Coronavirus

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Eléa
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Koolseb a écrit : 03 sept. 2021, 21:46 https://www.nouvelobs.com/vaccination-a ... sante.html

On avance, les anglais ont compris qu'une balance benefice/risque ne se calcule pas sur la population globale mais individuellement... une évidence pour quiconque qui a une once d'esprit, ils ont été long à la détente... mais moins que nous! Ca laisse tout de même un espoir, peu à peu l'intelligence prendra peut etre le pas sur l'hysterie...
effectivement on a eu droit aux infos aujourd'hui aux experts qui nous disent que le "marginal benefit" de la vaccination des jeunes ne justifieraient pas la vaccination de masse de ce groupe de population. cependant ils nous disent éjà que ça c'est l'argument médical, et que le gouvernement va aussi se pencher sur le bénéfice de la vaccination pour les jeunes afin de minimiser l'impact sur l'éducation (quarantaine, fermeture de classes, d'école etc) donc on s'attend quand même à ce qu'ils nous disent "vacciner les jeunes". je ne crois pas qu'ils vont rendre ça obligatoire par contre.
Eléa
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--- a écrit : 03 sept. 2021, 01:26
Eléa a écrit : 02 sept. 2021, 22:16 je vous assure qu'on fait de notre mieux nous les profs pour éduquer les enfants /.../ j'y crois encore moi à 'éducation et je trouve ça trop réducteur.
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.

Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif.

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »


T'as du pain sur la planche !
c'est quoi ce texte, le manuel de l'asservissement des masses? Huxley?
tu as une bien piètre idée de l'éducation :(
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Koolseb
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Eléa a écrit : 03 sept. 2021, 22:19
Koolseb a écrit : 03 sept. 2021, 21:46 https://www.nouvelobs.com/vaccination-a ... sante.html

On avance, les anglais ont compris qu'une balance benefice/risque ne se calcule pas sur la population globale mais individuellement... une évidence pour quiconque qui a une once d'esprit, ils ont été long à la détente... mais moins que nous! Ca laisse tout de même un espoir, peu à peu l'intelligence prendra peut etre le pas sur l'hysterie...
effectivement on a eu droit aux infos aujourd'hui aux experts qui nous disent que le "marginal benefit" de la vaccination des jeunes ne justifieraient pas la vaccination de masse de ce groupe de population. cependant ils nous disent éjà que ça c'est l'argument médical, et que le gouvernement va aussi se pencher sur le bénéfice de la vaccination pour les jeunes afin de minimiser l'impact sur l'éducation (quarantaine, fermeture de classes, d'école etc) donc on s'attend quand même à ce qu'ils nous disent "vacciner les jeunes". je ne crois pas qu'ils vont rendre ça obligatoire par contre.
Merci Elea.
Toujours intéressant de recouper les infos génériques avec des envoyés spéciaux sur le terrain! ;)
En effet, les décisions scientifiques et politiques sont intriquées. De telle manière, parfois absurde, qu'en France les décisions politiques se sont parfois avérées plus pragmatiques et pertinentes que celles dictées par notre conseil scientifique et les pseudo experts qui defilent dans les média. Parfois C'est l'inverse. Parfois les deux ont raison... ou pas!. Parfois les deux ont tort... ou pas! ^^
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E.L
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Eléa a écrit : 03 sept. 2021, 22:24
--- a écrit : 03 sept. 2021, 01:26
Eléa a écrit : 02 sept. 2021, 22:16 je vous assure qu'on fait de notre mieux nous les profs pour éduquer les enfants /.../ j'y crois encore moi à 'éducation et je trouve ça trop réducteur.
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.

Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif.

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »


T'as du pain sur la planche !
c'est quoi ce texte, le manuel de l'asservissement des masses? Huxley?
tu as une bien piètre idée de l'éducation :(
Prosopopée de Serge Carfantan basé sur Huxley et Günter Anders" l'obsolescence de l'homme"

https://mrmondialisation.org/prosopopee ... er-anders/

https://www.mathemathieu.fr/art/article ... prosopopee

Pour ma part, de nombreux témoignages montre (en France en tout cas) que l'éducation nationale ne veut pas que des cerveaux...ça serait emmerdant de n'avoir que des doctorants et aucun agriculteurs ,ouvrier...

