Ouais.. comme il disait, la vieillesse a frappé à la porte.. Je n'ai plus qu'à tenter de retenir tous ces moments qui finiront par se perdre comme des larmes dans la pluie

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Ouais.. comme il disait, la vieillesse a frappé à la porte.. Je n'ai plus qu'à tenter de retenir tous ces moments qui finiront par se perdre comme des larmes dans la pluie
Au petit matin, une musique résonne
Me sauvant des griffes cruelles d’Éphialte
Pour me jeter dans ce moderne enfer d’asphalte
Où les sages pareils à des sots déraisonnent
Chacun a un avis sur tout et le claironne
Pétris de suffisance, jamais ne font halte
Et à ceux-là que l’anticonformisme exalte
De leur piédestal, Fortune les déboulonne
Petits rien que nous sommes, tristes vanités
Nous nous étouffons dans nos propres vérités
Et nous croyons qu’un jour le soleil brillera
Mais si sagesse entre en nos âmes malivoles
Et si nous pouvions éviter la camisole
Peut-être bien qu’un jour le soleil brillera
Bien sûr, YouTube n'altérerait jamais les pistes son...Unvisiteur a écrit : ↑02 mars 2025, 13:22 Il a toujours mis que des versions éclatées en mp3 sur son site de merde, même pas du format hi-res ou même cd... le mp3 est vraiment le pire format le plus condensé qui puisse exister et par rapport aux enregistrements que j'ai fais hier, ils ont été fait avec un ampli donc vous aurez la même qualité en DL mais en moins puissant.
On attend parfois des années entre ses albums, quelques jours de + ce n'est pas bien grave... C'est un coup à le pousser à la retraite anticipée de procéder ainsi (sans même discuter de la mise en danger du forum et d'éventuelles conséquences légales...)Messina a écrit : ↑02 mars 2025, 13:17il va le mettre en libre accès dans la semaine et top qualité pas fait à l'arche par des pourrifloderacflo a écrit : ↑02 mars 2025, 12:53 Bonjour et bienvenue à moi,
D'abord, merci a ceux qui ont mit sur les réseaux l album pour les personnes comme moi qui auraient adoré payer sa place pour écouter dès le début ! =D (ok c'est pas top)
Ensuite, j'aimerais tellement pouvoir télécharger l album, mais non, pas possible même en voulant payer son travail !
Alors, je demande à ceux qui ont pu télécharger l'album en bonne qualité un lien mega upload ou autre. juste pour patienter le temps que le Monsieur pense aux oubliés comme moi qui payeront son album quand ils le pourront !
Merci infiniment à ce forum (que j'ai découvert hier, (hasard ? non, impossible))
On se voit a Lille, Reims, Montpellier et + si affinité !
Nope, le lien est pété, on ne download en fait qu'un bout de HTML. J'imagine que le fichier doit être présent sur le serveur, faut juste trouver comment...
Tu te rappelles le PDF avec les paroles ? J'ai reçu un mail salé quelques jours après le concert de Paris-canapé, me menaçant de poursuites judiciaires
Elie a écrit : ↑07 juil. 2023, 19:27 Oui en France c'est 100€ ttc, il y a 17€ de TVA c'est logique.
En fait je comprends pourquoi il met ça aussi cher.
Je pense qu'il sait qu'il y a pas beaucoup de fans qui peuvent se le permettre.
Mais il n'y en a pas besoin de tant que ça pour couvrir le budget j'imagine. 3 ou 4000 ?
Vu la présentation de l'opération, il pourrait avoir l'honnêteté de dire combien il doit en vendre et d'afficher le nombre vendu.
Parce que là, il donne une sorte de "contrat" aux gens, mais on a aucun moyen de vérifier qu'il est tenu. Peut-être qu'il va quand même publier à perte ou ne jamais publier même si c'était remboursé.
Site surchargé j'imagine. Ou configuration foirée- Bref, on attend, avec l'apéro
L’œuvre triple album Apocalypse de Saez sera divulguée lors d’une séance “Pay per view”, en l’occurrence lors d’une séance “Pay per listen”.
Comme un ciné un samedi soir d’automne,
cet automne
La découverte du triple album de quatre années de travail, comme un concert.
Comme une séance de cinéma extraordinaire, comme un championnat du monde de boxe.
Cette séance n’aura lieu qu’à partir du moment où le nombre de personnes inscrites correspondra au coût de la production du disque.
Une fois le nombre de participants atteint, nous fixerons la date dans les jours ou proches semaines qui suivront car l’œuvre est déjà terminée,
et c’est une œuvre “Messinesque”…
Cette séance sera une véritable diffusion audio, pas une liste de pistes sur lesquelles on fait play ou pause. Une véritable écoute ininterrompue d’un voyage de trois heures.
Que ceux qui ne peuvent pas mettre la somme d’argent se réunissent à trois, quatre ou cinq chez eux autour d’un bon whisky.
Que ceux qui ont un peu plus de p’tits sous payent plusieurs séances au prix fort s’ils le veulent.
Ces tout premiers auditeurs, par leur honnêteté intellectuelle et leur résistance culturelle, permettront à tous de jouir d’un “fait-main” qui n’existe plus chez aucun artiste.
Un zénith virtuel plein peut permettre à l’humanité de l’écouter pour l’éternité, et gratuitement s’il le veut.
Car une semaine après l’écoute, ce triple album sera disponible en téléchargement gratuit pendant une semaine pour tout le monde, sur Culture contre culture, mais également à l’écoute sur toutes les plateformes pour ceux qui préfèrent. Bref partout dans le monde virtuel.
Pourquoi 100 euros ?
