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Meduse
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Sous les pluies de décembre, dans le froid de l’hiver
Vint un souvenir tendre, un souvenir d’hier
Quand tes lèvres amoureuses se penchaient sur les miennes
Dans des rêves insoumis au réel des peines

C’est un souffle de vent que je sens dans mon cou
L’illusion d’un baiser et ton âme à genoux
Face aux pensées souveraines qui guident l’océan
De nos yeux amoureux et toujours pleurants

C’était un de ces jours où les frissons régnaient
Et sur les balcons les drapeaux s’envolaient
Comme des colombes apportant la paix
Douceurs de plumes blanches qui se posaient

Dans la nuit noire aux étincelles de feu
Sous les lumières qui nous disaient adieu
Je me souviens d’une mélodie de brume
Qui de tes pupilles faisait brûler les plumes

Pour réchauffer nos amours infinis
Nos amours des tristes pluies
Pour embraser nos cœurs lourds
De nos refrains toujours sourds

Aux accords de nos danses éternelles
Je déferai les liens qui te tiennent à mes ailes
Pour les renouer encore quand ta bouche est silence
Et que tes mains ne daignent plus donner la cadence

Car tu le sais si bien, homme de mon destin
Sous l’impulsion des battements de ton sein
Ma respiration toujours revient
Pour faire de mon cri une ombre sur ton chemin

Je serai la harpie, la sirène venue du ciel
À foudroyer nos putains de prunelles
Pour qu’enfin de nos eaux naisse l’immensité
D’un empire qui jamais ne perdra sa moitié !
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Si tu me dis que t’as plus envie
Si tu me dis que c’est ainsi
Que j’ai plus force à guérir
Que t’as plus force à sourire

Si tu me dis que nos incendies se sont éteints avec la pluie
Et que les orages ont bien trop souvent fondus en furie
Si tu me dis que les silences ont le goût de la revanche
Que sur l’ombre du lit tu ne dessines plus mes hanches

Si tu me dis que c’est fini
Que nos jours ont trouvés nuit
Que les pas s’effacent sous la lune
À trop faire nos infortunes

Si tu me dis qu’il n'y a plus de danses
Que nos os ont trop de carences
Qu’on se casse sous le soleil
Qu’il a trop brûlé nos ailes

Si tu me dis que c’est ainsi
Que je suis morte un jour de bruine
Sous la tempête et dans les ruines
De nos amours tout équarris

Que les mots n’ont plus la saveur
Qui faisait battre nos cœurs
Que l’étendard de nos passions
S’est déchiré en vieux fanions

Que sous le château de nos embruns
Les vagues ont ravagé l’étain
Qui scellait les falaises de nos ivresses
Quand explosaient alors nos tristesses

À la vue des aveugles et des fous
Quand sur la pierre se gravait l’ode
Comme un saltimbanque qui rode
Avec son costume et ses roues

Quand le théâtre avait encore
Le rideau levé sur l’or
D'une aurore à faire pâlir
Le scintillement des saphirs

Je te dirai que je gémis
À tous tes pleurs et tous tes cris
Que sous la douleur de nos vies
S’extase toujours l’insomnie

Je te dirai que c’est pas fini
Que le tombeau n’a pas d’écrits
Et nos ardeurs pas de linceul
Pour nous dire qu’on est seuls

Je te dirai que sous la neige
Dorment les bourgeons qui s’arpègent
Que le printemps lui n’est pas blanc
Et reviendra plus que vaillant

Mettre des couleurs et des fleurs
Sur le tison de nos vieilles peurs
Pour un concerto de bonheur
Pour un tableau de douceur

Je te dirai que c’est ainsi
Que oui nos jours ne sont pas nuits
Que sur la terre et dans le ciel
Notre amour est éternel

Et que si tu doutes encore
J’irai te jeter des sorts
Pour que tu reviennes indemne
De ton combat contre toi-même

Que malgré tout je t’attendrai
Comme une reine attend son roi
Comme l’inséparable dans l’ivraie
Qui me dit l’horizon c’est toi
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Meduse
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Dans le bleu de nos sphères
Solitude Solitaire
Je tapote des idéaux
Sous mon manteau

Petit printemps revient
Sous le soleil du matin
Solitude solitaire
Dans un nouvel hémisphère

Voici un chemin
Qui n’a pas de fin
Petite fille gravie
Les monts jusqu’à midi

Solitude Solitaire
Ici rampe le ver
Solitude Solitaire
Tourne et tourne la Terre

Solitude Solitaire
Sur nos planisphères
Respirent nos envies
Inspirent nos récits

Nous trouverons les grives
À l’ombre des ogives
Sous les portes du temps
Reviendront les enfants

Courir et puis crier
Sourire et puis tomber
Sous les portes d’avant
Riront les mendiants

Aveuglés de nos feux
Ils en deviendront pieux
Sous l’église vermeille
Au pays des merveilles

Le sang a trop coulé
Dans les rigoles trouées
Et les gargouilles déversent
Désormais des averses

De pluie noire et bleutée
De pétales argentés
Sous les voûtes de pierre
Nos cœurs sont devenus fiers

Et nous pleurerons des rêves
Jusqu’à voir naitre la trêve
De cette guerre infinie
Où nous nous sommes enfuis

Écoute-les chanter
Les oiseaux fatigués
Sur les arbres morts
Voici que rode la Mort

