Les Magnifiques

Charlotte a écrit : ↑27 avr. 2020, 12:44 N.

Je détruirai les silences maudits
Je détruirai ma fuite aux abords du parvis
Quand t’as tendu la main, moi j’ai serré le poing
Mais sache que demain sent un autre parfum
La toile s’est tissée comme un baiser volé
Et la chenille charmée s’est remise à danser
Dans les fils perlés des pluies de l’arachnide
Car toujours oui la lie de nos amours nous guide
Le cocon n’est pas mort quand tu me dis encore
La marée est passée pour apporter l’aurore
Regarde donc le sang de nos morsures vibrer
Le papillon est né de nos éternités
C’est l’âme, tu vois, l’âme enflammée
La plume de tes doigts que t’as forgée
Au feu de nos passions, de mes annihilations
Toi t’as repris les armes, conduit l’insurrection

Et ramené à l’Empire l’épine de ta rose
Si moi je suis ta reine dis-moi que tu proposes
Encore les champs de fleurs comme un roi qui me boit
Car oui la Poésie est notre royaume je crois
Et jamais dans les lignes personne d’autre ne verra
Mon sourire qui s’esquisse dans l'encre de tes bras
Comme un dessin consume le destin qui te dit
Je t’en supplie cette fois gardons les infinis
Que ma nuit soit la tienne, et mon jour ton réveil
Je lancerai les sorts pour que la magie veille
Afin qu’aucune des fleurs ne fane ta ferveur
De retrouver en moi la flamme de ton cœur
À nos âmes unifiées moi je danse comme tu chantes
Et si c’est un ballet dans les nuages qui hante
Nos souvenirs perdus, alors qu’on en perce
Les mystères, mon amour, comme on se traverse

Car il n’est rien, tu sais, qu’il n’existe aujourd’hui
Que la beauté de nous avoir donné vie
À toi et moi, à nous et nos folies
À l’ineffable de nos odes meurtries
Quand de ma bouche je te susurre l’horizon
Dis-moi en ressens-tu la lueur de nos frissons ?

suffragettes AB a écrit : ↑27 avr. 2020, 13:16 "Car oui la Poésie est notre royaume je crois
Et jamais dans les lignes personne d’autre ne verra
Mon sourire qui s’esquisse dans l'encre de tes bras"

<3 en effet joliiiii!!!!!

Charlotte a écrit : ↑27 avr. 2020, 12:44 Quand de ma bouche je te susurre l’horizon
Dis-moi en ressens-tu la lueur de nos frissons ?

Meduse a écrit : ↑27 avr. 2020, 16:23

Charlotte a écrit : ↑27 avr. 2020, 12:44 Quand de ma bouche je te susurre l’horizon
Dis-moi en ressens-tu la lueur de nos frissons ?

Ah ben, dans mon rêve de ce matin, une jolie plante aux formes généreuses me faisait un gros câlin, et comme disait Rimbaud, les baisers me montaient aux lèvres

Charlotte a écrit : ↑27 avr. 2020, 12:44 N.

Je détruirai les silences maudits
Je détruirai ma fuite aux abords du parvis
Quand t’as tendu la main, moi j’ai serré le poing
Mais sache que demain sent un autre parfum
La toile s’est tissée comme un baiser volé
Et la chenille charmée s’est remise à danser
Dans les fils perlés des pluies de l’arachnide
Car toujours oui la lie de nos amours nous guide
Le cocon n’est pas mort quand tu me dis encore
La marée est passée pour apporter l’aurore
Regarde donc le sang de nos morsures vibrer
Le papillon est né de nos éternités
C’est l’âme, tu vois, l’âme enflammée
La plume de tes doigts que t’as forgée
Au feu de nos passions, de mes annihilations
Toi t’as repris les armes, conduit l’insurrection

Et ramené à l’Empire l’épine de ta rose
Si moi je suis ta reine dis-moi que tu proposes
Encore les champs de fleurs comme un roi qui me boit
Car oui la Poésie est notre royaume je crois
Et jamais dans les lignes personne d’autre ne verra
Mon sourire qui s’esquisse dans l'encre de tes bras
Comme un dessin consume le destin qui te dit
Je t’en supplie cette fois gardons les infinis
Que ma nuit soit la tienne, et mon jour ton réveil
Je lancerai les sorts pour que la magie veille
Afin qu’aucune des fleurs ne fane ta ferveur
De retrouver en moi la flamme de ton cœur
À nos âmes unifiées moi je danse comme tu chantes
Et si c’est un ballet dans les nuages qui hante
Nos souvenirs perdus, alors qu’on en perce
Les mystères, mon amour, comme on se traverse

Car il n’est rien, tu sais, qu’il n’existe aujourd’hui
Que la beauté de nous avoir donné vie
À toi et moi, à nous et nos folies
À l’ineffable de nos odes meurtries
Quand de ma bouche je te susurre l’horizon
Dis-moi en ressens-tu la lueur de nos frissons ?

ellenaelk a écrit : ↑24 sept. 2021, 19:13 Mais euh