Ayant moi même une éducation dans des collèges et lycées du privé et comparant avec d'autres personnes issu du public, je peux témoigner que l'enseignement n'est pas le même...certain sont éduqué/instruit pour gouverner...on nous apprends les techniques de manipulation, à réfléchir par nous même...
On peut même acheter son bac dans ces milieux...
Vu par moi même avec mon pote d'enfance fils de pharmacien...

Il ne s'agit pas de généraliser mais de témoigner par sa propre expérience de certains éléments qui m'amènent à pensée qu'il n'y a pas qu'une éducation et bel et bien, une éducation pour les élites et une pour les masses...

Toi en tant que professeur, tu as peut être une perception idéalisé de ton métier, tu le pratique certainement avec sincérité, mais est ce le seul élément à prendre en compte?

C'est toi qui fait le programme ?
Qui fixe tes objectifs ?
Tu impulses le mouvement général ou tu suis les directives venu d'en haut?
Tu suis chaque élève avec le même but, la même attention, ou tu en délaisses certains?

Sommes nous tous pareil ?


Je ne fais pas une critique de ton être certainement passionné par ton métier et je ne pense pas que c'est ce que faisait notre renard préféré en partageant ce texte...je pense qu'il partageait ce texte justement pour montrer qu'il y avait des maîtres et des esclaves...et que toi, moi ,nous sommes certainement plutôt des esclaves que des maîtres...

Sans jugement , vu que certain pense que je me comporte trop en juge...

Je ne suis que témoin de mon époque...je ne fais que partager mon point de vue...

Parfois sans doute avec arrogance.
Ou simplement en être humain, avec ses qualités et ses défauts.

Ses Mieux et ses pires.

Ses tristesses ,ses joies ou ses colères...

Comme chacun de nous je penses...

Parfois mordant , parfois broutant, parfois docile, mouton et parfois loup sauvage...
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goelandfou
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Koolseb a écrit : 03 sept. 2021, 21:46 https://www.nouvelobs.com/vaccination-a ... sante.html

On avance, les anglais ont compris qu'une balance benefice/risque ne se calcule pas sur la population globale mais individuellement... une évidence pour quiconque qui a une once d'esprit, ils ont été long à la détente... mais moins que nous! Ca laisse tout de même un espoir, peu à peu l'intelligence prendra peut etre le pas sur l'hysterie...
Ah ben tiens, un autre spécialiste de l'évidence...
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Eléa a écrit : 03 sept. 2021, 22:24 c'est quoi ce texte, le manuel de l'asservissement des masses? Huxley?
tu as une bien piètre idée de l'éducation :(
Au contraire, je soulignais tout ce que l'éducation a à combattre. Et donc par extension, tout l'enjeu de ton travail. D'où le "pain sur la planche".

« On ne pourrait ramener l’ignorance sans rappeler la servitude avec elle »
Condorcet

J'avais mis une image de Prométhée apportant le feu sacré aux hommes, ne t'es tu pas reconnue dans cette allégorie ? (c'est sûrement à cause de la barbe 😁)
prometheusgod.jpg
E.L a écrit :Je ne fais pas une critique de ton être certainement passionné par ton métier et je ne pense pas que c'est ce que faisait notre renard préféré en partageant ce texte...je pense qu'il partageait ce texte justement pour montrer qu'il y avait des maîtres et des esclaves...et que toi, moi ,nous sommes certainement plutôt des esclaves que des maîtres...
J'ai une vision idéalisée de l'école, celle qu'on nous vendue à l'école d'ailleurs. Celle reprenant les valeurs de Condorcet, que l'école doit être émancipatrice et construire en chacun de nous, un citoyen libre et éclairée.

Et comme tu le soulignes, même dans cette vision là, elle reste un instrument idéologique d'état.
Notre école actuelle a été pensée pour asseoir la république democratique face à la monarchie. Regardez les hussard noirs, ils ressemblent plus à des militaires de la pensée qu'à des pédagogues libertaires.

On peut aussi penser à Staline qui faisait réécrire les manuels d'histoire, mais on oublie bien vite que notre belle république en occultant des passages de l'histoire ou en se focalisant sur certains aspects au détriment d'autres, véhicule sa part idéologique. Il n'y a pas longtemps, c'est Jacques Chirac qui voulait que les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la colonisation.

