La passerelle le punk rockDigitalis a écrit : ↑05 mai 2025, 21:43Ma meuf à moi, c'est un peu les Jolies choses de quatre saisons qui se succèdent, d'un automne qui annonce le Nouveau printemps. Et pourtant Dakar c'est pas Venise, mais y'a comme un air. Parce que y'a la mer là-bas. Et aller voir la mer, c'est un peu les derniers mots d'une influenceuse en été ou en décembre, qui dirait baise-moi, avant d'appuyer sur la pédale car l'amour est trop toxique. Et Nana, c'est un peu bye bye Punckette ! Parce que "c'était bon dans les eighties, le trip "je lève le poing, je fuck le system et vive l'anarchie..." Mais c'est plus ça, maintenant, le truc qui marche" (toujours V. Despentes).
Je confirme que je trouve qu'Apocalypse (l'album) transpire le Despentes de toutes parts... Des occurences partout ... De Baise-moi à Cher connard ... J'y retrouve Nana, Ma meuf à moi, Amour détresse, Barbie, Oppression, Apocalypse baby, le Requin, Anti-communautaire, Mon influenceuse, si l'amour était universel, Lindsay, etc...
Mais de façon transversale, un peu de chaque roman dans une même chanson... Soit au travers les personnages, soit au travers la moralité/les questionnements de l'histoire...
Hasard qui ressort de mes synapses ou vraies relations entre ces deux écritures ?
Peut être que la vérité est ailleurs ?

petit interview au moment de la sortie de bye bye blondie en 2004
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... ns-7944767
Y a même un gars qui a écrit au sujet de l'omniprésence du punk rock dans les livres de Despentes

En train de lire l'excellent bye bye blondie, son meilleur des 4 que j'ai lu d'elle.
Spoiler
citation
" Ils avaient acheté des packs de bières, plusieurs packs. Ils se sont assis dans un coin, les autres faisaient une reprise de Joy Division. Pour Gloria, ce genre d'endroit, cette ambiance, batterie assourdissante, guitare électrique, amplis à fond, c'était comme d'être une truite de retour dans sa rivière. ça l'enveloppait, pour une fois elle était exactement là où elle voulait être."
"chaotique égrégore, défouloir fabuleux."
"Il aimait cette Gloria ,punkette blondasse à joues d'enfant, qui tirait la gueule dans les bars et cherchait son amour partout."
bien avant apocalypse peut-être, la marguerite belle comme un accident de bagnole:
"ça s'entrechoque dans sa tête, elle est trop fatiguée pour ordonner les réflexions, les souvenirs qui se mélangent et les angoisses qui s'y déploient. Sensation de s'amuser à remonter une autoroute à contresens, en équilibre sur une vieille mobylette, éviter de prendre les camions et les bolides de face. Des 35 tonnes de plein fouet, comme dans une course de Mario Kart, tourne sur elle-même, K-O, un long moment, puis valdingue dans le décor. Impossible dans ce fatras de discerner ce qui fait mal, de ces vielles histoires d'adolescence..." (...) "A force de tourner en rond, elle trouve chez Véronique, une compilation de Janis Joplin, en Cd, Madame Joplin, sur une énorme moto, toute rigolarde, regarde l'objectif"
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" Ils avaient acheté des packs de bières, plusieurs packs. Ils se sont assis dans un coin, les autres faisaient une reprise de Joy Division. Pour Gloria, ce genre d'endroit, cette ambiance, batterie assourdissante, guitare électrique, amplis à fond, c'était comme d'être une truite de retour dans sa rivière. ça l'enveloppait, pour une fois elle était exactement là où elle voulait être."
"chaotique égrégore, défouloir fabuleux."
"Il aimait cette Gloria ,punkette blondasse à joues d'enfant, qui tirait la gueule dans les bars et cherchait son amour partout."
bien avant apocalypse peut-être, la marguerite belle comme un accident de bagnole:
"ça s'entrechoque dans sa tête, elle est trop fatiguée pour ordonner les réflexions, les souvenirs qui se mélangent et les angoisses qui s'y déploient. Sensation de s'amuser à remonter une autoroute à contresens, en équilibre sur une vieille mobylette, éviter de prendre les camions et les bolides de face. Des 35 tonnes de plein fouet, comme dans une course de Mario Kart, tourne sur elle-même, K-O, un long moment, puis valdingue dans le décor. Impossible dans ce fatras de discerner ce qui fait mal, de ces vielles histoires d'adolescence..." (...) "A force de tourner en rond, elle trouve chez Véronique, une compilation de Janis Joplin, en Cd, Madame Joplin, sur une énorme moto, toute rigolarde, regarde l'objectif"
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