le voyage dans le passé de Stefan Zweig

"Ils gravirent les hauteurs en silence. En contrebas, les maisons faiblement éclairées s'estompaient déjà; depuis le crépuscule de la vallée, la courbe du fleuve s'étirait, toujours plus lumineuse, tandis qu'en haut, les arbres embaumaient et que l'obscurité s'abattaient sur eux. Ils ne croisaient personne, seules leurs ombres glissaient en silence devant eux. Et chaque fois qu'un réverbère éclairait leurs silhouettes à l'oblique, leurs ombres se mêlaient, comme si elles s'embrassaient; elles s'allongeaient, comme aspirées l'une vers l'autre, deux corps formant une même silhouette, se détachaient encore, pour s'étreindre à nouveau, tandis qu'eux-mêmes marchaient las et distants. Il regardait, comme en exil, ce jeu étrange, la fuite suivie d'une étreinte sitôt défaîte de ces silhouettes sans âme, de ces corps ombreux, qui n'étaient pourtant que le reflet des leurs, il regardait avec une curiosité maladive se dérober et se rejoindre ces figures inconsistantes, et il en oubliait presque celle qui était bien vivante à côté de lui, au profit de son image noire, glissante et fuyante. Il ne pensait à rien de précis et sentait confusément que ce jeu cherchait à lui dire quelque chose de profondément enfoui en lui, comme une source, et qui jaillissait avec violence maintenant que le souvenir s'y aventurait, brusque et menaçant, pour aller y puiser. Mais qu'est-ce donc? Il se concentra, que cherchait à lui dire ces ombres qui cheminaient, dans ce bois qui s'endormait: ce devait être des paroles, une situation, une expérience vécue, entendue, ressentie, comme enveloppée dans une mélodie, une chose enfouie tout au fond de lui, qu'il n'avait pas perçu depuis des années. Et cela éclata soudain, éclair déchirant l'obscurité du souvenir: c'était bien des paroles, un poème qu'un soir elle lui avait lu dans sa chambre. Un poème, un poème français, il en connaissait chaque mot, et comme apportés par une vent brûlant, ils étaient là tout d'un coup sur ses lèvres, il entendit, à une décennie de distance, prononcés par sa voix à elle, ces vers oubliés d'un poème étranger:

dans le vieux parc solitaire et glacé, deux spectres cherchent le passé

Et à peine ces vers eurent-ils fusé dans sa mémoire, que toute la scène lui revint comme par magie: la lampe répandant sa lumière dorée dans le salon obscur, où un soir elle lui avait lu, ce poème, u ce poème de Verlaine. En la voyant obscurcie par l'ombre de la lampe, assise comme autrefois, proche et lointaine à la fois, aimée et inaccessible, il sentit tout d'un coup son coeur s'emballer, enthousiasmé d'entendre sa voix se moduler sur la vague sonore du vers, de l'entendre prononcer (même si ce n'était que dans un poème _ les mots "nostalgie" et "amour",), mots d'une langue étrangères certes, et destinés à des étrangers, mais néanmoins grisant, prononcés par cette voix, sa voix.

Comment avait-il pu oublier cela, pendant des années, ce poème, cette soirée où, seuls dans la maison, et troublés par cette solitude, ils avaient fui les périls de la conversation pour le terrain plus rassurant des livres, où, derrière les mots et la mélodie, avait parfois clairement brillé, comme une lueur dans des buissons, l'aveu d'un sentiment plus intime, étincelles insaisissables, qui, bien qu'évanescentes, les rendaient heureux. Comment avait-il pû oublier cela si longtemps? Mais aussi, comment était-il soudain revenu ce poème perdu? Sans réfléchir, il se traduisit ces vers. Et à peine se les était-il dits, qu'il les comprenait déjà, et qu'il en détenait la clé, lourde et scintillante, l'association d'idées qui soudain avait arraché, si net, si palpable, du fond d'un puits d'eau dormante, ce souvenir, précisément celui-ci: ces ombres, elles étaient là, sur le chemin, les ombres, qui avaient touché, réveillé les mots par elle prononcés, oui, mais bien plus encore. Et dans un frisson, il perçut soudain, effrayé, le sens de cette révélation; ces paroles étaient prémonitoires: n'étaient-ils pas eux-mêmes ces ombres qui cherchaient le passé et adressaient de sourdes questions à un autrefois qui n'existait plus, des ombres, des ombres qui voulaient devenir vivantes et n'y parvenaient plus, car ni elle ni lui n'étaient plus les mêmes et ils se cherchaient pourtant, en vain, se fuyant et s'immobilisant, efforts sans consistance et sans vigueur, comme ces noirs fantômes, devant eux? Il dut sursauter sans s'en rendre compte, car elle se retourna: "qu'-as-tu Louis? A quoi penses-tu?" Mais il éluda "rien, rien" Et il se contenta de plonger plus profondément en lui-même, dans cet autrefois: cette voix, la voix prémonitoire du souvenir, ne voulait-elle pas une fois encore lui parler et, grâce au passé, lui révéler le présent?"



