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par Totoche
05 mars 2024, 13:47
Forum : L'actualité de Saez
Sujet : La revue de presse de l'ours
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Re: La revue de presse de l'ours

Ana qui parle d'elle et de Damien dans la Nouvelle République...

https://www.lanouvellerepublique.fr/ind ... amien-saez

04/03/2024

Tours : rencontre avec la troublante Ana Moreau, la muse de Damien Saez

L’univers d’Ana est peuplé de trolls et de nains, mais les deux créatures qui comptent et ne la lâchent pas d’une semelle s’appellent Lola et Plume, deux petites chiennes adoptées.
L’univers d’Ana est peuplé de trolls et de nains, mais les deux créatures qui comptent et ne la lâchent pas d’une semelle s’appellent Lola et Plume, deux petites chiennes adoptées.

Ana Moreau vit non loin de Tours. La musicienne qui accompagne Damien Saez sur scène, sort son premier album « J’ai rêvé hier soir ». Rencontre dans l’antre d’Ana surplombant la Loire.

Il faut oser une petite grimpette pour atteindre la cave en tuffeau d’Ana qui domine la Loire. Un univers qui raconte des histoires, peuplé de nains à l’extérieur et de trolls à l’intérieur. L’endroit est mystérieux comme elle, la chanteuse, choriste et compositrice.

Ana Moreau aux côtés de Saez depuis 2012
Ana Moreau accueille près d’un feu de cheminée avec ses deux anges, Lola et Plume. Pour la première fois, la Tourangelle se dévoile et ce n’est pas rien ! Elle est la muse de Damien Saez, le « géant » qui remplit des Zénith sans promo, celui qui trace sa route sans chercher à plaire.

Ana est présente à chaque concert, chaque tournée. Elle s’est retrouvée sur la scène de Bercy le 9 décembre 2023 et le 15 novembre devant cinq mille personnes dans le Grand Hall à Tours. « Nous nous sommes rencontrés en 2012 et depuis, nos horizons se sont conjugués dans une inspiration énorme. Nous composons l’un pour l’autre et chantons ensemble. Damien est l’un des plus grands poètes de notre temps », livre la discrète et mature Ana sans aucune prétention.

Les tubes du « monstre » s’enchaînent en communion avec la foule. Parmi les musiciens accompagnant Damien Saez sur scène, Anna tient le chant. On la voit aussi sur les écrans géants des Zénith, dans de nombreux clips et courts métrages.

Aujourd’hui, la Tourangelle sort J’ai rêvé hier soir, son premier album de dix titres. La couverture est signée Damien Saez. « Damien m’a permis de faire ce disque avec des musiciens incroyables au studio ICP à Bruxelles (Belgique) », glisse-t-elle.

Un premier concert solo à Tours à l’automne 2024
« Mon concert est prévu à Tours pour la rentrée. Entre 2013 et 2017, Damien m’a appris le langage du studio, le cinéma, la musique… J’aime la force des grandes chansons en français : Arletti, Barbara, Brel, Brassens… J’utilise le “je” dans mes chansons, il est l’écho de l’autre. Notre propre solitude devient un partage », expose-t-elle.

Les textes d’Ana sont magnifiquement écrits, interprétés par sa belle voix entre douceur et profondeur. Les morceaux Tous les jeunes de mon âge et Pourquoi je t’aime encore en sont le parfait exemple. « J’ai écrit une chanson en hommage à mon école, Saint-Martin à Tours . Dès la maternelle, le bonheur était là. Ensuite, j’ai changé d’établissements bien souvent, dans le sud de la France, l’Espagne… J’étais toujours la nouvelle. Je ne m’enracine jamais d’ailleurs, c’est une habitude ! », partage-t-elle.

Au milieu de ses cabinets de curiosités, Ana revient sur son enfance : le piano commencé à 7 ans ; à 13 ans, sa guitare de nomade ; à 14 ans, son premier chagrin d’amour : « J’étais bonne en français et j’ai toujours écrit des chansons », assure-t-elle. Depuis, celle qui entretient « le feu de ses chansons » au quotidien se nourrit d’écritures et de musique. Une nécessité !
par Totoche
12 août 2023, 19:01
Forum : L'actualité de Saez
Sujet : La revue de presse de l'ours
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Re: La revue de presse de l'ours

Théo qui parle de son frère...

https://www.letelegramme.fr/culture-loi ... 408600.php


À Landerneau, SÜEÜR, le tour de chauffe à la Fête du bruit

Acteur reconnu et jeune frère de Damien Saez, Théo Cholbi débarque à la Fête du bruit aux commandes de SÜEÜR, naviguant librement entre hip-hop et rock. Rencontre.
Entre le phrasé du rap et la puissance du rock, Théo Cholbi tente de tracer avec SÜEÜR une voie originale, faite d’influences multiples et d’expérimentations.

C’est votre première vraie tournée estivale avec SÜEÜR ?