Parce qu’écriture chaque jour de ma vie.
Parce que 2 ans de studio.
Parce que chaque salaire de chaque musicien et de chaque technicien…
Parce que :
Qui a décrété que Mozart était au même prix que les bruits des Bonobos ?
Nous ne sommes pas Mc Donald,
nous sommes le 4 étoiles Michelin à la saveur du plat mijoté Grand-Mère.
Nous ne sommes pas “made in l’enfant esclave”, nous sommes la petite couturière française.
L’industrie du stream, c’est le nivellement par le bas du bas.
Au bout de dix ans, elle donne le peu de trésorerie nécessaire aux boîtes à rythmes et aux samples gratuits, mais certainement pas de quoi payer à leur juste valeur les meilleurs musiciens du monde…
Si le monde ne fait pas la différence entre Billie Eilish (pour ce qu’il y a de mieux…) et Jeff Buckley, c’est son problème…
Je sais qu’aux oreilles d’un grand nombre, aucune différence ne se fait.
Mais aux miennes la différence est énorme.
Aucune comparaison possible entre des duplicatas de la musique au mètre et l’intégrité unique de chaque seconde de mes albums, du travail acharné de ses poésies.
La cathédrale de mon œuvre en est la preuve. Et je le dis avec l’humble prétention du compagnon du devoir tailleur de pierre, moi le tailleur de mots.
J’ai toujours tout mis dans mon Art, et je l’ai fait une nouvelle fois ces quatre dernières années.
Aujourd’hui, le streaming, c’est rémunérer l’artiste centimes par centimes sur des années. Sa production mettra dix ans à rapporter ce qu’elle rapportait en trois mois avec les ventes d’un objet. Il faudrait donc attendre dix ans avant de pouvoir refaire un album…
Mais surtout, celui qui paye met sa thune dans un pot commun où la monnaie est l’audimat, où donc les musiques de bonobos décérébrés prennent l’argent de celui qui écoute Jacques Brel ou PJ Harvey une fois par mois…
(car les gamins écoutent 50 fois par jour ce qui parle au cerveau d’un gamin de 14 ans d’aujourd’hui… et vu le niveau des cerveaux de la jeunesse, t’imagines le niveau culturel de ce que la majorité d’entre eux écoutent)
Le règne du vide qui braque l’orfèvrerie.
Cette économie est une aberration culturelle, une honte intellectuelle, un banquet de merde préfabriquée qui ne permet plus qu’à la merde des fêtes foraines d’exister et qui participe à mener ce pays où il en est.
Mais pourquoi ce que tu payes ne va pas uniquement à ce que tu écoutes ?… C’est pourtant simple à faire,
On divise ton abonnement chaque mois pour ne le reverser qu’à ce que tu auras écouté.
Non non trop équitable,
Faisons s’abonner les parents grâce à Nirvana et Michael Jackson, mais prenons toute la thune et reversons-nous tout ça via des contrats d’esclaves que l’on fait signer à des putes à clic influenceuses qui vont nous faire des “albums” à 5000 euros…
J’inverse le paradigme.
Terminé le “on livre et advienne que pourra” dans la course aux têtards de l’esclavage,
Terminé les “nous paierons les musiciens à la fin du bal”.
Fini.
À force d’abonnements mélangeant le fast-food et la gastronomie,
On nous a amputé du plaisir.
Le plaisir d’attendre le début du film et de ne pas vouloir le rater.
L’attente de l’album,
Le découvrir solennellement,
En être ravi, déçu,
Ressentir la remise en question ou le débat qu’il va créer en nous.
On nous a volé tout ça.
Nous allons retrouver ce goût.
Recréer le théâtre sacralisé.
D’une écoute de 3h.
D’une poésie de 3 ans.
Autour d’un bon whisky entre potes.
Au même moment.
La genèse.
Le premier cri qui donnera le souffle de vie.
Que l’éphémère devienne éternité…
Je préfèrerais même que l’œuvre reste inconnue,
et si c’est le cas qu’elle soit ma dernière,
plutôt que la voir encore violée par ces modernes esclavages adoubés par un monde à vomir.
Attention important !
En un jour ou en une année, mais pas au-delà.
Une fois la moitié de la somme réunie, une première chanson sera dévoilée.
Si au bout d’un an le coût de production de l’œuvre n’est pas atteint, le remboursement se fera et l’œuvre sera mise aux ténèbres,
ne sortira jamais,
et à moi la retraite anticipée !
Pour la logistique :
Nous sommes deux paires de mains pour tout.
Nous ne sommes pas une grande compagnie et nous n’avons pas les facilités d’une industrie qui permette une trésorerie, puisque nous n’avons plus d’industrie du tout.
Le streaming rapporte moins que le mois de salaire d’un vendeur de Kebab,
et les CD n’intéressent plus le peuple, leur vente est devenue anecdotique et ne permet plus que faire deux chansons de Messina… sans parler des vinyles pseudo nouveau/ancien marché qui en permettraient trois notes.
Donc:
Si la séance n’est pas dans vos moyens ne vous saignez pas.
Les remboursements prennent du temps comme certains ont pu le constater pour les deux concerts Mélancolie et Symphonie des siècles,
Nous avons un meilleur système aujourd’hui mais tout reste manuel.
Ne commandez rien chez nous si vous êtes à la seconde,
Restez chez nous si la poésie est la chose que vous aimez le plus au monde
et que pour vous le fait que son existence perdure au travers le temps est une chose essentielle,
comme un principe existentiel indestructible.
Pendant toutes ces années j’ai chanté ma petite couturière,
sans savoir que la petite couturière…
c’était moi.