Le rêve d'Emile Zola

"Les soirées suivantes, parmi les étoiles, elle vit paraître le mince croissant de lune nouvelle. Mais l'astre déclinait avec le jour finissant et s'en allait, derrière le comble de la cathédrale, pareil à un oeil de clarté vive que la paupière recouvre. Elle le suivait, le regardait s'élargir à chaque crépuscule, impatiente de ce flambeau, qui allait enfin éclairer l'invisible. Peu à peu, en effet, le Clos-Marie sortait de l'obscurité, avec les ruines de son vieux moulin, ses bouquets d'arbres, son ruisseau rapide. Et alors, dans la lumière, la création continua. Ce qui venait du rêve finit par prendre l'ombre d'un corps. Car elle aperçut d'abord qu'une ombre effacée se mouvant sous la lune. Qu'était-ce donc? L'ombre d'une branche balancée par le vent? Parfois, tout s'évanouissait, le champ dormait dans une immobilité de mort, elle croyait à une hallucination de sa vue. Puis, le doute ne fut plus possible, une tache sombre avait franchi un espace éclairé, se glissant d'un saule à l'autre. Elle la perdait, la retrouvait, sans jamais arriver à la définir. Un soir, elle crut reconnaître la fuite leste de deux épaules, et ses yeux se portèrent aussitôt sur le vitrail: il était grisâtre, comme vidé, éteint par la lune qui l'éclairait en plein. Dès ce moment, elle remarqua que l'ombre vivante s'allongeait, se rapprochait de sa fenêtre, gagnant toujours, de trous noirs en trous noirs, par mi les herbes, le long de l'église. A mesure qu'elle la devinait plus proche, une émotion grandissante l'envahissait, cette sensation nerveuse qu'on éprouve à être regardé par des yeux de mystère, qu'on ne voit point. Sûrement, un être qui était là, sous les feuilles, qui, regards levés, ne la quittait plus. Elle avait, sur les mains, sur le visage, l'impression physique de ces regards, longs, très doux, craintif aussi; elle ne s'y dérobait pas, parce-qu'elle les sentait purs, venus du monde enchanté de la Légende; et son anxiété première se changeait en un trouble délicieux dans sa certitude du bonheur. Une nuit, brusquement, sur la terre blanche de lune, l'ombre se dessina d'une ligne franche et nette, l'ombre d'un homme, qu'elle ne pouvait voir, caché derrière les saules. L'homme ne bougeait pas, elle regarda longtemps l'ombre immobile. (...) C'était une ombre compagne de la sienne, elle avait deux ombres, bien qu'elle fût seule avec son rêve.(...) Deux soirées s'étaient passées encore, lorsque, la troisième nuit, en venant s'accouder, Angélique reçut au coeur un choc violent. Là, dans la clarté vive, elle l'apperçut debout, tourné vers elle. Son ombre, ainsi que celle des arbres, s'était repliée sous ses pieds, avait disparu. Il n'y avait plus que lui, très clair. (...) Le prodige s'achevait enfin, la lente création de l'invisible aboutissait à cette apparition vivante.(...) Angélique le regardait toujours. Il leva les deux bras, les tendit, grands ouverts. Elle n'avait pas peur, elle lui souriait."

le piano à la plage bien vu.