Et puis, y'a tout le système derrière... les moyens humains et financiers alloués. L'ouverture d'esprit de la formation, la verticalité hyper rigide de cette institution qui parle de bienveillance alors qu'elle est conçue structurellement pour écraser, etc
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Eléa
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ce poste n'a rien a voir avec le coronavirus mais bon puisque qu'on m'interroge, je réponds
E.L a écrit : 03 sept. 2021, 23:14 Prosopopée de Serge Carfantan basé sur Huxley et Günter Anders" l'obsolescence de l'homme"

https://mrmondialisation.org/prosopopee ... er-anders/

https://www.mathemathieu.fr/art/article ... prosopopee

Pour ma part, de nombreux témoignages montre (en France en tout cas) que l'éducation nationale ne veut pas que des cerveaux...ça serait emmerdant de n'avoir que des doctorants et aucun agriculteurs ,ouvrier...

même les cerveaux ont quelques limites,
j'espère que tu apprécieras cette citation, qu'on nous a rappelée le jour de la rentrée des profs:

"I am a survivor of a concentration camp. My eyes saw what no person should witness: gas chambers built by learned engineers. Children poisoned by educated physicians. Infants killed by trained nurses. Women and babies shot by high school and college graduates.
So, I am suspicious of education.
My request is this: Help your children become human. Your efforts must never produce learned monsters, skilled psychopaths or educated Eichmanns. Reading, writing, and arithmetic are important only if they serve to make our children more human."


pour les non anglicistes ça veut dire ça (traduction perso):
Je suis survivant d'un camp de concentration. j'ai vu de mes yeux ce que personne ne devrait voir: des chambres à gaz construites par des ingénieurs diplômés. Des enfants empoisonnés par des docteurs éduqués. Des nourissons tués par des infirmiers qualifiés. Des femmes et des bébés fusillés par des licenciés de hautes écoles et de collèges. Je me méfie donc de l'éducation. Ma demande est la suivante: Aidez vos enfants à devenir humain. vos efforts ne doivent jamais produire de monstres diplômés, de psychopathes qualifiés ou de Eichmanns éduqués. Lire écrire et compter sont important seulement s'ils aident nos enfants à devenir plus humains

ceci dit nous ne sommes pas tous égaux face aux exigences académiques, alors même si ça te choque je trouve idiot de s'obstiner à bourrer les crânes des enfants qui ont du mal à apprendre.
E.L a écrit : 03 sept. 2021, 23:14
Toi en tant que professeur, tu as peut être une perception idéalisé de ton métier, tu le pratique certainement avec sincérité, mais est ce le seul élément à prendre en compte?

C'est toi qui fait le programme ?
Qui fixe tes objectifs ?
Tu impulses le mouvement général ou tu suis les directives venu d'en haut?
Tu suis chaque élève avec le même but, la même attention, ou tu en délaisses certains?

Sommes nous tous pareil ?
je ne fixe ni les programmes, ni les objectifs, je dois suivre les directives.
classes de 32 élèves, tous différents, je fais ce que je peux pour essayer de les inclure tous et surtout de faciliter leur désir d'apprendre. Piquer leur curiosité pour que ce soit eux qui deviennent demandeurs de savoir.
Dernière modification par Eléa le 04 sept. 2021, 18:44, modifié 1 fois.
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Kaio
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Eléa a écrit : 02 sept. 2021, 22:16 c'est bien de rappeler les bases de temps en temps, mais quand même je vous assure qu'on fait de notre mieux nous les profs pour éduquer les enfants et pas juste faire garderie afin que vous puissiez tous aller bosser. j'y crois encore moi à 'éducation et je trouve ça trop réducteur.
je n'ai jamais dit le contraire, j'admire l'implication des enseignants, soignants etc pour notre bien commun, faisant sacrifice du salaire du privé.
ce n'est pas moi qui dans cette crise vous réduit a de la garderie
*NDNM*
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Koolseb
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[J'ai prévu de répondre à Audrey dans ce fil de discussion, je le ferais prochainement, mais en attendant voici un "petit" billet d'humeur que j'ai rédigé ces dernières heures avec beaucoup de coeur et d'énergie. J'aurais aimé le publier sur un blog type mediapart pour lui donner la raisonance que le sujet mérite, mais à priori le club mediapart est devenu payant... Si vous connaissez un endroit où le publier ou si vous souhaitez le partager sur vos réseaux, n'hésitez pas, c'est cadeau. Un cri du coeur dans le vide intersidéral, un coup de bâton dans l'océan, mais ça fait toujours du bien!]

+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +

Image

Jeudi matin, il a fallu masquer le sourire de ma fille de 5 ans et demi à l'occasion de son entrée en classe de CP.

