Énorme !
Donc en 1 image, on a :
* James bond
* le dernier des mohicans
* d'Artagnan
* borat
* magnum
Je n'ai pas vu ce film !
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Audrey 83il fait dangereusement beau
Pas d'accord, la plupart des gens sont satisfaits de déléguer ça aux autres, même si ça signifie compromettre la survivance de sa propre espèce.
On avait dit qu'une seule fois par jour !L’incarnation d’un luxe rare et exclusif, Orchidée Impériale Gold Nobile est la dernière avancée de la ligne de soins complets d’exception Orchidée Impériale. Guerlain crée Orchidée Impériale Gold Nobile et révèle une nouvelle voie de réjuvénation cosmétique pour la peau, issue de nos recherches en biologie quantique appliquée aux cellules cutanées. Après 20 ans de recherche sur les orchidées et le vieillissement, Guerlain a sélectionné parmi 30 000 espèces, une orchidée prodige de lumière, la Gold Nobile. En agissant à l’échelle de l’infiniment petit, elle aide à restaurer l’émission de biophotons à un niveau se rapprochant d’une cellule jeune¹. La réjuvénation de la peau est amplifiée sur les signes majeurs de jeunesse et de lumière.
Merci pour cette échappéeKwak a écrit : ↑23 nov. 2023, 01:57 On m'avait rendu "Le Songe D'un Homme Ridicule" et il avait rejoint " Les Possédés" dans la poche intérieure de mon manteau. Ça m'a fait rire, parce que le tout faisait bien mille huit cent pages, et quand je suis rentré dans le tramway, ça faisait une bosse toute ronde au travers de ma poche, comme si je bandais du coeur. Tout le monde a levé la tête de son smartphone et m'a regardé, avec ma poitrine asymétrique de vieille amazone de la littérature. Y'a eu un moment de flottement. Comme si je portais une arme.
J'ai failli hurler "Que personne ne bouge ! J'ai du Dosto, et ça va péter ! Tout le monde à terre : c'est une criée !". Alors l'assemblée terrifiée se serait jetée au sol, puis j'aurais commencé par déclamer une longue tirade, de celles de Varvara Pétrovna par exemple, avec ses envolées toutes soviétiques, et ça aurait volé quelques instants aux gens, ça aurait tué quelques story à la con, ça aurait dégoupillé quelques valves poétiques jusque sur les murs, ça aurait amené du théâtre dans tout ce cinéma, dégueulé des gerbes de noir et de blanc au milieu de ces écrans haute-définition qui ne disent plus rien.
Mais j'ai sorti mon livre et je n'ai pas osé crier. La vieille du milieu s'est étonné que je sorte un bouquin à la place d'une bière, et au fond, elle n'avait pas tort. J'avais soif d'improvisation, j'avais soif de fête, j'avais soif de conversations enflammées et j'avais soif de rire. Ne trouvant ça que rarement, je buvais du Dosto.
Goutte à goutte.
J'ai posé mon cul sur le siège du fond et j'ai amorcé mon bouquin, seul. En quelques instants le tramway volait en éclats, le réel s'atomisait et la Russie absurde et cynique de mon vieil ami me tendait ses bras givrés. Malgré ce que nous nous dîmes (à voix basse, il est vrai), personne ne se jeta à terre. Il y avait pourtant de quoi. Tant pis ! Certains livres sont plus vivants que cent mille âmes dans les tramway.