Pour le nom famille et la référence explicite dans shalala au tourbillon de la vie et à son ascenseur pour l'échafaud; Jeanne Moreau bien sûr et par voie de conséquence on peut fouiller aussi dans la filmographie de Guy Gilles " Je croyais que la vie est un poème"

tantôt en noir et blanc, tantôt en couleur le film "l'amour à la mer"


ANAtoline "l'important c'est d'aimer"

contente que mon enthousiasme, au sujet de mes récentes découvertes et investigations sur les potentielles références de l'univers Ana Moreau, soit partagé.
Un film qu'ils ont omis de citer je pense dans le blow up, c'est la reprise en film du roman de Stendhal "De l'amour", bien qu'il y ait un clin d'oeil à Stendhal dans la bande son écrite par Gainsbourg pour le téléfilm "Anna" qui lui a été cité.



un extrait du film qui donne la définition de la cristallisation de Stendhal, ça donne envie de le voir ce film:

extrait du film d'anticipation "alphaville", des mots de la "capitale de la douleur"

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 87989.html

"la vie dans les siècles comme une étoile filante"

" je resterai là comme est celui qui rêve sans dommage sur les bords de la mer où recommence la vie, seul ou presque sur le vieux littoral parmi les ruines d'anciennes civilisations (...)je commencerai peu à peu à me décomposer à la lumière déchirante de cette mer, poètes et citoyens oubliés..."

"""J’ai revu récemment à Berlin « L’homme à la caméra». C’est incroyable, la force de ce film, projeté comme ça dans un bar : les visages, la qualité des plans, la proximité des visages, la façon qu’ils sont presque comme penchés au dessus de la caméra, comme s’ils nous regardaient au dessus d’un puits. Qu’est que c’est que ça ? Pourquoi il a filmé ça comme ça ? On voit des centaines de plans de visages quand on regarde la télévision, quand on regarde les films, on voit chaque jour des centaines de plans de visages, mais il n’y a pas un visage qui reste, il ne sont pas finis, ils ne sont pas cadrés, il n’y a pas d’attention, celui qui filme ne s’engage pas, il engage rien dans ses relations, il pourrait filmer n’importe quoi, d’ailleurs il filme n’importe quoi. Mais quand on voit un visage par exemple, un visage de Vertov, il reste en mémoire, comme aussi les visages dans « L’évangile selon Saint Mathieu » de Pasolini, ces visages, ces plans de visages."""

Philippe Grandieux

très belle analyse @EL

Si tu me permets je rajouterais Anna Karina dans ta liste des icônes , la première des poupées russes.

Sans chercher sur le net, et par pur hasard de la synchronicité, je suis tombée aujourd'hui à la médiathèque sur le téléfilm "Anna" de Pierre Koralnik dont la bande son est signée Gainsbourg. Si Ana Moreau est un pseudonyme, je crois que c'est l'ultime référence, l'esprit iconographique de "roller girl", "ne dis rien" (Florence/Shalala), un voyage dans le temps que nous propose ces deux là .



l'ambiance tournage du clip







Pierrot déjà en 2017 elle y était Anna Karina , la référence de Florence et Shalala


Voilà pour l'aspect glamour des icônes, pour illustrer la mort des icones la référence serait peut-être ci-dessous:

Une cover de Gainsbourg "les amours perdues" dans un film où il est question de baignade, beaucoup moins glamour, l'aspect mortifère dans le titre "la mort des icônes".



la bande annonce du film est sans appel:


et pour le titre du topic des murmures



une interview de philippe GRandieux qui explique, qui fait écho à la démarche du clip en noir et en blanc et ensuite légèrement en couleur, l'extrait en question:
""""Mais ce qui me fait faire les films, ça ne vient pas de là, ça vient d’un paysage, d’une certaine qualité de la lumière, la façon qu’a le ciel, comme aujourd’hui, d’être à la fois très éblouissant et comme empreint d’une grande mélancolie. C’est une lumière très mélancolique comme celle d’aujourd’hui, on sent que l’été se termine, que quelque chose d’achève. Il y a une forme de…, une manière que l’on a d’être pris dans cette circularité du temps et cette lumière-là, si particulière, me donnerait aujourd’hui envie de tourner. Ça peut être ça d’ailleurs, juste tourner un visage.""""

(...)

""""Tout d’un coup, je vois quelque chose, je m’en approche puis j’arrête, je reviens et reprends le mouvement, Je reviens sur la même chose, mais elle n’est déjà plus tout à fait la même, je m’approche peut-être d’une autre manière. Ensuite, je reste longtemps et quand je vais monter, je prendrai juste ce moment là, la fin, le bout de course, juste ce qu’il reste de la fin, peut-être quelques secondes. Mais avant, il y aura eu tous ces mouvements.""""