Le soleil étincelait sur le perron de l'école lorsque les frimousses insouciantes et radieuses se sont éclipsées.
Il fut alors difficile de ne pas trouver un air lugubre à cette parade de mouflets ventriloques et inexpressifs.
Heurté par cette absurdité, je sentis naître en moi les premiers symptômes d'une virulence qu'un bout de papier à trois plis serait incapable de contenir.
C'est ainsi que, pour échapper aux affres suscitées par le spectacle de ce morne carnaval, je me suis absorbé dans la contemplation réconfortante des célèbres photographies réalisées par Robert Doisneau à l'effigie des écoliers.

Mon attention se porta sur l'un de ces clichés ayant pour sujet une salle de classe en 1957.
L'instantané d'une vie scolaire heureuse et bouillonnante de convivialité.
En cette année 1957, deux maladies virales font pourtant rage en France : la grippe dite "asiatique" et la poliomyélite.
La première décima entre 1956 et 1958, selon les estimations, jusqu'à 4 millions de personnes dans le monde et fit 100.000 victimes rien que dans l'hexagone. Il faut noter que cette infection, à l'inverse de celle qui nous frappe depuis 20 mois, avait la particularité d'être plus létale pour les enfants que pour les adultes.
Comme si un fléau ne suffisait pas, l'année 1957 concorda avec le pic épidémique de la poliomyélite, maladie qui fit cette année-là en France son record historique de victimes (4000 cas et 300 morts). Ce virus lui aussi touchait principalement les jeunes enfants, et de manière dramatique puisque dans les formes sévères celui-ci entrainait décès, déformations des membres ou paralysies irréversibles.

Il est frappant d'observer le vestige photographique que nous a légué Doisneau à la lumière de notre crise sanitaire actuelle. On constate le décalage abyssal entre les mesures sanitaires inexistantes de 1957, face à une menace pourtant très concrète pour les enfants, en comparaison au mode de fonctionnement ultra-aseptisé employé aujourd'hui pour contrer une épidémie qui ne constitue aucune menace directe pour nos chères têtes blondes. Il s'agit d'un authentique choc des mondes. Un grand écart d'un bon demi-siècle, avec aux antipodes d'un côté l'ère du manque d'information, de l'inconscience et du laxisme, et de l'autre le règne de l'hystérie médiatique, de la paranoïa et de l'obsession du risque zéro.

Evidemment la Covid est un sérieux problème sanitaire qui nécessite des actions fortes empiétant sur les libertés individuelles. Même si certains pays voisins font le choix de ne plus imposer le masque dans les espaces publiques, il est concevable que ce geste barrière puisse par sécurité demeurer une norme chez les adultes dans les espaces clos (entreprises, magasins, transports en commun, ...). En revanche, on peut légitimement interroger le bien-fondé de l'usage des masques dans les écoles primaires. En outre, si dans certains esprits fantaisistes nos enfants ont rejoint les rats, les cafards et les moustiques dans la liste honnie des nuisibles vecteurs d'agents pathogènes, il convient de déplorer et de dénoncer cette extravagance.

Fermeture des écoles pendant plusieurs semaines, assignement à résidence, cours à distance, arrêt des activités sportives, fermeture des airs de jeu, port du masque obligatoire, cours de récréation compartimentées et plannings aménagés pour empêcher les interactions, les enfants ont payé un très lourd tribut sur le compte de la lutte anti-covid.
Tout cela en vertu de quelle menace ?
En France, 8 enfants de moins de 14 ans sont décédés en 20 mois des conséquences de la Covid (0.4/mois). A titre de comparaison, ces dernières décennies la grippe saisonnière a provoqué dans notre pays en moyenne la mort de 84 enfants tous les ans (7/mois). Comme le martèle le slogan de la dernière propagande d'État "on peut débattre de tout, sauf des chiffres"... en effet, pas de débat : La Covid-19 tue 18 fois MOINS d'enfants que la grippe saisonnière ! Fort de ce constat, comment justifier aujourd'hui le port du masque et la vaccination des enfants dans le cadre de la lutte anti-covid et ne pas appliquer ces mêmes mesures demain pour se prémunir des risques de la grippe saisonnière qui est indéniablement plus dangereuse vis-à-vis des populations jeunes? En suivant la "logique" de cette jurisprudence hygiéniste appliquée au Covid, nos enfants seront condamnés à demeurer masqués en collectivité jusqu'à la nuit des temps ! Pensez donc, même la gastroentérite est largement plus fatale pour les enfants que la covid (environ 60 décès d'enfants de moins de 5 ans par an)...

