revu scène de la vie conjugale de Bergman, le genre de film qu'il est bon de voir tous les 5 ans, le genre de film qu' on ne revoit jamais de la même façon, qu'on peut percevoir différemment d'un visionnage à l'autre. Fascinant, captivant. La première scène incarne le couple mensonge qui "se raconte des histoires" et la dernière le couple vérité, entre temps il s'est passé 20 ans où ils se sont dépouillés des conventions pour devenir clandestins, deux êtres qui se demandent s'ils s'aiment à la fin du film ou s'ils n'ont pas réussi à se quitter tout simplement, à quitter leur verbe, leurs refrains, parfois leurs sarcasmes. Plus ils divorcent plus ils se rapprochent. Ils ne se font pas des déclarations, ils se font plutôt des interrogations . La scène de rupture où il lui dit qu'il va la quitter est prodigieuse, tant cette scène ressemble à tout sauf à une rupture. Amateurs de comédies romantiques s'abstenir .

oui, j'ai essayé de brouiller les pistes avec une photo où ils ne sont que 2

y a un jack dans oblivion, mais on ne sait qu'à la fin du film qu'il a recommencé à vivre je crois

beau film contemplatif, il parait que son dernier "une vie cachée " est excellent.

allez du beau monde par ici

tree of life peut-être

Alain57 a écrit : ↑29 févr. 2020, 22:24

<3

la version 2017 à la guitare , la version 2019 à la batterie (à 8 min), à Grenoble il nous a dit que la flamme a été ravivé




"dans tes yeux y a la flamme qui ne s'éteint pas"

retour en 2017 à Marseille et qu'est-ce que c'est bon de se retrouver là-bas à nouveau , tape des mains ou lève le poing!



et au bord de la plage (10 min est-ce que tu vois le printemps!!!!!!!!!!!), j'adore cette version printanière, enfin estivale...des festivals en bords de plage, y en aura t'il encore? , des claques qui réveillent

"entre la thèse et l'anti-thèse
dans la chaleur rouge de la braise
dis-moi quand tu regardes au fond des mauvais temps des horizons
est-ce que tu vois le printemps?!!!!!"

(…)

"y a de l'espoir dans les chansons"

et à 44 min Marie ou Marilyn

sans transition

"et me laisses pas Marie" (…)"y a pas besoin de maison Marie quand on a l'horizon"

enchainement au bar tabac du populaire

et 59 min fils de France et 66 min la version into the wild 2013 et 70 min la petite couturière, l'apothéose!

au gaouhhhh ouh ouh, ce fut court mais tellement intense!



poupet la rochelle, et le sud-est alors, quand est-ce qu'il y retourne?
Arles/Nîmes je me demande où cela en est

Aux arbres

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.

Victor Hugo

Charlotte a écrit : ↑01 mars 2020, 12:39 Peb le voilà le lien avec le potager !!!

<3
ça manque de légumes mais quelle jolie idée que d'écouter la nature.

" la Genèse montre que culture et agriculture entretiennent une relation intime via leur matériau commun : la terre. Car, on s'en souvient, Dieu crée l'homme à partir de la glaise qu'il pétrit et à laquelle il donne un souffle, pour distinguer cette pâte à modeler haut de gamme de sa forme triviale également présente chez les animaux. La terre qui compose l'homme et celle dans laquelle s'enracinent le blé, la vigne, l'olivier sont une seule et même matière. La culture d'un homme se confond avec son agriculture : il s'agit de transformer un champ d'épines, un roncier, un ramassis de chardons, et de plantes urticantes ou vénéneuses en jardin magnifique." Onfray dans Cosmos

la musique végétale, j'adore le concept



"arbres de la forêt vous qui connaissez mon âme" Victor Hugo

Il existe même un chêne qui chante

"A l'heure de la guerre, des champs d'horreur, faire de la terre un champs de fleurs"

orlan artiste body art, a fait 7 opération de chirurgie esthétique, elle est dingue

un corps livre

https://www.orlan.eu/works/performance- ... ery/page/2

american-indian self-hybridizations, 2005-2008



le drapé baroque

la maria de la folle artiste Orlan

http://www.orlan.eu/portfolio/buste-en- ... nte-orlan/

--- a écrit : ↑25 févr. 2020, 10:41

<3

ah la douceur du jazz, ça détend

dans la même veine, entendu ça aujourd'hui, musique réconfortante.



et puis entendu celle-là aussi, et quelle écriture au final dans cette chanson dont on connaît souvent que le refrain.

"surgissant de la plaine un bateau viendra", le tendre espoir planqué derrière le brut de décoffrage.



"au bateau phare de tes paupières" tous les espoirs tendres nichés dans les regards des amours , à la recherche de la lumière, ce vers parfait tellement bien souligné par l'instrumental .



des oubliées ritournelles aux airs très entraînants, au rythme ludique et irrésistible, à l'écriture parfaite, il les chante tellement bien, pour ça qu'elles s'écoutent spécialement bien en live.

arrivée en gare du weekend , grasses matinées en perspective

lol je suis allée jeté un coup d'œil à sid vicious, effectivement ce n'est pas le même registre haha



bon ben le suspense continue

CellarDoor a écrit : ↑28 févr. 2020, 19:10

suffragettes AB a écrit : ↑27 févr. 2020, 23:40

Syd Matters me fait penser à Upside Down (quoi que vous puissiez en penser)

pas vu ce film, on peut citer clara scheller aussi avec "to all of you" , ça me fait aussi penser à l'époque où je téléchargeais sur emule, et sinon pour l'anecdote florent marchet a quand même pompé la mélodie de stone man ici à 2 min 32, en mode ralenti , j'adorais cette chanson à 19 ans, ça date !