l'interview entier ici pour les curieux des rivières à l'envers:

https://stephane-deluermoz.fr/2014/03/i ... randrieux/

Nobody a écrit : ↑26 févr. 2022, 09:37 Ça n'a rien à voir avec l'aimer ou pas l'aimer.
Le droit à la critique peut être objectif et c'est aussi fait pour s'améliorer.
Moi je trouve ça inexpressif et qu'elle "chante" pareil. Elle ne sait pas chanter, je veux dire que c'est pas une grande voix, elle essaye de faire quelque chose avec ses qualités c'est bien mais ça ne peut pas passer à chaque fois. J'aime beaucoup Florence et les lieux du crimes. Mais là désolé je vois pas ce que tu trouves de bon. Globalement ça a jamais cassé trois pattes à un canard en toute objectivité. Et hormis les fans de Saez personne ne la connaît, si elle veut percer mieux vaut leur plaire. Et c'est pas parce que Saint Damien est derrière qu'on a pas le droit de critiquer négativement. Si ça plaît pas aux gens, ça plaît pas aux gens.

ah mais tu as le droit de ne pas aimer sa façon de chanter ou de la trouver monotone, pour ma part je trouve que c'est le contraire, cela relève de la subjectivité, en revanche c'est malhonnête de ta part de faire passer ta subjectivité pour de l'objectivité en disant " Mais là désolé je vois pas ce que tu trouves de bon. Globalement ça a jamais cassé trois pattes à un canard en toute objectivité."..."

parce-que "là désolé je vois pas pourquoi tu juges l'oeuvre sur un ton professoral. Finalement on s'aperçoit que globalement y a une cohérence dans les 4 chansons de Moreau à mon avis, , selon ma subjectivité c'est abouti." Il y a des gens qui aiment cette chanson, ça transpire pas sur le forum mais ma foi ça match ailleurs. Et j'espère que la chanson n'est plus sur écoute car c'était une fuite, qu'elle ne devait pas sortir en ce moment, et qu'elle fera partie de l'oeuvre, parce-que moi cette chanson elle m'a touché et ce beaucoup plus que les 3 autres.

Le droit à la critique ne peut être que subjectif, surtout en ce qui concerne l'art, ne jamais faire passer son avis personnel pour parole d'évangile ou expertise, et ne jamais traiter l'art de façon scolaire, tout cela est affaire de sensibilité, d'affinité avec ce qui est proposé, as-tu déjà pensé que Saez devait s'améliorer lorsque ce qu'il proposait n'emportait pas ton adhésion? Non parce-que tu le considères comme un artiste à part entière, sa qualité d'artiste n'a plus à être prouvé et qu'il a 20 ans d'expérience, alors ta réaction professorale peut s'entendre étant donné qu'Ana Moreau est à ses prémisses artistiques, néanmoins objectivement on peut la qualifier d'artiste et donc on fait comme avec Saez on se garde de traiter avec condescendance une chanson comme une copie scolaire, n'est maître ou maîtresse de son art que celui qui le crée, avec "shalala" la globalité de ce qu'elle propose a pris une autre tournure pour moi, c'est monté d'un cran, ça y est j'adhère et j'attends la suite.

n'est plus sur écoute sur spotify désormais.
J'ai réécouté Florence, ben il se trouve que shalala y fait écho, c'est comme une reformulation dans une atmosphère différente, dans Florence le ton est plus grave et premier degré (autrement dit pour moi le too much je le vois plutôt là-dedans), dans "shalala" derrière ses apparences légères à un moment donné on sent quelque chose de plus viscéral "comme un sourire où cache un cri" pour reprendre une formule "des lieux du crimes", "enlève ton masque" elle chante différemment aussi, de manière évaporée comme pour retranscrire l'engourdissement léthargique de la jeunesse, des nuances discrètes comme dans le clip en noir et blanc et le clip où il y a un peu de couleur, comme un reflet des nuances de ton dans le chant Moreau, nuances qui traduiront les différents visages de l'iconographie féminine, non non ce n'est pas de la monotonie, c'est de l'impressionnisme, dans les 4 chansons l'interprétation est différente, en fait curieusement elle chante différemment sur les 4, c'est tout le contraire.

M'enfin comme l'a dit tesco la présence de plus en plus affichée d'Ana Moreau n'est pas du goût de tout le monde, présence ou peut-être qu'il s'agit même d'un processus de "co-création" (qui ne date pas d'aujourd'hui visiblement et auparavant ça ne dérangeait personne), pourtant c'est désormais le chemin que semble vouloir emprunter Damien de plus en plus en franchement, ce qui modifie les couleurs de son oeuvre, de leur oeuvre commune et n'emporte pas pour l'instant l'adhésion, le changement c'est maintenant, va falloir l'accepter les gars .

donc je requote tesco au pluriel : "ah vous l'aimez pas ana mdr et pourtant elle va faire partie d l'oeuvre future grandement ^^, elle fait partie du tableaux de saez maintenant, vous risquez d'ètre souvent déçu du coup."