On s'attache à raison à la balance bénéfice/risque des médicaments, mais celle-ci doit être évaluée de la même manière pour l'usage des dispositifs médicaux tels que les masques. Le port du masque à l'école primaire n'est légitimé par aucune évidence scientifique et n'a fait la preuve formelle d'aucune efficacité. En revanche les effets délétères de son utilisation chez les jeunes ont été démontrés. Les publications s'accumulent pour alerter sur la recrudescence de consultations en pédopsychiatrie, des études ont mis en évidence qu'il nuisait à la qualité de la diction et à l'apprentissage de la lecture, des pédiatres commencent à pointer du doigt la "dette immunitaire" néfaste dont vont pâtir les enfants à force de vivre dans une bulle aseptique. On entrevoit aussi les stigmates sociologiques du rapport aux autres qu'engendre ce muselage des enfants. L'école n'a pas pour vocation de former nos enfants à l'hypochondrie, de leur inculquer la culpabilisation, ni d'enseigner la peur de son prochain. C'est pourtant les leçons que l'on communique symboliquement aux enfants en leur imposant cette protection inepte : "méfiez-vous des microbes que peuvent vous transmettre vos amis", "l'autre est un danger", "vous exposer est un risque", "vous risquez de contaminer vos proches et de tuer vos grands-parents", "vous êtes un risque", "il est préférable de ne pas vivre que de risquer de mourir"...

Le chemin vers l'enfer est pavé de bonnes intentions, la situation actuelle en témoigne.
Il est très opportun de sensibiliser les enfants à l'hygiène des mains, le gain pour la société est évident et le coût pour l'enfant dérisoire. C'est un progrès!
En revanche, même si présenter le port du masque chez les enfants comme un acte civique relève initialement d'une noble intention, à quoi bon continuer de faire peser le poids de cette contrainte sur les frêles épaules de nos marmots à partir de l'instant où l'on sait que cette mesure n'a aucun fondement? C'est une dérive!
On peut admettre que dans l'urgence et la panique du début de crise de telles mesures excessives aient pu être employées. Mais aujourd'hui, face aux évidences scientifiques, il convient de recouvrer la raison et de faire preuve de pragmatisme. Dans un pays ou 90% des enseignants et 90% des personnes à risque sont vaccinées, il n'y a aucune raison de continuer à faire subir les contraintes du port d'un masque à des gamins alors que les effets délétères à leur encontre sont manifestes et les bénéfices inexistants. Nombreux sont d'ailleurs nos voisins à l'avoir très bien compris. Pour ne citer que les plus proches géographiquement, l'Angleterre, l'Irlande, la Suisse ou la Belgique n'imposent pas ou plus le port du masque dans les écoles. Dans la même logique du constat bénéfice/risque négatif, le comité scientifique en charge de la vaccination au Royaume-Uni vient formellement d'interdire l'extension de la vaccination aux enfants de moins de 15 ans. Ces pays qui font le choix éveillé et courageux de la raison plutôt que de la psychose sont des motifs d'espoir auxquels il faut se raccrocher.

En devenant père, je me suis fait garant de préserver l'insouciance de mes enfants, en jouant le rôle du filtre qui les protège des turpitudes du monde des adultes. Je conçois le rôle de parent comme le devoir d'informer sans dramatiser, de prévenir sans affoler, d'initier la réflexion sans la contraindre à un cadre obtus, de promouvoir le pragmatisme plutôt que les croyances. Comment cultiver ces idéaux dans une société qui sanctifie la peur, où les adultes souillent l'insouciance des enfants par la projection de leur irrationnelle névrose du risque zéro?

A vivre sans risque on risque de ne pas vivre.


Sébastien T.
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Koolseb a écrit : 05 sept. 2021, 19:19 [J'ai prévu de répondre à Audrey dans ce fil de discussion, je le ferais prochainement, mais en attendant voici un "petit" billet d'humeur que j'ai rédigé ces dernières heures avec beaucoup de coeur et d'énergie. J'aurais aimé le publier sur un blog type mediapart pour lui donner la raisonance que le sujet mérite, mais à priori le club mediapart est devenu payant... Si vous connaissez un endroit où le publier ou si vous souhaitez le partager sur vos réseaux, n'hésitez pas, c'est cadeau. Un cri du coeur dans le vide intersidéral, un coup de bâton dans l'océan, mais ça fait toujours du bien!]