C’est la fin des encore
Qui remue l’eau du port
Voilà qu’elle vient la dame
Avec ses états d’âmes

Solitude Solitaire
Nous regardons derrière
Et voyons dans l’avenir
Le pourtour de l’empire

Il s’est tu le vent d’hiver
Solitude Solitaire

Solitude Solitaire
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Enfants des hivers éternels
Nous ferons fondre nos ailes
Mélancolie sur la Lune
Dans les routes des dunes

Au bord de la mer des étoiles
Émerveillés par l’onde des voiles
De la nuit dansant son tango
Nous serons les nouveaux angelots

Poupons de soie et d’opale
À faire vibrer l’astral
De nos rires et de nos cris
Qu’on poussera jusqu’à la vie

Nous naitrons blancs et noirs
Monochrome des espoirs
Et le rouge de nos sangs
Teintera les affres du temps

Sonnera le glas triste
Sous le jeu du flutiste
Qui fera du précipice
Votre dernier supplice

Apocalypse perdue
Nous l’amènerons la vue
D’une Terre brûlée
Et toute ensanglantée

Pour la voir renaitre
Phénix des nouveaux êtres
Qui peupleront ses rives
Avant qu’elle ne dérive

Encore et encore
Viendra le chemin d’or
Où tu trouveras la voie
Qui te fera devenir roi

D’un monde renaissant
Habité d’innocents
Lavé des excréments
Qui jonchait son sol blanc

Et tu seras l’infernal
Le seigneur ancestral
Qui du feu sacré
Purgera l’humanité

Du mal qui l’érode
Depuis le grand exode
Tu seras le sauveur
Le fils du veilleur

Qui du fond du divin
Surveille les humains
Tu seras le sauveur
Le roi des nouvelles heures

Et quand nous les enfants
Nous partirons chancelants
Vers d’autres univers
Pour engendrer nos pères

Tu seras l’Empereur
L’unique bienfaiteur
De cet humain qui croit
Toujours, toujours en toi
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De mon corps en pâture
Ils se délectent à l’unisson
Voici l’armée des durs
Dressée face au front

Dans la guerre des mensonges
Et des tristes apparences
Je suis la danseuse de leurs songes
La fée de leurs errances

Sur mes hanches offertes
Ils se caressent dans leur démence
Pour mieux traverser les pixels inertes
Et ramper tels des chiens de faïences

Guerriers des quémandages
C’est la danse des déclarations
De la fille pas vraiment sage
Et de ses belles illusions

Leur désir à mes pieds
Je foule les messages
Comme un échassier
Enjambe les passages

Vers des marais d’or blanc
Vers l’ombre de la matrice
Dans le sel et le sang
Dans le parfum d’épices

Piquantes comme tes yeux
Qui me cherchent encore
Derrière le bruineux
De ce jour de remords

Tu verras dans l’unique
Dans le linceul bleu
Des hommes fanatiques
Aux courbes de mes jeux

Mon image perdue
Contre une aumône en liesse
Ma chair vaincue
Pour juste quelques pièces
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Dans les angoisses perdues
De nos mots saccagés
Tu entendras venir
Le vent de la mer d’été
Celle qu’on oublie souvent
Mais qui de son soleil
Brûle au firmament
Sur l’étoile de nos corps
Nous serons les amants
Les deux pendus encore
Aux arbres des diamants
Centenaires comme nos pères
Comme nos tristes mamans
Nous avons tout des anges
Et tout des grands démons
Nous sommes l’innocence
Dans la pureté du feu
Nous bravons les dieux
Comme des enfants joyeux
Nous sommes les diables
Aux mille yeux
Les diables aux mille yeux
Aux milliers d’ouragans
Dans nos pupilles de sang
Les incompris devant
Les insoumis derrière
Nous marcherons fiers
Nous marcherons vaillants
Et sur les chemins d’or
Nous gravirons les monts
Qui se dresseront toujours
Par devant nos fronts
Nous n’avons pas de maitres
Nous volons libres de n’être
Dans le tumulte et les cris
Des êtres aux ailes perlées
Par les balles du combat
Qu’on mène et qu’on mènera
Emportés dans les sphères
De nos doux hémisphères
Qu’on dresse et qu’on dressera
Toujours devant nos bras
Nous sommes les guerriers
Les enfants du passé
Nous portons l’avenir
Sur le dos de nos chevaux
Aussi blancs que nos peaux
Nous planterons les drapeaux
Sur la lune roussie
Par l’ombre du fléau
Nous serons les vainqueurs
Les enfants du bonheur
Liberté je t’écris
Liberté je te cris
Sur le sable des plages
Dans l’herbe des rivages
Je suis la mère d’Ether
Qui enveloppe la Terre
Écoute dans le noir
Le chant des invisibles
Car quand viendra l’espoir
Ils se rendront visibles
À ceux qui dans la nuit
Ont su entendre les bruits
Qui crépitent sous l’écorce
Du vieux roi Yggdrasil
À ceux qui dans la nuit
Ont gardé yeux ouverts
Pour y créer lumière
Nous reviendrons
Combattants et fiers
Par-delà les mystères
Et par-delà les Enfers
Nous sommes les enfants
Les seigneurs du Néant
Les trous noirs qui surgissent
Du profond des abysses
Nous sommes l’immondice
D’où naissent les beautés
Qui feront de ton âme
Le cœur du pêché
D’où naitra la flamme
D’une nouvelle destinée.
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