Les 13 soldats morts sur l'île des serpents ne se sont pas rendus, je me demande si les 13 étaient ok pour que l'un d'entre eux aille dire au navire russe d'aller se faire foutre...je crois bien que sur les 13 y en a qui auraient préférés se rendre et vivre encore, l'île des serpents, un morceau de terre...la guerre pour de la boue...aller tuer des hommes pour un morceau de terre c'est ça la guerre, la stupidité des frontières, et le soldat qui a dit hollywoodiennement au navire russe d'aller se faire foutre était un peu inconscient sûrement, il n'a pas mesuré que cela serait ses derniers mots, certains de ses collègues auraient peut-être préférés se rendre et pas mourir pour sauver de la boue, l'île des serpents une île déserte. Mettre des hommes en terre pour un morceau de terre perdu au milieu de la mer noire, non franchement poutine est indéfendable.

En ce qui concerne tes 20 ans d'investigations alchimie, il va peut-être falloir les remettre en question, tu sais se faire l'avocat du diable est peut-être original mais en effet cela ne rend pas plus intelligent...en même temps 20 ans d'investigations, forcément c'est pas maintenant que tu vas faire le mec lambda qui admet son impuissance vis à vis de la géopolitique...à la place de Macron toi tu checkerais poutine façon prince de bel air en lui disant de continuer de mettre à l'amende l'otan...vas-y mec nique l'otan...non mais soyons sérieux deux minutes...ok la géopolitique j'y connais rien, je ne peux pas me vanter de 20 ans d'investigations en géopolitique (putain alchimie 20 ans dans une vie consacrée à la geopolitique et tout ça pour pas un kopec! Les gafa américains ont monopolisé 20 ans de ta life, il faut peut être sortir de l'otan, mais toi à ton échelle tu combattrais mieux les américains en sortant des gafas non?)

donc voilà pas besoin d'être un connaisseur en la matière pour se rendre à l'évidence que pour le coup c'est David contre Goliath.

https://www.courrierinternational.com/a ... ky-poutine

Ne me remercie pas alchimie, il fallait qu'un jour quelqu'un te le dise en des termes plus diplomates, 20 ans d'investigations c'est trop alchimie, trop!

un livre qui suscite dés les premières pages beaucoup d'affection, un livre doudou pour quadra ou futur proche quadra



l'extrait que j'ai préféré pour l'instant en audio

iconographie

ah dommage qu'elle ne soit plus disponible à l'écoute, je reviens des courses, je voulais la réécouter, la mort des icônes c'est le cas de le dire, la chanson canon et hop plus de chanson, hop disparu la chanson, la mort des chansons, bon en espérant qu'elle ressuscite bientôt, car c'est vraiment une belle chanson, émouvante (oui j'ai versé ma larme j'avoue ) et par définition la tendresse vaillante du coeur archétypal féminin mais pas que féminin (ANima/ANimus, ANAtoline, ANA Moreau ). Mais ça semblait bizarre car le compte venait d'être créer et n'avait donc pas été posté sur le compte youtube initial d'Ana Moreau.

Pour le coup je suis pas d'accord avec toi angellore, c'est sur cette chanson qu'on commence à comprendre sa façon de chanter, y a une subtilité dans l'interprétation, pour ce qui est de la redondance pas d'accord non plus, c'est comme pour le clip en couleur et l'autre en noir et en blanc, c'est comme pour un thème en musique qui peut être interprété et ré interprété avec des nuances en plus ou en moins, des variations, c'est de l'impressionnisme, un même paysage mais selon la lumière une atmosphère différente ou légèrement différente...à une époque je disais Saez c'est de l'expressionisme, ben on dirait que ça navigue un peu plus vers l'impressionnisme.

CellarDoor a écrit : ↑25 févr. 2022, 10:47

E.L a écrit : ↑25 févr. 2022, 10:26 Et si on reparlait music plutôt...

Y'a ça qui est apparu recèment :

Merci

J'accroche direct sur celle-là, pour moi la meilleure chanson d'Ana Moreau.