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Jeudi matin, il a fallu masquer le sourire de ma fille de 5 ans et demi à l'occasion de son entrée en classe de CP.

Le soleil étincelait sur le perron de l'école lorsque les frimousses insouciantes et radieuses se sont éclipsées.
Il fut alors difficile de ne pas trouver un air lugubre à cette parade de mouflets ventriloques et inexpressifs.
Heurté par cette absurdité, je sentis naître en moi les premiers symptômes d'une virulence qu'un bout de papier à trois plis serait incapable de contenir.
C'est ainsi que, pour échapper aux affres suscitées par le spectacle de ce morne carnaval, je me suis absorbé dans la contemplation réconfortante des célèbres photographies réalisées par Robert Doisneau à l'effigie des écoliers.

Mon attention se porta sur l'un de ces clichés ayant pour sujet une salle de classe en 1957.
L'instantané d'une vie scolaire heureuse et bouillonnante de convivialité.
En cette année 1957, deux maladies virales font pourtant rage en France : la grippe dite "asiatique" et la poliomyélite.
La première décima entre 1956 et 1958, selon les estimations, jusqu'à 4 millions de personnes dans le monde et fit 100.000 victimes rien que dans l'hexagone. Il faut noter que cette infection, à l'inverse de celle qui nous frappe depuis 20 mois, avait la particularité d'être plus létale pour les enfants que pour les adultes.
Comme si un fléau ne suffisait pas, l'année 1957 concorda avec le pic épidémique de la poliomyélite, maladie qui fit cette année-là en France son record historique de victimes (4000 cas et 300 morts). Ce virus lui aussi touchait principalement les jeunes enfants, et de manière dramatique puisque dans les formes sévères celui-ci entrainait décès, déformations des membres ou paralysies irréversibles.

Il est frappant d'observer le vestige photographique que nous a légué Doisneau à la lumière de notre crise sanitaire actuelle. On constate le décalage abyssal entre les mesures sanitaires inexistantes de 1957, face à une menace pourtant très concrète pour les enfants, en comparaison au mode de fonctionnement ultra-aseptisé employé aujourd'hui pour contrer une épidémie qui ne constitue aucune menace directe pour nos chères têtes blondes. Il s'agit d'un authentique choc des mondes. Un grand écart d'un bon demi-siècle, avec aux antipodes d'un côté l'ère du manque d'information, de l'inconscience et du laxisme, et de l'autre le règne de l'hystérie médiatique, de la paranoïa et de l'obsession du risque zéro.

Evidemment la Covid est un sérieux problème sanitaire qui nécessite des actions fortes empiétant sur les libertés individuelles. Même si certains pays voisins font le choix de ne plus imposer le masque dans les espaces publiques, il est concevable que ce geste barrière puisse par sécurité demeurer une norme chez les adultes dans les espaces clos (entreprises, magasins, transports en commun, ...). En revanche, on peut légitimement interroger le bien-fondé de l'usage des masques dans les écoles primaires. En outre, si dans certains esprits fantaisistes nos enfants ont rejoint les rats, les cafards et les moustiques dans la liste honnie des nuisibles vecteurs d'agents pathogènes, il convient de déplorer et de dénoncer cette extravagance.

Fermeture des écoles pendant plusieurs semaines, assignement à résidence, cours à distance, arrêt des activités sportives, fermeture des airs de jeu, port du masque obligatoire, cours de récréation compartimentées et plannings aménagés pour empêcher les interactions, les enfants ont payé un très lourd tribut sur le compte de la lutte anti-covid.
Tout cela en vertu de quelle menace ?
En France, 8 enfants de moins de 14 ans sont décédés en 20 mois des conséquences de la Covid (0.4/mois). A titre de comparaison, ces dernières décennies la grippe saisonnière a provoqué dans notre pays en moyenne la mort de 84 enfants tous les ans (7/mois). Comme le martèle le slogan de la dernière propagande d'État "on peut débattre de tout, sauf des chiffres"... en effet, pas de débat : La Covid-19 tue 18 fois MOINS d'enfants que la grippe saisonnière ! Fort de ce constat, comment justifier aujourd'hui le port du masque et la vaccination des enfants dans le cadre de la lutte anti-covid et ne pas appliquer ces mêmes mesures demain pour se prémunir des risques de la grippe saisonnière qui est indéniablement plus dangereuse vis-à-vis des populations jeunes? En suivant la "logique" de cette jurisprudence hygiéniste appliquée au Covid, nos enfants seront condamnés à demeurer masqués en collectivité jusqu'à la nuit des temps ! Pensez donc, même la gastroentérite est largement plus fatale pour les enfants que la covid (environ 60 décès d'enfants de moins de 5 ans par an)...