Théo Cholbi : « Oui, j’avais déjà fait quelques festivals comme Rock en Seine ou les Bars en Trans, et puis il y a eu la pandémie de covid. J’avais d’autres festivals de prévus qui sont tombés à l’eau et une tournée qui s’est annulée. Ça nous a mis du plomb dans l’aile, parce qu’on décollait bien, il y avait une très bonne énergie. Pendant la covid, j’ai pris une route plus solitaire, en changeant de musiciens, en me séparant aussi. L’après-covid a été difficile pour les groupes en développement. Alors, faire tous ces festivals, huit cet été, ça fait vraiment du bien et permet de rencontrer enfin son public.


La programmation vous a intégré au vendredi, plutôt connotée musique urbaine, hip-hop, rap…

Il y a certainement moyen que je sois le plus rock. L’album est un peu mixé de manière hip-hop, mais en tant que batteur, je viens du rock. Sur scène, il y a un guitariste et un batteur. Il y a une vraie différence entre le SÜEÜR album et le SÜEÜR live.
Quelles ont été vos influences de jeunesse ?
Je suis né en 1991, je suis passé un peu partout les styles de musique, avec un père qui écoutait Led Zeppelin, un frère (Damien Saez, ndlr), qui faisait du rock français, une mère qui écoutait Dalida, Stéphane Eicher… Moi, j’ai pris en pleine face l’arrivée d’Eminem, et j’adorais Prodigy. Il y a pas mal d’influences, je suis passé un peu par tous les styles des années 1990-2000. J’ai beaucoup fouiné aussi dans les disques du grand frère et du père.


Quel rôle a pu avoir votre grand frère sur votre parcours ?

C’est forcément une influence. Il a quatorze ans de plus que moi, mais on a beaucoup partagé. Mais ce n’est pas une référence directe, j’ai même mis du temps à passer derrière le micro parce qu’il était déjà chanteur. Moi, j’étais acteur et batteur, ça m’allait très bien. Aujourd’hui, j’ai plutôt la manie d’essayer que ça ne sonne pas comme lui, c’est une directive inconsciente… Il y a des tonalités que je ne peux pas utiliser, tellement ça peut ressembler.
On retrouve aussi l’influence de la chanson française sur un morceau comme « Clémence »…
Quand je cherche à poser des textes, j’ai tendance à les mettre sur des trucs rythmés. Là, il y avait mon guitariste Bruno qui a proposé cette compo avec une guitare un peu espagnole, assez lente. Que l’on peut retrouver chez Brel, chez Ferré. Toutes générations confondues, à l’écoute de l’album, bizarrement, c’est le titre qui a impacté le plus, pour des âges différents, des couleurs différentes. On va peut-être creuser un peu plus le guitare-voix.


Votre album explore de nombreux horizons. C’était une volonté de votre part ou un défaut de jeunesse ?

L’album part dans trop de directions, c’est du moins l’avis du label. Il est difficile à défendre commercialement. La colonne vertébrale, c’est le texte, après j’ai peut-être voulu mélanger trop d’influences. Il y a une partie de l’album qui est faite avec l’ancienne formation. Après, j’ai bossé avec un beatmaker belge qui vient du hip-hop, en ramenant un guitariste qui ne connaissait rien au rap. J’ai voulu mélanger urbain, rock, chanson française, du beat, de l’electro. Je ferai attention pour le prochain album (il se marre).


Aujourd’hui, vous vous considérez plutôt acteur ou musicien ?

J’arrive un peu à vivre du cinéma d’auteur, que je fais de manière un peu irrégulière, mais quand même assez présente. Je n’avais pas tourné pendant deux ans. L’année dernière, j’ai tourné pour le film Les Harkis, de Philippe Faucon, fait une apparition dans La nuit du 12, un rôle principal dans un film qui s’appelle The Night. J’ai aussi joué Philippe Poupon dans le film sur Florence Arthaud… En fait, j’alterne les deux.


On a un peu mal à vous imaginer en Philippe Poupon…

Apparemment, quand je souris ou que je rigole, que j’ai la casquette… Même moi, je n’y croyais pas, mais c’est sa femme (Géraldine Danon, ndlr) qui a fait le film. C’est la première fois que je jouais le rôle d’un mec qui n’était pas mort et qui était présent sur le plateau. Visiblement, avec les cheveux et les yeux un peu fermés, ça le fait.


C’est quoi le plus exigeant : la scène ou le cinéma ?

Disons que je fais du ciné pour vivre d’autres vies que la mienne, c’est une manière de fuir quelque part, de manière positive, de changer de costume. Tu laisses Théo à la maison et tu pars avec quelqu’un d’autre. La scène, il y a le truc d’assumer, de se mettre à nu, quoi qu’il arrive. Je n’ai jamais eu le trac sur un plateau, je pense que mon cerveau sait que quoi qu’il arrive, si ça se passe mal, on peut la refaire. Sur scène, la règle, c’est qu’il ne faut pas la refaire. Les deux sont complémentaires.


La Bretagne, vous connaissez un peu ?

Oui, j’ai fait un moyen-métrage au Conquet et du côté de la pointe du Minou. J’ai des amis qui viennent du Conquet vendredi, une amie qui s’appelle Stéphanie Lelo Page. Elle est à la fois championne de boxe et poissonnière. Je suis super content qu’elle vienne au concert ».