J'y trouve la fraîcheur guettée. Celle qui nous dit qu'il n'y a pas forcément besoin de chercher l'ombre pour continuer de marcher vers la lumière et dans mon cœur, sa rencontre avec Saez fait des éclairs.
Je vois, au fil des commentaires que beaucoup ne supportent pas la voix d'Ana et j'ignore d'où peu bien provenir ce blocage...
La première fois que j'ai entendu Saez, franchement, j'ai pensé « C'est dommage qu'il chante d'abord avec son nez » puis « P'tain... Il nous fait du Noir Désir le mec !» et c'est ainsi que j'aime beaucoup cet artiste qui crée avec ses tripes même si je n'aime pas toutes ses chansons. Je l'aime pour sa vérité et toute la liberté qu'il sait exprimer.
On dirait qu'il faudrait encore correspondre aux désirs de chacun pour pouvoir dire sans crouler sous les salves critiques. Je trouve dommage qu'on relègue les propositions artistiques de quiconque à une vision si réductrice.
La création n'est-elle pas cet infini offert à tous ? Cet univers qui vient saisir nos émotions qui planent et se nourrissent de notre histoire ?
Je ne sais pas comment Moreau et Saez on choisi de bidouiller tout ça ensemble mais je trouve ça beau...
C'est juste beau d'intention et j'aime voir Ana Moreau comme une icône lorsqu'elle les incarne ainsi, au point de nous rappeler ses perruques...
C'est très subtil, évocateur... C'est un rappel comme un hommage (même si, mon Top number one, c'est cette interprétation de Germaine en novembre 2019 au Zénit de Toulouse …
« La mort des icônes », je la vois jusque là...
Na!
La mort des icônes, c'est savoir les faire vivre encore.