On s'attache à raison à la balance bénéfice/risque des médicaments, mais celle-ci doit être évaluée de la même manière pour l'usage des dispositifs médicaux tels que les masques. Le port du masque à l'école primaire n'est légitimé par aucune évidence scientifique et n'a fait la preuve formelle d'aucune efficacité. En revanche les effets délétères de son utilisation chez les jeunes ont été démontrés. Les publications s'accumulent pour alerter sur la recrudescence de consultations en pédopsychiatrie, des études ont mis en évidence qu'il nuisait à la qualité de la diction et à l'apprentissage de la lecture, des pédiatres commencent à pointer du doigt la "dette immunitaire" néfaste dont vont pâtir les enfants à force de vivre dans une bulle aseptique. On entrevoit aussi les stigmates sociologiques du rapport aux autres qu'engendre ce muselage des enfants. L'école n'a pas pour vocation de former nos enfants à l'hypochondrie, de leur inculquer la culpabilisation, ni d'enseigner la peur de son prochain. C'est pourtant les leçons que l'on communique symboliquement aux enfants en leur imposant cette protection inepte : "méfiez-vous des microbes que peuvent vous transmettre vos amis", "l'autre est un danger", "vous exposer est un risque", "vous risquez de contaminer vos proches et de tuer vos grands-parents", "vous êtes un risque", "il est préférable de ne pas vivre que de risquer de mourir"...

Le chemin vers l'enfer est pavé de bonnes intentions, la situation actuelle en témoigne.
Il est très opportun de sensibiliser les enfants à l'hygiène des mains, le gain pour la société est évident et le coût pour l'enfant dérisoire. C'est un progrès!
En revanche, même si présenter le port du masque chez les enfants comme un acte civique relève initialement d'une noble intention, à quoi bon continuer de faire peser le poids de cette contrainte sur les frêles épaules de nos marmots à partir de l'instant où l'on sait que cette mesure n'a aucun fondement? C'est une dérive!
On peut admettre que dans l'urgence et la panique du début de crise de telles mesures excessives aient pu être employées. Mais aujourd'hui, face aux évidences scientifiques, il convient de recouvrer la raison et de faire preuve de pragmatisme. Dans un pays ou 90% des enseignants et 90% des personnes à risque sont vaccinées, il n'y a aucune raison de continuer à faire subir les contraintes du port d'un masque à des gamins alors que les effets délétères à leur encontre sont manifestes et les bénéfices inexistants. Nombreux sont d'ailleurs nos voisins à l'avoir très bien compris. Pour ne citer que les plus proches géographiquement, l'Angleterre, l'Irlande, la Suisse ou la Belgique n'imposent pas ou plus le port du masque dans les écoles. Dans la même logique du constat bénéfice/risque négatif, le comité scientifique en charge de la vaccination au Royaume-Uni vient formellement d'interdire l'extension de la vaccination aux enfants de moins de 15 ans. Ces pays qui font le choix éveillé et courageux de la raison plutôt que de la psychose sont des motifs d'espoir auxquels il faut se raccrocher.

En devenant père, je me suis fait garant de préserver l'insouciance de mes enfants, en jouant le rôle du filtre qui les protège des turpitudes du monde des adultes. Je conçois le rôle de parent comme le devoir d'informer sans dramatiser, de prévenir sans affoler, d'initier la réflexion sans la contraindre à un cadre obtus, de promouvoir le pragmatisme plutôt que les croyances. Comment cultiver ces idéaux dans une société qui sanctifie la peur, où les adultes souillent l'insouciance des enfants par la projection de leur irrationnelle névrose du risque zéro?

A vivre sans risque on risque de ne pas vivre.


