C'est surtout que, Romain, ce qu'il produit en bouquins ne lui coûte rien en corrections Visiblement, vendre de la merde ne le dérange pas : le style est absent, l'orthographe est absente, cela nous donne une qualité de bouquin sous zéro (sans encore parler de la qualité de l'objet, uniquement du contenu). Je connais quelques auteurs auto-édités et je peux dire que la relecture et les corrections ont un coût. C'est clair qu'en vendant des bouses au prix d'un vrai livre, le profit est un peu plus rapide... Déçue une fois. Plus jamais. Un livre bourré de fautes, pour moi, c'est juste bon à se torcher. Ça fait cher le PQ
En ce qui me concerne, jamais de déception avec ce que nous livre Damien. Oui, il y a des choses qu'on attend toujours. Oui, il y en a peut-être dont on ne verra pas la couleur. Mais cet argent, il ne me l'a pas volé, je lui ai confié volontairement. Et même en sachant ce que nous savons aujourd'hui, je ne changerais pas ma façon de faire. Parce que si les projets voient le jour, je sais que ça en vaudra la peine et si ça tombe à l'eau, la seule personne à qui je peux reprocher quelque chose, c'est moi. Comme quand je fous 4€ dans le putain de bulletin d'euromillions et que je ne récupère pas ma mise. Personne ne m'a forcé la main. Et je ne roule pas sur l'or. Mais ça ne m'empêche pas d'investir dans un projet en lequel je crois, d'investir de temps à autre dans un billet de la loterie nationale (la taxe sur les crétins ) ou encore de filer un ou deux chèque-repas à un(e) SDF pour passer une nuit à l'auberge de jeunesse, lui ramener des médocs de la pharmacie ou partager mon casse-croûte si j'ai pas de monnaie à filer.
Mon argent, ma responsabilité (tant que je décide de ce que j'en fais, évidemment. Ma soeur qui se fait voler son sac à main au restaurant avec, dans ce sac, les bijoux de ma maman décédée, 200 balles de cash prévus pour payer le resto et sa liseuse, ce n'est pas la même histoire...)