Sébastien T.
Je rejoins tes réflexions et ton désarroi. Attention, 90% des enseignants vaccinés est une annonce de Blanquer. Étant donné sa faculté à mentir, notamment avec les nombres, je n'y crois pas trop.
La lutte elle-même suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
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goelandfou
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C'est qui Audrey ? :roll:
L'ours en cage ne peut que satisfaire l'ambition aventureuse des faibles, tandis que le cerf sauvage évoque une liberté et une vigueur pénétrantes
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Koolseb
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Le sujet du port du masque dans les écoles à été traité récemment au sénat, et les argumentaires sont très pertinents. Malheureusement réponse débile, ils se cachent derrière le fait que la France a moins fermé ses écoles qu'à l'étranger. C'est le cas effectivement, mais uniquement grâce au choix (très pertinent et pourtant contre l'avis de notre stupide conseil scientifique) de rouvrir les écoles dès mai 2020, puis à la faveur des couvre-feu et fermeture de lieux de vie entre novembre et mai dernier, Mais en rien grâce au port inutile du masque à l'école primaire...

https://www.senat.fr/questions/base/202 ... 1735S.html

C'est quand même hallucinant que la majorité des francais ne réagissent pas à cette maltraitance de nos enfants. Comme je l'ai lu sur une pancarte samedi: "quand on ne bouge pas on ne sent pas ses chaines". Sous l'effet de la peur irrationnelle attisée par les médias et nos politiques, les francais sont devenus de véritables larves neurasthéniques. C'est effrayant...
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E.L
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Koolseb a écrit : 08 sept. 2021, 21:24 Le sujet du port du masque dans les écoles à été traité récemment au sénat, et les argumentaires sont très pertinents. Malheureusement réponse débile, ils se cachent derrière le fait que la France a moins fermé ses écoles qu'à l'étranger. C'est le cas effectivement, mais uniquement grâce au choix (très pertinent et pourtant contre l'avis de notre stupide conseil scientifique) de rouvrir les écoles dès mai 2020, puis à la faveur des couvre-feu et fermeture de lieux de vie entre novembre et mai dernier, Mais en rien grâce au port inutile du masque à l'école primaire...

https://www.senat.fr/questions/base/202 ... 1735S.html

C'est quand même hallucinant que la majorité des francais ne réagissent pas à cette maltraitance de nos enfants. Comme je l'ai lu sur une pancarte samedi: "quand on ne bouge pas on ne sent pas ses chaines". Sous l'effet de la peur irrationnelle attisée par les médias et nos politiques, les francais sont devenus de véritables larves neurasthéniques. C'est effrayant...
C'est pas simple, je te l'accorde.
Étant dans un petit village, dans une petite école, on s'arrange entre nous dans application...
Avec les enseignants, qui font les aveugles sur les gamins... l'important c'est d'éviter les problèmes, et donc le masque doit être facilement accessible.
Y'a eut une période l'année dernière, un peut plus tendu, mais les mettre face à certaines incohérences, les a fait réfléchir.
Et depuis, ils sont beaucoup plus relax et méfiant sur le sujet, donc l'application est très partielle.
Mais ça se joue au niveau local...
Bon courage...depuis l'année dernière, c'est un sacré combat de notre côté, aussi...
L'obsession du masque, maintenant du vaccin...
J'ai pour l'instant rien d'autre que la communication dans les points d'influence et la désobéissance individuelle et collective à proposer...
Et un peu un rappel, que le meilleur moyen de changer de paradigme et changer mes choses en profondeurs, et d'abandonner le paradigme de valorisation monétaire...
#fricxit 😅...
Et là c'est la conviction et l'affirmation personnel d'être prête à agir, et dire non, juste non à toute forme de renumeration dans une action collective entre personne convaincu, entre les acteurs de production et de distribution...les mains d'œuvre ...
Entre ceux qui font contre ceux qui décident et prennent possession ....

Bon courage à toi, à vous...
noukadanslesnuages
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extrait de

"Votre lettre d'information #64" envoyée aux enseignant par MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS (info@education.gouv.fr)

"Du 13 septembre au 9 octobre
Afin d’aller au plus près des adolescents de 12 ans et plus, éligibles à la vaccination depuis le 15 juin, le ministère des Solidarités et de la Santé et Skyrock annoncent la tournée du Vaxibus "Ça va ? Ça vax !". Les premières étapes auront lieu à Paris le 13/09, Pierrefitte le 14/09, Sevran le 15/09, Lille le 16/09 et Tourcoing le 17/09. Pour connaître le passage du Vaxibus à proximité de votre établissement, consultez cette page: https://skyrock.fm/news/le-vaxibus-deba ... rance/9114"


https://solidarites-sante.gouv.fr/actua ... tournee-du

o_O
l'education nationale et(est?) skyrock


j'veux m'en alleeeeeeeeeeeeeeeer!!!!
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suffragettes AB
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ça vax trop loin! :)
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